Revue de l Anjou et de Maine-et-Loire..., 1852-1853.  ; n°1 ; vol.16, pg 281-285
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Revue de l'Anjou et de Maine-et-Loire..., 1852-1853. ; n°1 ; vol.16, pg 281-285

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Bibliothèque de l'école des chartes - Année 1855 - Volume 16 - Numéro 1 - Pages 281-285
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Publié le 01 janvier 1855
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Langue Français

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André Salmon
Revue de l'Anjou et de Maine-et-Loire..., 1852-1853.
In: Bibliothèque de l'école des chartes. 1855, tome 16. pp. 281-285.
Citer ce document / Cite this document :
Salmon André. Revue de l'Anjou et de Maine-et-Loire.., 1852-1853. In: Bibliothèque de l'école des chartes. 1855, tome 16. pp.
281-285.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bec_0373-6237_1855_num_16_1_445367281
d'axiomes empruntés à Eisenhart et de proverbes qui n'ont pas toujours
trait au droit (Ex. : « à 10 ans, enfant; à 20 ans, jeune hommme »).
3' 'Parœmia Franco-Gallorum (p. 371-495) ; les Institutes coutumières de
Loysel ont fait tous les frais de cette partie. 4° Parœmia Britannorum
(p. 499-513), réimpression de la Table of legal maxims, qui se trouve
dans l'ouvrage de Warren , intitulé : A particular introduction to Law
studies.
Ad. T.
Revue de Г Anjou et de Maine-et-Loire , publiée sous les auspices du
conseil général du département et du conseil municipal d'Angers , par
MM. Paul Marchegay, A. Lemarchand et L. Cosnier. Angers, Cosnier et
Lachèse. 1852 et 1853.
Nous demandons pardon à nos lecteurs de ne pas leur avoir fait con
naître plus tôt une revue qui termine déjà sa troisième année d'existence,
et qui a pris un rang très-honorable parmi les recueils consacrés à l'étude
consciencieuse de nos antiquités nationales.
La Revue d'Anjou est comme une bibliothèque historique de la pro
vince, et on y trouve, non-seulement les travaux de la génération ac
tuelle, mais encore des études inédites et savantes faites par les auteurs
qui l'ont précédée.
L'histoire générale y a pour interprète Barthélémy Roger, savant béné
dictin de l'abbaye de Saint-Nicolas d'Angers. Son Histoire d'Anjou, bien
supérieure à tout ce qui avait été fait jusqu'à lui, n'est point cependant
exempte de défauts; ainsi, tout en rejetant les origines fabuleuses d'Angers,
il nous donne la liste des rois de la Gaule, qu'il fait remonter quelques
siècles avant la prise de Troie. Nous ne voulons point relever avec trop
de sévérité quelques erreurs géographiques, comme quand il met Pont-
levoye dans le voisinage du Mans au lieu de Pontlieu , ou quand il prend
le Port-Cordon pour Saint-Mars-la-Pille ; mais nous lui reprochons d'avoir
rompu le fil des événements pour nous donner d'un seul trait les monog
raphies de toutes les institutions ou corporations, à mesure que la date
de leur fondation l'amène à parler d'elles. Quoi qu'il en soit, nous n'en
sommes pas moins très-reconnaissants aux éditeurs de la Revue d'avoir
enrichi leur recueil d'un travail aussi important (527 pages), et qui , resté
inédit et même inconnu pendant près de deux siècles , n'en est pas moins
l'ouvrage le plus complet et le plus consciencieux qui ait été fait sur cette
province.
Les Recherches sur le Fieil-Baugé par M. Marchegay prouvent ce que
peut faire la patience dans les investigations, unie à l'érudition. Grâce à
notre confrère, outre la fondation de l'importante forteresse de Baugé au
commencement du onzième siècle , et la célèbre victoire sur les Anglais de
l'an 1421, nous connaîtrons la succession des seigneurs de Baugé, Jes fon
dations de ses églises, et ces querelles interminables du clergé régulier et
I. [Quatrième série.) 19 . 282
auxquelles, dans ces temps anciens/s'intéressait la population tout séculier
entière.
Parmi les autres travaux sur l'histoire civile, nous avons remarqué la
longue étude sur saint Louis en Anjou, par M. Lemarchand. Le résumé de
l'histoire des diverses constructions du château d'Angers est puisé aux
bonnes sources. M. Faye^ conseiller à la cour impériale de Poitiers, a dis
cuté avec talent l'origine des droits des comtes d'Anjou sur la Saintonge ,
et s'est attaché à prouver, par le témoignage d'Adémar, auteur contempor
ain, que cette province fut inféodée par Guillaume le Grand, duc d'Aquit
aine, au comte Foulques Nerra. Il termine par l'exposé des faits les plus
saillants de L'histoire de la Saintonge pendant tout le temps qu'elle fut sous
la domination de Foulques Nerra et de ses successeurs. Sous le titre de la
Fronde en Anjou , M. Eugène Berger a fait le tableau animé des troubles
qui agitèrent l'Anjou pendant les premières années du règne de Louis XIV.
Nous y voyons apparaître le sévère Urbain de Maillé-Brézé, gouver
neur royaliste de l'Anjou; Henri Arnaud, évêque d'Angers, invariabl
ement dévoué à la cause royale et sollicitant le pardon de son peuple; le
duc de Rohan-Chabot , gouverneur de la province, levant l'étendard de la
révolte et entraînant avec lui la population angevine, qui bientôt est obli
gée de se rendre à discrétion. Nous aurons à citer encore les documents
communiqués et annotés par M. Marchegay sur la sédition de la Tricoterie
en 1461, causée par l'annonce de nouveaux impôts que voulait lever
Louis XI, et ceux qui concernent l'entrée solennelle de Jeanne de Laval à
Angers et les mystères et festins qui l'accompagnèrent. M. le procureur gé
néral Métivier a fait connaître dans un travail très-substantiel le nombre (31)
et les attributions des anciennes juridictions qui régissaient la ville d'An
gers. Nous avons été surpris de rencontrer dans la Revue d'Anjou l'article
intitulé la Chappelle Sainte-Émerance ; l'auteur [ travestit l'histoire en
roman, et son coloris prétentieux rend plus évident encore le défaut de
réalité des faits qu'il raconte.
L'histoire ecclésiastique occupe une grande place dans la Revue d'Anjou
et a donné lieu à des travaux remarquables. Les notices sur le prieuré de
l'Évière-lez-Angers et la communauté de Notre-Dame des Gardes portent
avec elles le cachet de la vérité; on voit qu'elles ont été écrites dans le
silence du cloître. Non moins claire est l'histoire du prieuré et de la pa
roisse du château de Saumur par Dom Huynes, mais on y reconnaît l'éru
dition du bénédictin. Les écrivains modernes de la Revue ont su se tenir à
cette hauteur, et nous n'aurons qu'à citer les noms de MM. Marchegay et
Quicherat pour le persuader à nos lecteurs. Celui-ci , que ses études sur le
quinzième siècle avaient amené à visiter la chapelle où Louis XI fit de fr
équents pèlerinages, a fait l'histoire complète des îles de Béhuart. La dona
tion de ces îles aux moines de Saint-Nicolas d'Angers , l'agrandissement
successif de leur propriété, l'épisode du danger couru dans un bateau par
le comte Foulques qui, par reconnaissance, concède à un des amis de 283
l'abbaye le péage depuis longtemps sollicité, les donations des divers bras
de la Loire qui avoisinent l'île, telles sont les diverses phases qui sont
retracées sous nos yeux. Un naufrage auquel Louis XI échappa en 1442 en
se vouant à Notre-Dame de Béhuard, fut l'origine de sa vénération pour ce
sanctuaire. Il achète l'île en 1431 aux religieux de Saint-ISicolas et fonde
dans la modeste chapelle un chapitre royal qui ne lui survit pas.
M. Marchegay, de son côté , nous a fait connaître, par un titre de 996 ,
la date de construction de l'église de Saint-Michel-la-Pallud , à Angers ,
aujourd'hui détruite. Une charte de 1110, traduite et commentée, expose,
dans un récit naïf et plein d'intérêt, les contestations qui s'élèvent entre
les religieuses du Ronceray et les moines de Saint-Serge pour l'enterr
ement d'un personnage nommé Bernier Mantel. Mais le travail le plus
remarquable de notre confrère est l'histoire de l'abbaye de Nyoiseau, fait
avec le soin consciencieux que nous lui connaissons.
Les écussons angevins du musée de Versailles ont fourni l'occasion à
M. Bougler de donner quelques notes intéressantes sur plusieurs familles
de l'Anjou, qui se sont illustrées aux croisades; seulement l'historien a
élargi son cadre en y faisant entrer toutes les maisons de diverses origines
qui ont aujourd'hui des représentants dans son pays. La vie de François
de Scepeaux, sire de la Vieille-Ville, et celle de Jean II, duc d'Alençon,
prince d'une valeur incontestable mais d'un esprit inquiet et turbulent, ont
fourni la matière de deux études pleines d'intérêt. M. Leopold Delisle a
écrit, avec ce luxe de citations auquel il nous a accoutumés , un résumé
très-complet de la vie de Guillaume Longue-Ép

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