Claude et Abel Gautier, hommes d affaires langrois des Caroillon de Vandeul - article ; n°1 ; vol.15, pg 113-139
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Recherches sur Diderot et sur l'Encyclopédie - Année 1993 - Volume 15 - Numéro 1 - Pages 113-139
Lionel Gallois: Claude and Abel Gautier, the Langres Businessmen of the Caroillons de Vandeul.
The recent acquisition by the Haute-Marne Archives of the personal papers of the archivist Pierre Gautier (1884-1917), who obtained the Diderot-Caroillon de Vandeul papers for his departement in 1913, provides us with an important example of the business relations which the Caroillons established in Langres. Pierre's great-grandfather Jacques-Claude Gautier (1761-1845) entered the service of Pierre Caroillon de Melville in 1782; he was responsible for the Langres coffer for the latter and then for his brother Nicolas de Vandeul, and was put in charge of the management of their local property, and of providing raw materials for and selling the produce of the Auberive and Rouelles manufactures. His son Abel (1789-1864) was successively director of a sulfuric acid factory, manager of a bank and treasurer of the Langres almshouses, and acted as the electoral agent and political representative of the député Denis-Simon Caroillon de Vandeul. The latter's increasing concentration on the Orquevaux region weakened the ties between the two families, which only came to an end, however, with the death of Diderot's grandson.
27 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1993
Nombre de lectures 137
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

Lionel Gallois
Claude et Abel Gautier, hommes d'affaires langrois des
Caroillon de Vandeul
In: Recherches sur Diderot et sur l'Encyclopédie, numéro 15, 1993. pp. 113-139.
Abstract
Lionel Gallois: Claude and Abel Gautier, the Langres Businessmen of the Caroillons de Vandeul.
The recent acquisition by the Haute-Marne Archives of the personal papers of the archivist Pierre Gautier (1884-1917), who
obtained the Diderot-Caroillon de Vandeul papers for his departement in 1913, provides us with an important example of the
business relations which the Caroillons established in Langres. Pierre's great-grandfather Jacques-Claude Gautier (1761-1845)
entered the service of Pierre Caroillon de Melville in 1782; he was responsible for the "Langres coffer" for the latter and then for
his brother Nicolas de Vandeul, and was put in charge of the management of their local property, and of providing raw materials
for and selling the produce of the Auberive and Rouelles manufactures. His son Abel (1789-1864) was successively director of a
sulfuric acid factory, manager of a bank and treasurer of the Langres almshouses, and acted as the electoral agent and political
representative of the député Denis-Simon Caroillon de Vandeul. The latter's increasing concentration on the Orquevaux region
weakened the ties between the two families, which only came to an end, however, with the death of Diderot's grandson.
Citer ce document / Cite this document :
Gallois Lionel. Claude et Abel Gautier, hommes d'affaires langrois des Caroillon de Vandeul. In: Recherches sur Diderot et sur
l'Encyclopédie, numéro 15, 1993. pp. 113-139.
doi : 10.3406/rde.1993.1228
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rde_0769-0886_1993_num_15_1_1228Lionel GALLOIS
Claude et Abel Gautier,
hommes d'affaires langrois des
Caroillon de Vandeul
Le Celui-ci 16 propriétaire légué les renversé bien Archives de accident famille mai baron éventuelles L'histoire connue1: ses 1911, désirait le par de Léonce » biens pour 10 du l'ensemble un la de mars. œuvres à château Haute-Marne, écrire cycliste meubles classement la Levavasseur, l'entrée mort Par un inédites était au voisin ouvrage et du un du début à immeubles dernier encore testament un fonds partie de du qui ami intitulé de Septfontaines philosophe en conservé Caroillon 1913, érudit, à hérita du la au La il Bibliothèque 27 département le sœur décédait alors, au décembre comte qu'il de de château (début de Vandeul, Vandeul, confia y Diderot Théodore trouverait. des octobre d'Orquevaux. nationale, de 1911, suites les partie Albert, la et «papiers publier Ducos, Haute- il de 1912). Mais, avait aux son est le
Marne, à la condition de transformer Septfontaines en musée2. L'archi-
1. Voir, entre autres, l'introduction d'Herbert Dieckmann à son Inventaire du fonds
Vandeul, Genève, Droz ; Lille, Giard, 1951, L-286 p. et son article sur «L'épopée du
fonds Vandeul» dans la RHLF (t. 85, 1985, pp. 963-977) ; l'introduction d'Anne-Marie
Couvret au Répertoire numérique de la sous-série 2 E [...] Fonds Diderot-Caroillon de
Vandeul (Chaumont, Archives départementales, 1984, 150 p.) et son article «Le fonds
Diderot-Caroillon de Vandeul des Archives départementales de la Haute-Marne»
dans La Haute-Marne et le Siècle des Lumières (Cahiers haut-marnais , n° 162, 3e trimestre
1985, pp. 92-97); enfin la présentation d'Annie Angremy, «Les manuscrits de Diderot
à la Bibliothèque nationale» (Diderot: autographes, copies, éditions, sous la direction
de Béatrice Didier et Jacques Neefs, Saint-Denis, Presses universitaires de Vincennes,
1986, pp. 23-37).
Nous remercions vivement, pour leur aide précieuse, MM. Patrick Arabeyre,
conservateur aux Archives départementales de la Côte-d'Or, et Xavier de La Selle, alors de la Marne.
2. A.D.H.M., 1 N 196, Conseil Général de la Haute-Marne [...] Procès-verbaux
de séances du Conseil, session d'avril 1913, Chaumont, 1913, pp. 242-246.
Recherches sur Diderot et sur Y Encyclopédie, 15, octobre 1993 114 LIONEL GALLOIS
viste départemental Pierre Gautier3 effectua l'inventaire des collections,
au nom du département, entre le 15 mai et le 4 juin ; les papiers Vandeul,
qui se trouvaient « dans un meuble sis dans un vestibule du premier
étage de l'abbaye de Septfontaines [...] et dans un tiroir d'une chambre
dite Chambre Mureaux», en furent naturellement exclus, comme
3. Jean-Théophile-P/erre naquit à Dijon (Côte-d'Or) le 13 janvier 1884; il était fils
de Hubert Gautier, alors sous-chef à la Direction générale de l'Enregistrement et des
Domaines à Paris, et de Jeanne-Françoise-Marie-Marthe Virely (fille elle-même d'un
notaire dijonnais et d'une descendante de René-Charles Guilbert de Pixérécourt). Il fit
ses études au lycée Théodore de Banville à Moulins, où ses parents s'étaient fixés en
1888, puis au Henri IV de Paris (année de rhétorique supérieure) ; il fut admis à
l'École des Chartes le 7 novembre 1902. Sa licence d'histoire portait sur L'ambassade
du général Aubert-Dubayet à Constantinople en 1796-1797 (1904) et sa thèse d'École
était un Catalogue des actes des évêques de Langres du VIIe siècle à 1111 (1907 ; étude
prolongée plus tard jusqu'en 1136). Pierre Gautier fut nommé archiviste paléographe
par arrêté ministériel du 8 février 1907 et, après un stage à la Bibliothèque nationale,
puis aux Archives de la Côte-d'Or, fut choisi comme archiviste de la Haute-Marne le
23 juillet 1908. Membre, puis secrétaire à partir du 9 mai 1912, de la Société d'Histoire,
d'Archéologie et des Beaux-Arts de Chaumont, il fut aussi président de la Société
d'étude des Sciences naturelles de la Haute-Marne (23 février 1913). Capitaine au 216e
régiment d'infanterie, il fut blessé au Ban-de-Sapt le 11 juin 1917 et décédait le lendemain
à l'hôpital de Saint-Dié. Il avait épousé en 1907 Alice Desage, fille d'un juge au tribunal
de Moulins. Consulter, sur sa carrière, les notices du chanoine Louis Marcel, «Pierre
Gautier, archiviste de la Haute-Marne, 1884-1917», Bulletin de la Société historique et
archéologique de Langres, n° 102, 1er août 1918, pp. 403-436; et du chanoine Joseph
Clément, Pierre Gautier 1884-1917, Moulins, Société d'émulation du Bourbonnais, 1922, 8 p.
Sur son père, Hubert Gautier (Langres, 14 avril 1848-10 avril 1939), qui fut receveur
de l'Enregistrement à Abondance (Haute-Savoie) puis à Auberive, enfin directeur de de l'Allier à Moulins, voir Joseph Royer, «Hubert Gautier», Bulletin
de la Société historique et archéologique de Langres, t. XI, 1946, pp. 290-291 . Au contraire
de son fils, mais peut-être d'après ses notes, Hubert Gautier donna plusieurs articles
et conférences sur Diderot à la Société historique et archéologique de Langres et à la
Société d'émulation du Bourbonnais: «La fille de Diderot» (S.H.A.L., 30 octobre
1925) ; « Le petit-fils de Diderot. Denis-Simon Caroillon de Vandeul, secrétaire de
légation à Berlin (du 20 nivôse au VIII au 5 brumaire an X) » conférence donnée au
IVe Congrès de l'Association bourguignonne des sociétés savantes, résumée par le
chanoine Marcel dans le Bulletin de la S.H.A.L. (n° 120, 1er juin 1927, pp. 174-176;
tiré-à-part des actes du Congrès, pp. 18-20) et publiée sous le titre «La rue Diderot à
Moulins et le petit-fils de l'encyclopédiste, Denis-Simon Caroillon de Vandeul, secrétaire
de légation à Berlin du 20 nivôse an VIII au 5 brumaire an X d'après ses lettres à sa
famille», dans le Bulletin de la Société d'émulation du Bourbonnais, t. XXXI (1928),
Mlle pp. 30-37, Volland 168-176 le 3 août et 248-256; 1759» (S.H.A.L., «Le banc de 27 Diderot septembre à Blanchefontaine 1930; publié dans et le sa Bulletin lettre à
du 15 décembre 1930, t. X, pp. 8-11) ; «Le père de Diderot (1685-1759). Son testament, sa
succession. Patrimoine d'un maître coutelier langrois vers le milieu du xvine siècle»
(S.H.A.L., 3 juin et 26 septembre 1931, 25 juin 1932; publication sous le même titre,
Moulins, Crépin-Leblond, 1933, 35 p.) ; conférence sur les conditions de détention à
Vincennes de Diderot (S.H.A.L. 11 juillet 1931); «Madame Diderot et le mariage de
sa fille » (S.H.A.L., 15 octobre 1932 ; publié sous le titre « A propos de Madame Diderot
nos et du 9_|0

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