Recherches dans le quartier Sud d Argos - article ; n°1 ; vol.96, pg 155-228
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Description

Bulletin de correspondance hellénique - Année 1972 - Volume 96 - Numéro 1 - Pages 155-228
74 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1972
Nombre de lectures 31
Langue Français
Poids de l'ouvrage 11 Mo

Extrait

Jean-François Bommelaer
Yves Grandjean
Recherches dans le quartier Sud d'Argos
In: Bulletin de correspondance hellénique. Volume 96, livraison 1, 1972. pp. 155-228.
Citer ce document / Cite this document :
Bommelaer Jean-François, Grandjean Yves. Recherches dans le quartier Sud d'Argos. In: Bulletin de correspondance
hellénique. Volume 96, livraison 1, 1972. pp. 155-228.
doi : 10.3406/bch.1972.2132
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bch_0007-4217_1972_num_96_1_2132RECHERCHES DANS LE QUARTIER SUD D'ARGOS
Abréviations
A. Bovon : A. Bovon, Études péloponnésiennes, V, Lampes d'Argos, 1966.
Agora, V : H. S. Robinson, The Athenian Agora, V, Pottery of the Roman period, 1959. VII . : J. Perlzweig, The VII, Lamps of the 1961.
Antioch, IV, 1 : Fr. Ο. Waagé, «Ceramics and Islamic coins», Antioch on-the-Orontes, IV, 1,
1948, p. 1-60.
Bruneau : Ph. Bruneau, « Tombes d'Argos », BCH, 94 (1970), p. 437-531. -
Corinth, IV, 2 : O. Broneer, Corinth, IV, 2, Terracotta Lamps, 1930. XIII : C. W. Blegen, H. Palmer, R. S. Young, Corinth, XIII, The North Cemetery,
1964.
Courbin, CGA : P. Courbin, La céramique géométrique de VArgolide, 1966.
Hesperia, 1933 : Fr. O. Waagé, «The Roman and Byzantine pottery», Hesperia, 2 (1933),
p. 279-328.
Labraunda, II, 1 : P. Hellstrom, Labraunda, Swedish excavations and researches, II, 1, Pottery
of classical and later date, terracotta lamps and glass, 1965.
Salomonson : J. W. Salomonson, « Études sur la céramique romaine d'Afrique. Sigillée
claire et céramique commune deiHenchir el Ouiba (Raqqada) en Tunisie
Centrale », BABesch, 43 (1968), p. 80-145.
Tarsus, I : HL· Goldman, Excavations at Gôzlù Kule, Tarsus, I, The Hellenistic and
Roman Periods, 1950 : « The pottery »,*p. 149-296 (F. F. Jones).
En 1969 et 1970 deux campagnes ont été consacrées à la fouille d'un
terrain situé à Argos, en bordure de la route de Tripolis, sur le côté septen
trional de la grande place du faubourg de Kypséli1. La partie occidentale de
ce terrain a fait l'objet d'une série de sondages exploratoires avant d'être
(1) Le nom de Kypséli a été récemment donné à l'ancien «Quartier des Réfugiés ». Le quadril
lage de référence est celui du secteur δ (cf. BCH 95 [1971], fig. 16, face à la p. 746). C'est à la
demande du Service hellénique dee Antiquités que l'École française s'est chargée de fouiller
ce terrain, depuis peu débarrassé des petites maisons qu'il portait, avant qu'il ne fût incor
poré à la place proprement dite. Cf. les rapports préliminaires : BCH, 94 (1970), p. 765 à 788 ; et
BCH, 95 (1971), p. 736 à 745 (dont la fig. 16 remplace la fig. 36 du tome précédent) Outre les signa
taires du présent article, ont participé à la fouille en 1969 M.-Fr. Billot, Fr. Croissant
et J.-J. Maffre ; et, en 1970, B. Holtzmann et G. Rougemont. Les monnaies ont été identifiées par
T. Hackens. Relevés et dessins par Mlle Chr. Billot et par K. Kolokotsae ; profils de vases par
M me iro Trahanatzi. .
J.-F. BOMMELAER ET Y. GRANDJEAN [BCH 96 156
remblayée et restituée à la Ville. Dans la partie orientale, au contraire,
l'intérêt des constructions découvertes a entraîné l'élargissement de la
fouille (fig. 1 à 4) et celle-ci a été laissée à ciel ouvert sur une superficie
d'environ 450 m2, qui équivaut à peu près, dans le carroyage topographique
du secteur δ d'Argos, aux carrés des séries B£h à BT, dans les travées
51' à 55 : c'est cette partie que représente le plan de la fig. 1242.
Sur ce plan, des hachures indiquent une zone où la fouille n'a pas
été menée profondément. En effet,, à peu de distance sous le, niveau du
sol moderne, ont été découvertes des constructions d'époque romaine
qu'on a choisi de conserver partiellement; en redressant même quelques
fûts de colonnes à leur emplacement originel (fig. 3). Mais, principalement
à l'Est et au Sud, ces constructions étaient si ruinées, du fait notamment
du creusement de nombreuses fosses à des. époques postérieures, qu'il
était indiqué de consacrer cette seconde zone à la fouille des états anté
rieurs (zone dépourvue de hachures sur le plan, et fig. 1, 2 et 4).
L'occupation du site, certes discontinue, remonte au moins aussi
loin que l'époque helladique moyenne. L/exposé des données qui permet
tent d'en esquisser les étapes vise à une présentation plus complète des
structures que des objets découverts3. Le critère du choix entre ces derniers
sera l'intérêt, et surtout l'intérêt chronologique, qu'ils peuvent revêtir.
Mais ceux qui sont les plus remarquables, par eux-mêmes ou par les
séries qu'ils constituent, feront l'objet de publications séparées4.
Avant que le détail de ces étapes ne soit abordé, trois observations
d'ordre général peuvent être formulées :
1. — Tout au long d'une période qui s'étend, peut-être avec quelques
interruptions, du vine siècle avant au vie siècle après J.-C. au moins,
l'orientation , générale des constructions n'a pas varié; d'une époque à
l'autre, on a réutilisé soit le socle de murs plus anciens, pour en fonder
de nouveaux, soit les blocs mêmes de ces murs, plus anciens, démontés
parfois jusqu'aux fondations.
2. — Gela expliqué l'extrême confusion de la stratigraphie : là où
une séquence régulière de couches et de sols a pu être constatée, il n'existe
bien souvent plus de constructions auxquelles les rapporter (fig. 8) ; en
(2) Sur ce plan, comme sur celui de la fig. 123, les cotes hypsométriques sont exprimées en
centimètres, par référence au zéro défini pour la fouille de VAphrodision: cf. BCH, 92 (1968),
p. 1022 fig. 2 ; BCH, 93 (1969), fig. 3 en face de la p. -986. Le plan du secteur δ, avec son carroyage,
a été remis à jour après les dernières fouilles : références dans la note précédente.
(3) Dans la mesure du possible, les règles qui suivent ont été observées pour la présentation :
les sols et états ont reçu une numérotation qui croît du plus récent au plus ancien, donc de haut
en bas sur le dessin des parois (chiffres romains pour les sols, chiffres arabes pour les états).
Cependant, lorsqu'il est apparu qu'un état comportait plusieurs couches, ou un sol plusieurs
niveaux (en raison de «recharges »), une lettre a été ajoutée pour chacun d'eux au numéro de
l'état ou du sol, mais cette fois de bas en haut, de sorte que, par exemple, le sol Va est situé entre
le sol Vie, plus ancien, et le sol Vb, plus récent que lui.
(4) Cf. déjà, ci-dessous, p. 229-251. ,
quartier sud d'argos 157 1972]
outre ces séquences sont rares, car les constructeurs de toute époque, et
particulièrement d'époque romaine, ont souvent installé leurs sols à des
niveaux si bas qu'ils ont détruit presque tous les vestiges des périodes
précédentes. Ainsi l'on voit le point le plus haut de la mosaïque romaine
situé seulement une trentaine de centimètres au-dessus du sol XIII,
qui date du vnîe siècle avant J.-C.
3. — S'il· subsiste .cependant des restes intéressants d'époques inte
rmédiaires entre le Géométrique et le Romain du -Bas-Empire, · c'est en
partie à cause d'une autre constante, liée â la première, et, que l'on peut
percevoir dès le vine siècle ; l'occupation du site s'est faite par un système
de terrasses réparties en deux zones principales au moins, dont la plus
élevée était régulièrement située à l'Ouest-Nord-Ouest, et la plus basse
à l'Est-Sud-EstA La ligne de démarcation se retrouve assez rarement
de façon précise puisque les pierres des murs ont souvent resservi ailleurs.
Cette ligne a même pu comporter des « redans ». Mais, du mur AG, qui doit
dater du vue siècle avant J.-C, aux murs romains B, puis D, la tendance
générale paraît bien attestée d'un empiétement progressif de la terrasse
supérieure sur la terrasse inférieure.
On peut ajouter que la différence de niveau s'est en général accrue,
passant de quelque 0,40 m à 0,80 et plus, de telle manière que ce

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