Arcs-en-ciel, prismes et diffraction sans bord : une réhabilitation de Goethe
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Arcs-en-ciel, prismes et diffraction sans bord : une réhabilitation de Goethe par Miles Mathis Résumé J’expliquerai la diffraction mécaniquement en utilisant le champ unifié ; une par- tie historique préliminaire. J’expliquerai aussi la réfraction prismatique en utilisant le champ unifié, chose qui n’a jamais été faite. Finalement, je démontrerai mécanique- ment comment des bandes d’obscurité et de lumière peuvent causer de la diffraction sans aucun bord matériel. Cette extension de la théorie historique prouvera que Goethe et Newton avaient tous les deux tort et tous les deux raison. Goethe avait raison sur le vert et sur la diffraction sans bord, tandis que Newton avait raison en donnant un spin à ses corpuscules afin d’expliquer leur déplacement à travers le prisme. De cette manière, je continuerai à retourner l’Histoire sens dessus dessous : non seulement je montrerai que Goethe, dont on dit qu’il avait tort sur à peu près tout, avait raison dans bien des domaines, mais je montrerai que Newton avait raison sur l’une des (rares) choses sur lesquelles on considère qu’il avait tort. ARCS-EN-CIEL, PRISMES ET DIFFRACTION SANS BORD Je débuterai cet article en citant la critique de Goethe sur Newton. Je fais ceci en dépit du fait que je suis ici pour corriger Newton, pas pour l’enterrer. J’ai la plus grande estime pour Newton et je suis sûr que son optique fut une étape nécessaire dans l’Histoire. Ceci dit, je pense que Newton est une cible aussi légitime que Goethe.

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Publié le 16 février 2014
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Arcs-en-ciel, bord : une
prismes et diffraction sans réhabilitation de Goethe
parMiles Mathis
Résumé J’expliquerai la diffraction mécaniquement en utilisant le champ unifié; une par-tie historique préliminaire. J’expliquerai aussi la réfraction prismatique en utilisant le champ unifié, chose qui n’a jamais été faite. Finalement, je démontrerai mécanique-ment comment des bandes d’obscurité et de lumière peuvent causer de la diffraction sans aucun bord matériel. Cette extension de la théorie historique prouvera que Goethe et Newton avaient tous les deux tort et tous les deux raison. Goethe avait raison sur le vert et sur la diffraction sans bord, tandis que Newton avait raison en donnant un spin à ses corpuscules afin d’expliquer leur déplacement à travers le prisme. De cette manière, je continuerai à retourner l’Histoire sens dessus dessous : non seulement je montrerai que Goethe, dont on dit qu’il avait tort sur à peu près tout, avait raison dans bien des domaines, mais je montrerai que Newton avait raison sur l’une des (rares) choses sur lesquelles on considère qu’il avait tort.
ARCS-EN-CIEL,PRISMES ET DIFFRACTION SANS BORD
Je débuterai cet article en citant la critique de Goethe sur Newton. Je fais ceci en dépit du fait que je suis ici pour corriger Newton, pas pour l’enterrer. J’ai la plus grande estime pour Newton et je suis sûr que son optique fut une étape nécessaire dans l’Histoire. Ceci dit, je pense que Newton est une cible aussi légitime que Goethe. Goethe a pris plus que sa part de coups ces deux derniers siècles, et il est plus que temps que Newton soit à nouveau l’objet d’une analyse approfondie. Personne ne devrait protéger Newton d’une critique, que ce soit la mienne ou celle de Goethe. De plus, la critique de Goethe, bien qu’elle ait été rejetée d’emblée par les physiciens modernes, est tout simplement splendide. Pour comprendre cela, vous n’avez pas besoin de haïr Newton, il suffit d’aimer la polémique. Couché dans le langage de Goethe, cette critique serait splendide même si elle était fausse ; mais elle ne l’est pas. Malheureusement, les traductions modernes font perdre une grande partie de sa saveur à la critique de Goethe, nous laissant seulement avec les perles de la préface à la partie 1, comme celle-ci :
«;Il n’est donc pas question ici d’un siège fastidieux ou d’une guerre douteuse non, nous trouvons cette huitième merveille du monde vacillant déjà vers sa chute, telle une œuvre antique, et qui commence directement, sans autre céré-monie, à se démanteler à partir du toit et des pignons, vers le sol, de façon que le Soleil puisse luire enfin sur les vieux nids de rats et de chouettes, et exhiber à l’œil du passant étonné ce style labyrinthique et incongru de bâtiment, avec ses pauvres dispositifs rafistolés, résultat d’accidents et d’urgences, son artifice inten-tionnel et ses réparations maladroites. Une telle inspection sera cependant uni-quement possible lorsque, mur après mur, arche après arche, le tout soit démoli, les gravats étant enfin dispersés au loin aussi complètement qu’il soit possible».
Comme je le disais, splendide jusqu’au dernier mot, et encore plus splendide du fait que c’est vrai. Et encore bien plus splendide en ceci que ce texte peut s’appliquer à toute l’histoire de la physique depuis lors, dans tous les domaines. e Ce paragraphe reflète toute ma critique du 20siècle, bien qu’il ait été écrit en 1810. Les polémiques de Goethe devaient être jetées au feu et vilipendées, puis-qu’on ne pouvait pas y répondre. Qui était présent à cette époque pour lancer une contre-attaque? Qui est présent aujourd’hui? On pourrait tout aussi bien at-taquer une moissonneuse-batteuse avec un canif. Non, la seule façon de répondre est de censurer, d’ignorer et de ne rien traduire. La physique suivait encore cette méthode dans les années 1960, lorsqu’elle «débattit »des travaux de Vélikovsky, mais qu’elle oublia comme par hasard de l’inviter au débat. Elle suit toujours cette méthode en limitant le débat actuel à quelques variations mineures sur le modèle standard, et les participants au débat à une poignée d’initiés ayant été triés sur le volet par des années d’obéissance aveugle.
Bien que mes explications sur la diffraction et la réfraction vont au-delà de Goethe et de Newton, et les falsifient tous les deux, mes explications confirment
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également de larges parties de leurs théories. Selon votre point de vue, ce pa-pier pourra être vu soit comme une synthèse, soit comme une analyse. Selon mon propre point de vue, il est à la fois une synthèse et un succès. Je prends les meilleures parties de chacune de ces théories et puis, en utilisant le champ de charge, je les dépasse largement. Je le vois comme une synthèse car j’admire les deux personnages. Je pense qu’ils étaient tous deux des génies de premier ordre. Si je m’appuie sur Goethe ici, dans mon titre, c’est surtout pour rétablir l’équilibre. Newton a déjà suffisamment reçu les honneurs sur ce problème, et même plus. Goethe non. Goethe fut immédiatement déclaré indésirable, et il l’est toujours. À cette époque comme aujourd’hui, la physique protégeait son propre jeu. Pour des raisons évidentes, je trouve cela répugnant. C’est aussi très humain, et donc compréhensible, mais ce n’est pas scientifique. De plus, Newton ne manquait pas de défenseurs; mais Goethe a besoin de mon épée. Elle n’est peut-être plus aussi brillante qu’avant, mais elle est souvent presqu’aussi aiguisée, et toujours prête.
Mais avançons. Je désirais seulement mettre le doigt sur ce très intéressant sujet ;je ne désire pas polémiquer dans cet article. J’ai l’intention de parler de physique, pas de politique. Comme premier sujet de physique et d’optique, nous allons parler de la couleur verte. Je rappelle que Goethe avait très peu de respect pour le vert. Il pensait que le vert est très proche du gris et il le mit tout en bas de son classement des six couleurs. Oui, il classa ses couleurs et mélangea un peu de mysticisme dans ses théories. C’est ainsi que des gens comme Steiner furent à même de s’emparer de ces théories, de gonfler le côté mysticisme et d’ignorer la science qu’elles contenaient. Mais, d’après ce que j’ai lu, il apparaît que l’optique de Goethe était mûre pour ce genre de perversion, car sa science est déjà teintée de non-science. Il aurait aussi bien pu laisser tomber les chapitres moraux de son livre, cela m’aurait parfaitement convenu.
Cependant, je ne suis pas ici non plus pour évaluer tout cela. Au dix-huitième siècle, tout le monde teintait sa science d’un peu de non-science, et c’est encore le cas de nos jours. Le science de Newton était aussi chargée de non-science, mais ses disciples ont soigneusement caché la plupart des ses déclarations embarrassantes. Je désire simplement examiner d’un peu plus près le vert à la lumière de mes ré-centes découvertes sur le photon. La lecture de la théorie de Goethe sur la couleur m’a permis de découvrir certaines des choses que je vais vous raconter.
En tant qu’artiste, ce problème constitue une fascination naturelle pour moi. J’ai toujours peint comme un intuitionniste; je ne me suis jamais vraiment impli-qué dans la théorie de la couleur, mais tout problème combinant l’art et la physique attire mon attention. Il s’avère que certaines couleurs utilisées par les artistes ne sont pas trouvées parmi les longueurs d’onde du spectre « prismatique » normal. Ce spectre comprend le violet, l’indigo, le bleu, le vert, le jaune, l’orange et le rouge. Le magenta n’est pas dans cette liste, comme vous le constatez, et vous ne pou-vez pas le créer en mélangeant l’une quelconque de ces couleurs adjacentes. Vous pouvez le créer en mélangeant le violet et le rouge, mais ces couleurs se trouvent
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aux extrémités opposées du spectre visible. Il s’avère que nous sommes ici devant un grand mystère. Le fait même que nous ayons des couleurs non prismatiques est très étrange en soi, et la théorie moderne de la couleur essaye vraiment de balayer ce fait sous le tapis. Faites juste une recherche sur « couleur non prismatique » et vous verrez ce que je veux dire.
Selon la théorie actuelle, le magenta est une teinte mélangée, créée dans l’œil. Il n’y a pas de photon magenta. Pour voir le magenta, vous devez avoir un champ de photons rouges et violets. Les deux sortes de photons atteignent votre œil et votre œil les surimpose, comme des transparents. Enfin, un peu de la même ma-nière. Selonabout.com:
«les couleurs de la lumière possèdent des couleurs complémentaires quiToutes existent dans le spectre visible, excepté pour le complément du vert, le magenta. La plupart du temps, votre cerveau fait la moyenne des longueurs d’onde de la lumière que vous percevez, de façon à les traduire par une couleur. Par exemple, si vous mélangez la lumière rouge et la lumière verte, vous percevrez de la lumière jaune. Cependant, si vous mélangez de la lumière violette et de la lumière rouge, vous voyez du magenta plutôt que la longueur d’onde moyenne, qui serait du vert. Votre cerveau a trouvé un moyen de mélanger ensemble les extrémités du spectre visible de manière sensée. Plutôt cool, vous ne pensez pas?».
Non, je ne pense pas. Ce que je pense, c’est que c’est une réponse idiote. Com-ment quiconque peut-il penser que cette bouillie vaut d’être mise en ligne ou impri-mée ?Cela ne répond pas à la question posée et pose environ dix autres questions. Selon ce doctorant en physique, votre cerveau crée une couleur à partir de rien, simplement pour remplir un vide, et il se fait miraculeusement que c’est justement une couleur primaire du système CMJ. Parlez-moi d’un raisonnement circulaire!
Le problème est que la théorie actuelle ne pense pas cela sur le vert, bien que ce soit vrai aussi pour le vert. Goethe paraît avoir su cela, c’est pourquoi je lui fait honneur ici. Il savait qu’aucune couleur pure n’est verte. La lumière verte est un mélange de jaune et de cyan, et elle est créée dans l’œil. Techniquement, on peut dire que le vert existe en dehors de l’œil, aussi longtemps que l’on fait attention à le définir comme un champ composé des deux sortes de photons. Mais, plus rigoureusement, la couleur verte n’est pas vraiment créée jusqu’à ce que l’œil surimpose les deux réponses. Un œil qui ne peux lire deux couleurs en même temps de cette façon, et les surimposer, ne peut percevoir le vert. C’est pourquoi les daltoniens ne peuvent percevoir le vert. Les trois type majeurs de daltonisme sont une cécité au vert, et cela constitue un autre grand mystère. Si le vert est une longueur d’onde pure, ou une couleur primaire, alors pourquoi une absence de récepteurs rouges causerait-elle une cécité au vert? Selon la théorie actuelle, une absence de récepteur rouge devrait causer une cécité au jaune, puisque le jaune, c’est du rouge plus du vert. La plupart des daltoniens devrait percevoir le vert,
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mais pas le rouge ou le jaune. Mais il se fait qu’ils perçoivent le jaune, mais pas le rouge ou le vert.
Afin d’être rigoureux dès le début, ce que je vais montrer ici, parmi bien d’autres choses, est que le vert n’est pas une longueur d’ondedu photon. Puisque le terme « lumière »est normalement utilisé pour se référer à de la lumière moyenne, ou échantillon du champ, le vert existe certainement en tant que longueur d’onde lumineuse, exactement comme le bleu ou le rouge. Mais dans cet article, je ne suis pas tant concerné par la lumière ou par la couleur que par la longueur d’onde du photon lui-même. Oui, j’ai montré dans une série d’autres papiers que chaque photon individuel possède une longueur d’onde. Dans ce papier-ci, je montrerai pourquoi le photon ne peut pas être vert. Je montrerai d’ailleurs qu’il ne peut pas être bleu non plus. Il ne peut pas être orange, ni indigo, ni magenta.
Vous allez dire que c’est parce que la couleur est un phénomène physiologique, et que, donc, le photon ne peut pas être vraiment d’une couleur quelconque. Mais ce n’est pas mon argument ici. Je n’ai jamais été vraiment intéressé par cette sorte de discours, et je ne le suis toujours pas. Non, je vais démontrer que le photon ne peut pas être vert, bleu ou orange, mais je vais démontrer que le photon PEUT être émis à des longueurs d’onde qui correspondent à du violet et à du rouge sombre, et qu’il PEUT être décalé par le champ de charge vers une longueur d’onde qui correspond au jaune ou au cyan. De cette manière, je démontrerai que nous avons en fait quatre couleurs pures, ou primaires, qui existent dans le spectre visible (ou très proches), et que deux d’entre elles sont des primaires fondamentales émises.
C’est la première façon pour moi de montrer que Goethe avait raison et que Goethe avait tort. Goethe avait raison en cela qu’il croyait qu’il existe quatre pri-maires de cette sorte. Il ne parlait pas de photons, mais sinon son analyse était très semblable à la mienne. Il avait les mêmes couleurs et les appelait des primaires pour la même raison. Son seul problème était qu’il les avait inverties. Il pensait que le jaune et le cyan sont les originelles, et que le rouge et le violet sont les couleurs décalées. La seule raison pour laquelle je savais qu’il avait tort, comme je le montre plus loin, est que je savais que les deux couleurs originelles, ou longueurs d’onde, devaient se trouver plus éloignées l’une de l’autre sur le spectre que le jaune et le cyan. Le jaune et le cyan sont trop proches l’une de l’autre, simplement en matière de longueur d’onde, et ne peuvent être créés par des photons fraîchement émis.
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Si vous examinez cette illustration, vous verrez que, bien qu’ils vous disent que les récepteurs de l’œil sont réglés sur le rouge, le vert et le bleu, ils contournent cette information afin de correspondre à la colorimétrie moderne. Les trois types de cônes oculaires reçoivent sur une large bande. Les récepteurs du vert reçoivent également du jaune, du bleu et de l’orange, comme vous pouvez le voir, et les récepteurs rouges reçoivent aussi du jaune et du vert. Les cônes rouges et les cônes verts ont leur maximum très près du jaune ; et si nous faisons la moyenne des deux maxima, nous sommes juste sur le jaune. Regardez où les courbes vertes et rouges se croisent. De façon incroyable, les courbes vertes et rouges se croisent aussi sur le cyan. Ils ne vous disent jamais cela : vous devez le voir par vous-même à partir de leur graphique. Mais c’est très important, et cela est lié à mes commentaires sur le jaune et le cyan ci dessous [notez également comment la courbe rouge possède un étrange second pic dans la longueur d’onde violette, presque comme si elle essayait de détecter le magenta]. En plus, ils ont coloré la courbe rouge en rouge, en dépit du fait qu’elle ne trouve même pas son maximum dans le rouge. Comme vous pouvez le constater, elle est maximale à 580, ce qui est toujours du jaune. Pourquoi colorer cette courbe en rouge, alors? De même, le vert est normalement maximal à 510, mais nous voyons ici que la courbe est maximale à 545. C’est très jaune-vert, mais ils ne vous disent pas cela. Finalement, ils colorient la courbe bleue en bleu en dépit du fait que le bleu est réellement maximal à 475. Selon cette illustration, le cône est maximal à 450, ce qui est de l’indigo, pas du bleu. Ils poussent l’interprétation vers le RVB, malgré que les pics des cônes ne montrent pas du RVB. Ils nous montrent de l’indigo, du jaune-vert et du jaune, ce qui serait du IJVJ.
La réponse standard à ce croisement des courbes vertes et rouges au-dessus du jaune est que l’œil crée du jaune en empilant le vert et le rouge, ou en empilant les réponses vert et rouge. Mais cette explication est tirée par les cheveux. L’œil ne peut pas créer de la couleur en empilant de cette façon, puisque la rétine n’est
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pas blanche. Vous ne pouvez créer du jaune qu’avec la méthode additive lorsque votre tableau est à la fois blanc et réflecteur, comme pour la lumière projetée dans l’illustration ci dessous. Les cônes du rouge et du vert doivent donc être excités ensemble et donner du jaune pour une autre raison. Je suggère qu’ils sont excités afin de déterminer combien orange ou vert est le jaune, et pas pour le « créer ».
Un expert en mélanges de couleurs dira que Helmholtz a prouvé que la lumière cyan et la lumière jaune ne se mélangent pas pour créer de la lumière verte, mais c’est faux. Helmholtz n’a pas prouvé la fausseté du mélange de Goethe en recom-mençant l’expérience de Goethe avec une fente et en montrant que c’était faux, il a essayé de le prouver en faisant une expérience différente avec des lumières colo-rées. Helmholtz a obtenu de la lumière grise et a conclu que Goethe avait tort. La même sorte d’argument est suivi aujourd’hui en combinant la lumière jaune et la lumière bleue pour obtenir de la lumière blanche. Mais, bien que cette combinai-son soit vraie et facile à montrer, ce n’est pas la même sorte de combinaison que Goethe expérimentait avec la fente, et donc ça ne prouve rien sur les expériences ou les illustrations de Goethe. Tout ce que ça fait est de prouver que dans certaines expériences, la lumière bleue et la lumière jaune créent de la lumière blanche, tan-dis que dans d’autres elles créent de la lumière verte. Nous devons donc pouvoir expliquer pourquoi les expériences donnent des résultats radicalement différents. Je ferai cela plus bas.
Beaucoup de gens à travers l’Histoire ont pensé que la lumière verte est un mélange, et certaines personnes le pensent toujours, à cause de Goethe, Steiner et Brewster, mais jusqu’à présent personne n’a été capable de le prouver d’une ma-nière ou d’une autre. Ces gens qui croient que le vert est un mélange ont toujours été rejetés avec mépris comme des «artistes »ou des aristotéliciens. Qui désire être appelé un aristotélicien de nos jours ? Les artistes eux-mêmes ne le souhaitent pas. Mais mon article appelé« Comment les photons voyagent-ils ? »m’a permis de trouver des mathématiques et des mécanismes très simples montrant que la lon-gueur d’onde du vert est impossible à créer avec les photons eux-mêmes, à cause
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de considérations quantiques et de spin. De façon intéressante, Newton n’a jamais proclamé que le vert est une couleur primaire. Newton nous a montré la division par le prisme, mais il n’a jamais été très intéressé par la colorimétrie. Comme je le montrerai plus bas, la préférence du vert sur le jaune n’apparut pas avant que e Young choisisse le vert plutôt que le jaune (à son deuxième essai) au début du 19 siècle, et ce choix fut transformé en dogme par Maxwell au milieu de ce même siècle.
Avant que je fasse la preuve contre le vert à partir de la mécanique du pho-ton, laissez-moi essayer une dernière fois de parer à la critique avant qu’elle ne devienne trop bruyante. Je ne proclame pas que la colorimétrie basée sur Max-well est fausse ou bien que la lumière de longueur d’onde de 500 nm n’existe pas, ou que la rétine ne traite pas la lumière à cette longueur d’onde. Nos yeux, comme nos machines, voient ou mesurent les longueurs d’onde d’un ensemble de photons, pas les longueurs d’onde de photons individuels. Cette mesure est tou-jours une moyenne (about.com avait partiellement raison). Donc, bien que le vert existe certainement en tant que moyenne, et qu’il existe en colorimétrie, et que des récepteurs pour le vert existent dans l’œil, il n’existe pas comme expression de photons individuels. C’est mon unique affirmation ici. Cette affirmation peut être acceptée avec plus ou moins de grâce lorsque j’ajoute à cette affirmation que c’est vrai également pour la lumière bleue, la majorité de la lumière rouge et la majorité de la lumière violette. Presque toutes les lumières prismatiques sont des mélanges, et seules quelques bandes étroites du spectre peuvent être appelées pures. Je montrerai que quatre bandes peuvent être appelées pures, et seulement deux d’entre elles peuvent être appeléesémises. Oui, seules deux longueurs d’onde sont en réalité émises. Les deux autres bandes pures sont causées par réfraction ou diffraction, par le champ de charge, et le reste du spectre prismatique est causé par le mélange.
Dans mes articles sur le photon, j’ai montré que la longueur d’onde que nous voyons est en fait une longueur d’onde locale du photon individuel qui a été étirée par son mouvement linéaire. La longueur d’onde locale est causée par le spin, le photon en rotation aura donc une fréquence locale très rapide. Cette fréquence 13 est d’environ 10cycles par secondes (pour un photon infrarouge). La longueur -24 d’onde locale est simplement le rayon de spin, qui est d’environ 10m. La vitesse orbitale de ce spin est de 1/c et la vitesse linéaire du photon est bien sûr c. Donc, 2 la longueur d’onde locale est étirée ou augmentée de c . C’est de là que provient 2 le cdans la fameuse équation d’Einstein.
En utilisant cette analyse simple, nous voyons que le quantum ou valeur entière ici est le rayon de spin, qui est aussi la longueur d’onde locale. En d’autres termes, c’est notre base, notre nombre 1. Pour obtenir une longueur d’onde plus grande, nous devons augmenter le rayon de spin. Mais nous ne pouvons pas faire cela à moins de doubler le nombre quantique de spin : nous devons sauter au nombre 2. C’est comme cela que la longueur d’onde est quantifiée. J’ai montré la raison
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mécanique de cela dans mon papier sur la superposition. Pour augmenter la taille d’un spin, et par conséquent la longueur d’onde locale, vous ne pouvez pas juste gonfler le rayon de spin comme un ballon. Vous devez ajouter un second spin au-dessus de votre premier spin, et ce spin extérieur crée alors votre nouveau rayon de spin plus grand.
Pour ajouter un spin au-dessus d’un spin déjà existant, vous devez obéir aux règles gyroscopiques, ce qui signifie que vous devez aller au-delà de l’influence du spin intérieur existant. En d’autres termes, votre second spin doit être un spin hors de portée du premier spin. Si notre premier spin était un spin axial, par exemple, notre second spin devra être un x-spin. vous ne pouvez pas avoir deux spins axiaux, puisque le second interférerait avec le premier.
Si le rayon de votre premier spin était 1, le rayon de votre second spin doit être 2. Si vous avez besoin d’un troisième spin, il sera de valeur 4, et ainsi de suite. Vous pouvez avoir une valeur de spin de 1, 2, 4, 8 etc, mais vous ne pouvez pas avoir de spin de 1,5, 3, 5, 7 ou toute autre valeur qui ne soit pas un multiple de 2.
Si nous appliquons ceci à la longueur d’onde de la lumière visible, nous voyons que beaucoup de longueurs d’onde seront impossibles. Pour créer une longueur 2 d’onde visible, vous prenez une longueur d’onde locale et vous multipliez par c . 24 Donc, si nous prenons notre quantum de spin de 10m, alors notre longueur 8777 d’onde détectable sera de 9 x 10, 1,8 x 10, 3,6 x 10, 7,2 x 10, etc. Si le 7 spectre que nous pouvons voir est large seulement de 3 x 10m, alors nous ne pouvons pas avoir 7 photons différents qui le créent. En fait, nous ne pouvons pas même en avoir quatre. Nous ne pouvons en avoir que deux (et l’un d’eux est juste hors du spectre).
Oui, à partir de cette analyse, il apparaît que nous devons créer toutes les cou-leurs connues à partir de photons rouges et violets uniquement. Cela va choquer même les fidèles de Goethe et de Steiner, puisque selon eux les deux couleurs primaires devraient être bleu et jaune, la couleur du Soleil et la couleur du ciel. Et, je l’admets, cela m’a choqué aussi. J’en vins à cet article m’attendant à avoir quatre photons dans le spectre : rouge, jaune, bleu et violet. Comment pouvons-nous créer toutes les couleurs juste à partir du rouge et du violet? Vert, orange et indigo sont facilement perdus, car ils sont clairement des mélanges, mais comment pouvons-nous utiliser le rouge et le violet pour obtenir du jaune ou du bleu?
Avant l’âge des ordinateurs, je ne l’aurais pas cru, mais après avoir travaillé avec Photoshop, je pense maintenant que je le comprends. Rappelez-vous que les deux tableaux de mélange des couleurs sont aujourd’hui RVB et CMJ. Rouge, vert, bleu et cyan, magenta, jaune. Pour un peintre, aucun de ces tableaux n’a de sens. En peinture, les primaires sont rouge, bleu et jaune; mais le mélange en peinture n’est pas le mélange des photons. En RVB, vous empilez le vert et le rouge pour obtenir du jaune. Si vous empilez du vert et du rouge en peinture, vous obtenez
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du gris, parce que les deux couleurs sont opposées. Vous ne pouvez jamais obtenir du jaune à partir d’un mélange d’autres couleurs.
L’étoile à six branches ou cercle des teintes de Goethe correspond aux RVB et CMJ bien mieux que les sept prismatiques de Newton. Le bleu du RVB est un bleu pourpre, par exemple, et par rouge il est bien connu que Goethe voulait dire magenta. Son bleu est un bleu cyan, et son étoile des couleurs est donc basique-ment équivalente à l’actuelle roue des couleurs du décorateur. En utilisant de la lumière colorée, nous voyons que les grands cercles externes sont RVB et les cou-leurs internes sont CMJ, avec le cyan opposé au rouge et ainsi de suite. Dans ce sens limité, nous pouvons dire que Goethe connaissait plus de choses sur la cou-leur que Newton. Pas sur la lumière mais sur la couleur. Ce n’est pas surprenant, car Goethe avait étudié la peinture. Il savait plus sur le travail des couleurs que Newton ne le sut jamais.
Tout ce problème ne commence à prendre du sens que lorsque nous différen-cions entre lumière et couleur, entre photons et couleurs. Ni Newton ni Goethe ne furent rigoureux dans leur séparation de la lumière et de la couleur, et la ri-gueur fait toujours défaut dans l’optique moderne. Nous avons des tas de discours sur la physique par rapport à la physiologie, mais la solution n’est pas dans une quelconque séparation ou distinction de cette sorte. La solution est d’examiner les photons, et personne n’a été en position pour faire cela jusqu’à présent. La théo-rie des ondes a écarté les corpuscules de Newton jusqu’au début du vingtième siècle, lorsque l’effet photo-électrique et l’effet Compton les firent revivre de fa-çon inattendue. Mais même alors, le photon fut enterré sous la ridicule dualité onde/particule et l’interprétation de Copenhague, qui interdit à quiconque de re-garder de trop près au photon. Au vingtième siècle, et jusqu’à présent, le photon a été considéré comme une particule-point, sans masse ni rayon. On ne put lui donner un spin réel dans ces circonstances, et ainsi personne ne fut à même d’ap-pliquer les maths et les mécanismes que j’applique maintenant au problème de
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la couleur et de la longueur d’onde. Les physiciens ne purent faire ce que je fais à cause de l’interprétation de Copenhague et par les maths de gauge de l’Élec-trodynamique Quantique. Bien que donner des spins au photon soit parfait pour résoudre la superposition et les problèmes de liaisons, cela constitue une menace terrible pour les maths bien établies du modèle standard. Donner au photon de la masse et du spin met en danger la plupart des manipulations mathématiquesad hocdu dernier demi-siècle, ainsi que les prix Nobel qui reposent sur ces maths, et vous pouvez donc vous attendre à ce que la physique officielle résiste à mes solutions simples jusqu’à son dernier souffle.
Répétons-le, nous avons quatre couleurs de base sur lesquelles travailler (les autres étant des mélanges), mais ces quatre couleurs sont créées uniquement par deux longueurs d’onde photoniques. Afin de voir cela plus clairement, il nous suffit de regarder la décomposition des couleurs avec une petite fente, comme le firent Newton et Goethe. La lumière parvient dans une pièce sombre à travers cette fente et est décomposée comme suit :
C’est une illustration de Goethe, mais même Newton ne la désavouerait pas né-cessairement. Newton utilisa simplement un prisme afin de réaliser une séparation supplémentaire entre le violet et le bleu ainsi qu’entre le rouge et le jaune, obte-nant de l’orange et de l’indigo. Souvenez-vous que les expériences de Newton et de Goethe étaient à peu près les mêmes : les deux utilisèrent un trou ou une fente pour faire pénétrer la lumière dans une pièce sombre (si per foramen exiguum: si à travers un petit trou). Mais Goethe montra que la répartition prismatique de Newton, incluant le vert, ne pouvait être obtenue qu’à une certaine distance du trou dans le mur. C’est ce que nous voyons sur cette illustration. Si nous nous éloi-gnons de la fente, nous obtenons un spectre différent. À une plus courte distance, nous n’obtenons pas de vert du tout.
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