Conscience et Inconscient. Suggestion et hypnose. États de sommeil. Interprétations psychanalytiques - compte-rendu ; n°2 ; vol.34, pg 942-953
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Conscience et Inconscient. Suggestion et hypnose. États de sommeil. Interprétations psychanalytiques - compte-rendu ; n°2 ; vol.34, pg 942-953

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Description

L'année psychologique - Année 1933 - Volume 34 - Numéro 2 - Pages 942-953
12 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1933
Nombre de lectures 23
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

XII. Conscience et Inconscient. Suggestion et hypnose. États de
sommeil. Interprétations psychanalytiques
In: L'année psychologique. 1933 vol. 34, n°2. pp. 942-953.
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XII. Conscience et Inconscient. Suggestion et hypnose. États de sommeil. Interprétations psychanalytiques. In: L'année
psychologique. 1933 vol. 34, n°2. pp. 942-953.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1933_num_34_2_29959942 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
jeunes enfants à un stimulus différé). — • Child dev ., IV, 1933P
p. 1-6.
On annonce à des enfants d'une école maternelle que quelque chose-
d'intéressant va sortir d'une boîte, mais on ne sait pas à quel moment.
On note le temps maximum pendant lequel ils fixent la boîte. La
moyenne passe de 8 secondes, vers 3 ans à 27 sec. 5, vers 6 ans. Une-
fillette de 5 ans a maintenu, exceptionnellement, une fixation,
vraiment pathologique, de plus de 16 minutes, suivie d'une fatigue-
considérable. P. G.
XII. — Conscience et inconscient. Suggestion et hypnose
États de sommeil. Interprétations psychanalytiques
1490. — R. MESSERSCHMIDT. — The suggestibility of boys and
girls between the ages of six and sixteen years (La suggestibilité
des garçons et des filles entre six et seize ans). — J. of genet. Ps.,
XLIII, 2, 1933, p. 422-437. — Responses of boys between the
ages of five and sixteen years to Hull's postural suggestion test
(Réponses de jeunes garçons entre cinq et seize ans au test de suggest
ibilité de posture de Hull). — ■ Ibid., p. 405-421.
Les variations dans le degré de suggestibilité de l'enfant avec
l'âge ont été étudiées dans deux séries de recherches. Dans la pre
mière, 11 tests, empruntés pour la plupart à Binet, ont été appliqués
à un grand nombre d'écoliers âgés de 6 à 16 ans. Il y a eu en moyenne-
452 résultats à chaque âge pour chaque test (la majorité des sujets
n'ayant pas pris part à la totalité des épreuves). A trois âges seule
ment, les garçons ont été trouvés plus suggestibles que les filles, ces
dernières au contraire ayant donné des résultats plus élevés pour les
8 autres années, soit dans 73 % des cas. Les évolutions avec l'âge
sont parallèles dans les deux cas. L'indice moyen de suggestibilité
croît manifestement de 6 à 7 ans, puis décroît jusqu'à 16 ans où il
n'a plus que 1/6 de sa valeur maxima. Dans certains tests, le max
imum de suggestibilité est tombé sur 8 ans. Ceci est également le cas
pour le test de Hull, épreuve dans laquelle on enregistre graphique
ment les déplacements oscillatoires d'un sujet au cours de suggestions
orales, et qui a fait l'objet d'une étude plus approfondie sur 194 gar
çons de 5 à 16 ans. Dans cette épreuve, les résultats de 2 observations
consécutives séparées par un bref intervalle de repos ont permis de
comparer les données du point de vue de l'intensité de la réponse
suggérée et du temps pendant lequel la suggestion agit dans les 2 cas,
et de constater que les plus grandes différences entre les 2 périodes
se rencontrent aux âges où la suggestibilité est la plus forte (le temps
de suggestion étant toujours moindre dans la deuxième période).
Quant à la courbe des réponses négatives, témoignant d'une tendance
à réagir dans un sens opposé à celui de la réponse suggérée, elle
affecte une forme exactement opposée à celle des réponses positives.
A. B.-F.
1491. — C. L. HULL, E. F. PATTEN et S. A. SWITZER. — Does;
positive response to direct suggestion as such evoke a generalized ET INCONSCIENT. SUGGESTION ET HYPNOSE O'iS" CONSCIENCE
hypersuggestibility ? (La réponse positive à une suggestion directe-
comme telle provoque- t-elle une hypersuggestibilité généralisée ?)■
— J. of gen. Ps., VIII, 1, 1933, p. 52-64.
On a prétendu' produire, en dehors des suggestions spécialement
hypnotiques, une hypersuggestibilité en état de veille. Pour savoir
si une réponse positive à une suggestion motrice facilite les réponses-
suivantes à d'autres suggestions, les A. ont testé 13 sujets suggestibles,
pendant 15 jours, identiquement grâce à un disque qui reproduisait
la voix de l'expérimentateur suggérant 2 sortes de mouvements :
baisser la tête et avancer le bras, alternés selon la formule ABBA,
soit 4 suggestions par jour, 780 en tout.
Le temps moyen des suggestions A est le même avant les deux B
et après. Deux courbes donnent les temps moyens en fonction du jour :
une pour les suggestions venant en 1er lieu, l'autre pour les secondes.
L'apprentissage finit par diminuer le temps moyen initial de plus de-
moitié ; l'écart des 2 courbes ne laisse pas place à un accroissement
de suggestibilité. G. D.
1492. — F. P. MAIOROV. — Une méthode fonctionnelle spéciale-
pour éliminer un état hypnotique stable chez les chiens (en russe).
— Tr. L. P., V, 1933, p. 147-166.
Sous l'influence de l'ambiance expérimentale 2 chiens tombèrent
en état d'hypnose. Durant 2 ans, l'auteur combattit en vain cette ten
dance, en usant de tous les moyens, mentionnés dans un article précé
dent. Un effet positif fut obtenu seulement après l'administration du
bromure. Malheureusement, il se trouva impossible de continuer-
l'application de cette méthode, en raison de l'effet toxique du remède.
Or, il se montra nécessaire de trouver une autre méthode purement
fonctionnelle pour éliminer l'état hypnotique chez les chiens d'expér
ience.
Comme le bromure éliminait l'état hypnotique en intensifiant et
en concentrant en même temps l'inhibition, il était indispensable
de remplacer ce « concentreur de l'inhibition » pharmacologique par
un autre concentreur purement fonctionnel.
L'auteur usa du procédé suivant : chaque excitation positive fut
précédée par une excitation inhibitrice (différenciation), qui fut
appliquée pendant 20 secondes. A sa suspension elle fut immédiate
ment et sans intervalle suivie d'une excitation positive, qui, elle aussi,
fut continuée durant 20 secondes et renforcée comme d'habitude,
coïncidant avec ce renforcement pendant 15 secondes. De temps en
temps durant le cours de l'expérience l'excitant différentiel fut intro
duit tout seul, ce qui avait pour but de maintenir la fonction inhibi
trice de la différenciation, car autrement, employée exclusivement
dans la combinaison avec l'excitant positif, elle avait une tendance
à se convertir en excitant positif.
Par cette méthode l'auteur réussit à éliminer l'état hypnotique
chez les 2 chiens, qui maintinrent dès lors une attitude vaillante dans
la chambre expérimentale : les rapports entre les réflexes conditionn
els devinrent normaux et même une induction positive put être
enregistrée. N. P. ■944 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
1493. — A. JENNBS. — Facilitation of response to suggestion by
response to previous suggestion of a different type (Facilitation
d'une réponse à une par une suggestion préalable a"un
type différent). — J. of exp. Ps., XVI, 1933, p. 55-82.
Les expériences faites sur des étudiants, sont de deux sortes :
suggestion d'un déplacement horizontal du bras tendu porté en
avant (le bras est maintenu sur un support qui peut tourner autour
-d'un axe vertical et on note le temps nécessaire pour qu'il se déplace
d'un certain angle) ; suggestion de sommeil donnée dans les mêmes
conditions (on note le temps nécessaire pour obtenir la fermeture
des yeux). Tantôt c'est l'une, tantôt c'est l'autre expérience qui
précède. On trouve que le deuxième phénomène est toujours facilité
par le premier et que la suggestion demande alors moins de temps
pour être efficace (surtout quand c'est le sommeil qui précède la
réaction motrice). D'autre part le temps, par l'effet de l'habitude,
décroît dans les deux types de réaction, d'une expérience à l'autre ;
il y a même un effet cumulatif des expériences consécutives au cours
d'une séance. P. G.
1494. — CLARE H. MARPLE. — The comparative susceptibility
of three age levels to the suggestion of group versus expert opinion
( Comparaison de V influence de V opinion de la co

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