Revision des espèces françaises appartenant au genre Mytilus
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JOHN BR.OOKS HENDER.SON i^-l-lr LoC/^tLii .m DivisionREVISION of ivtojiug^ Sectional iibranr *DRS ESPÈCES P^RANÇAISES APPARTENANT AU GENRE MYTILUS ARNOULD LOCARD VICE-PRÉSIDENT De toute antiquité, le nom de Mus ou Mytilus paraît avoir été donné aux formes comestibles que nous désignons aujourd'hui sous le nom de Moules on de Mytlies. Aristote, chez les Grecs ^ les décrit sous le nom de [xuç , et Pline, chez les Latins, nous donne de curieux détails sur les Mytulus ou Mitulus. Au moyen âge et encore plus tard, il est question de ces coquilles dans les écrits de Rondelet, Aldrovande, Tournefort, Gual- lieri, Retz, Martini, etc.; mais les renseignements que nous donnent ces auteurs sur les Espèces qui font partie de ce genre sont complètement insuffisants, et n'ont qu'un intérêt purement his- torique. Linné, dans la X*^ édition du Syslema uaturœ^, admet un genre Mytilus.^ le classe entre les Ano- 1. dans l'an-Vide : A. Locard, 1884, Histoire des Mollusques tiquité, 103 et sèq.p. 70'».2. Linné, 1758,'.Sjj^e/nr/ naluix cdit. X|, I, ( p. — —84 mia et les Pinna^ et le subdivise en trois groupes. C'est dans groupe, celui desle troisième fragilis, qu'il désigne dans sa XII" édition sous le nom de ventrisiusculi^ que nous trouvons réunies les ^ Espèces aujourd'hui comprises dans les genres Lithodomus Mytilus , Modiola^ Anodonta, etc. ^ Gomme pour les Myci^ Linné réunissait sous le même titre générique des formes marines avec des formes d'eau douce.

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JOHN BR.OOKS HENDER.SON
i^-l-lr LoC/^tLii.m
DivisionREVISION of ivtojiug^
Sectional
iibranr
*DRS ESPÈCES P^RANÇAISES APPARTENANT AU GENRE
MYTILUS
ARNOULD LOCARD
VICE-PRÉSIDENT
De toute antiquité, le nom de Mus ou Mytilus
paraît avoir été donné aux formes comestibles que
nous désignons aujourd'hui sous le nom de
Moules on de Mytlies. Aristote, chez les Grecs ^
les décrit sous le nom de [xuç , et Pline, chez les
Latins, nous donne de curieux détails sur les
Mytulus ou Mitulus. Au moyen âge et encore plus
tard, il est question de ces coquilles dans les
écrits de Rondelet, Aldrovande, Tournefort, Gual-
lieri, Retz, Martini, etc.; mais les renseignements
que nous donnent ces auteurs sur les Espèces
qui font partie de ce genre sont complètement
insuffisants, et n'ont qu'un intérêt purement his-
torique.
Linné, dans la X*^ édition du Syslema uaturœ^,
admet un genre Mytilus.^ le classe entre les Ano-
1. dans l'an-Vide : A. Locard, 1884, Histoire des Mollusques
tiquité, 103 et sèq.p.
70'».2. Linné, 1758,'.Sjj^e/nr/ naluix cdit. X|, I,
( p.— —84
mia et les Pinna^ et le subdivise en trois groupes.
C'est dans groupe, celui desle troisième fragilis,
qu'il désigne dans sa XII" édition sous le nom de
ventrisiusculi^ que nous trouvons réunies les
^
Espèces aujourd'hui comprises dans les genres
Lithodomus Mytilus , Modiola^ Anodonta, etc.
^
Gomme pour les Myci^ Linné réunissait sous le
même titre générique des formes marines avec
des formes d'eau douce. Le genre Mytilus chez
Linné a donc une extension beaucoup plus grande
que celle qu'on lui accorde aujourd'hui.
Cette manière de voir a été pourtant en partie
maintenue par quelques auteurs modernes, qui
persistent réunir les véritablesà avec Mytilus
ayant pour prototype le edulis LinnéMytilus de
des formes attribuées par d'autres naturalistes
aux genres Modiola'^ etLithodo?nus^. Les Espèces
comprises dans ces différents genres, nous parais
sent très suffisamment distinctes entre elles pour
motiver l'usage de genres différents. Aussi, dans
notre Prodrome de Malacologie française'^ ^ avons-
nous cru devoir admettre dans la famille des My-
tilidee les genres Crenella^ Dacrydium^ Modiola,
Modiolaria , Mytilus et Lithodoiuus. Déjà, dans
^, nous sommesune précédente étude nous oc-
1. Linné, 1767, Syst. nat. (édit. XII), III, 1155.p.
2. Lamarck, 1799. Proâr. — anim.,Modiola, 1801, Syst.
113.p.
Lithodomus, Cuvier, 1817, Règne animal^ II, 461.3. p.
4. Locard, 1886, Catalogue général des Mollusques vivants de
France, 3Iollusques marins, 490 à 500.p.
5. Locard, 1888, Révision des Espèces françaises appartenant—— 85
ciipé de la revision des Espèces IVanraises appar-
genretenant au Modiola ; aujourd'hui nous exami-
nerons les Espèces faisant partie du genre Mytilus
proprement dit et qui vivent sur nos côtes.
auteurs françaisLes ou étrangers sont bien
loin d'être d'accord sur le nombre des Espèces
•qu'il convient d'admettre dans ce genre. Linné
borne à citer lese Mijiilus ednlis et M. uugulatus.
Lamarck^ relègueDe \eMytilus ungiilatus dans les
l'Amérique méridionale,mers de et cite dans le
européensystème les Mytilus violaceus, M. afei\
galloprovincialisM. , M. edulis, M. ahhreviatus,
M. retusus, M. hesperiacus, M. incurvulus, et M. li-
cette dernière Espèce créée7ieatus, déjà par Gme-
formes,lin^. A ces plus ou moins contestées, il
lesfaut joindre M. incurvatus, Pennant^; M. den-
ticuUitus ^ Renieri^; M. crispas^ Cantraine^;
M. Baldi^ Brusina'; M. miiiutus , Poli^; M. cyUn-
an genre Modiola, in : Bull. Soc. mnlac. Fronce, V, 77 à 119,p.
avec pi.
1. Linné, 1758, Syst.nal. (édit. X), I, 705.— (Édit. XIIp. ),
III, p. 1157.
2. Lnmarck, 1819, Animaux sans vertèbres, YI, I, 123 àp.
128.— édit. Desiiayes, VII,1836, p. 42 à 49.
3. Gmelin, 1789, Syst. nat. (édit XIII 3359, n" 32.), p.
4. Pennant, 1767, Brit. zool., lxjv, 74.IV, p. m. pi. fi<^.
5. Renieri, 1804, Tavola alfabetica délie Concliiglie Adri.i-
tic/ie.
6. Caiitraine, 1875, Diagnoses, in : Bull. Acad. Bru.velies, 183G,
386.p.
7. Brusina, 18G4, Conchiglie dalniate inédite, 39.p.
8. Poli, 1795, Testacea utriusquc pi. xxxii.Sicilix, II, p. 209,
1.%•— —86
idraceus^ Requien M. solidus^ Martin 2, etc., pour
;
avoir une idée à peu près complète des principales
Espèces, dont les noms ont été signalés dans la
faune française, ou tout au moins avoisinante, et
dont nous aurons à examiner la valeur spécifique.
Dans une étude publiée il a quelques années,y
3M. le marquis de Monterosato a subdivisé le
genre Mytilus en deux autres genres : l** les My-
tilus proprements dits, réservés aux formes de
grande taille, et subdivisés en deux groupes com-
prenant chacun une Espèce caractérisée non pas
par le galbe de la coquille, mais par le nombre des
2"dents de la charnière les Mytilastei\ ne com-
;
prenant que les petites coquilles, et subdivisés
également en deux groupes d'une et de deux
caractérisées par l'allure du test. CeEspèces,
mode de démembrement générique ne nous
semble nullement nécessaire, et a pour inconvé-
nient multiplier inutilement des coupes géné-de
leur faire perdre toute leur impor-riques et de
profit de l'Espèce.tance au
bornerons donc dans ce travail,Nous nous
l'avons déjà établi dans notre Pro-comme nous
*, genre toutes lesdrome à réunir, dans le Mytilus^
famille Mytilidœ^ caractériséesformes de la des
des coquilles de Vile de Corse,1. Requien, 1848, Catalogue
20.p.
in Monterosato, Catal. coric/i.2. H. Martin, viss., : 1872,
med., 18.p.
Nomciiclaluia di alcune conc/iiglie3. 1884, in : Monterosato,
Méditerranée, 10.p.
496 602,4. Locard, lt86, lue. cit., p. à 500, ol GOO à

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