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Association Évangélique d’Églises Baptistes de Langue FrançaiseCOURS :DOCTRINE 18 COURS DE FORMATION PAR CORRESPONDANCEÉLÉMENTS DE RÉPONSES.Page Ques-ObservationsLEÇON : Du baptême à la plénitude p. 79 - 124 : L’ESPRIT : FRUITS ET DONSdu man. tionsBP 1 Résumez les trois caractéristiques du fruit de l’Esprit et les conséquences pratiques qui en découlent81-89 pour le chrétien.1. Une origine surnaturelle.Il n ‘est pas le produit de l’activité de la chair (la nature humaine marquée par le péché etcaractérisée par la faiblesse) mais de l’activité divine en nous. L’homme ne peut, par sespropres forces, atteindre la perfection des vertus chrétiennes, encore moins cet ensembleharmonieux de toutes les vertus (si un seul des neuf aspects du « fruit de l’Esprit » n’est passain, le fruit tout entier est gâté). Seul l’Esprit divin peut « donner » cette qualité de vie, cecaractère épanoui, cette ressemblance au caractère même de Christ.Si le fruit de l’Esprit est un don, nous ne saurions nous en glorifier devant Dieu et devant leshommes. Nous ne pouvons que l’accueillir par la foi et dans l’humilité. Nous aurons à nousrappeler toujours que le salut, qui est grâce dans ses origines, est grâce tout au long de sondéveloppement. Après avoir commencé en comptant sur l’Esprit, il faudra ensuite prendregarde de ne pas compter sur la chair (nos possibilités, nos efforts, l’accomplissement dudevoir, l’obéissance à la loi) pour poursuivre vers la perfection (Ga 3 ...

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Association Évangélique d’Églises Baptistes de Langue Française
COURS DE FORMATION PAR CORRESPONDANCE
ÉLÉMENTS DE RÉPONSES.
COURS :
DOCTRINE 18
Page
Ques-
du man.
tions
Résumez les trois caractéristiques du fruit de l’Esprit et les conséquences pratiques qui en découlent
pour le chrétien.
1. Une origine surnaturelle.
Il n ‘est pas le produit de l’activité de la chair (la nature humaine marquée par le péché et
caractérisée par la faiblesse) mais de l’activité divine en nous. L’homme ne peut, par ses
propres forces, atteindre la perfection des vertus chrétiennes, encore moins cet ensemble
harmonieux de toutes les vertus (si un seul des neuf aspects du « fruit de l’Esprit » n’est pas
sain, le fruit tout entier est gâté). Seul l’Esprit divin peut « donner » cette qualité de vie, ce
caractère épanoui, cette ressemblance au caractère même de Christ.
Si le fruit de l’Esprit est un
don
, nous ne saurions nous en glorifier devant Dieu et devant les
hommes. Nous ne pouvons que l’accueillir par la foi et dans l’humilité. Nous aurons à nous
rappeler
toujours
que le salut, qui est grâce dans ses origines, est grâce tout au long de son
développement. Après avoir commencé en comptant sur l’Esprit, il faudra ensuite prendre
garde de ne pas compter sur la chair (nos possibilités, nos efforts, l’accomplissement du
devoir, l’obéissance à la loi) pour poursuivre vers la perfection (Ga 3.1-5).
2. Une croissance naturelle.
Comme tout « fruit », celui de l’Esprit pousse naturellement. J. Stott souligne avec beau-
coup de pertinence que si la personnalité chrétienne est d’origine surnaturelle (étant le
fruit de l’Esprit), elle est naturelle dans son développement (étant
fruit
de l’Esprit).
Ce dernier principe nous ramène à nos responsabilités (remarquons encore ce merveilleux
équilibre biblique : l’oeuvre du Dieu souverain pour et en l’homme ne se fait jamais
sans
l’homme). Puisque le caractère chrétien est un « fruit », nous devons veiller à le « cultiver »
selon les règles et la discipline qu’il nécessite. Il ne se développe harmonieusement que
dans une atmosphère saine (fréquentations, amitiés, lectures, spectacles, activités, etc.) et
nourri de l’Esprit lui-même (par la méditation de la parole qu’il a inspirée, par la fréquen-
tation de l’Église, par la pratique de la prière, etc.).
3. Une maturation progressive.
Tout processus naturel prend du temps. La « sanctification », qui est la maturation du fruit
de l’Esprit, n’échappe pas à cette règle. « L’image de Christ », la « stature parfaite de Christ »,
est au terme de cette longue et inévitable croissance, douloureuse et désespérante à cer-
tains moments.
On peut s’impatienter parfois et essayer de brûler les étapes en suivant quelque recette de
« sanctification totale », de plénitude spirituelle que beaucoup proposent aujourd’hui aux
chrétiens déçus ou insatisfaits. On peut aussi, découragé devant les lenteurs de cette matu-
ration, abandonner la lutte, se résigner à la médiocrité, ou perdre même tout espoir.
Une patience active dans l’espérance est nécessaire pour surmonter les lenteurs irritantes,
parfois les reculs ou les chutes jamais inévitables mais malheureusement toujours possibles.
Dégagez une définition (la vôtre ou celle de Stott) des dons spirituels.
Les dons spirituels sont « certaines aptitudes, données par la grâce et la puissance de Dieu, qui
qualifient des individus pour un service particulier en relation avec elles ».
LEÇON : Du baptême à la plénitude p. 79 - 124 : L’ESPRIT : FRUITS ET DONS
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Observations
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ÉLÉMENTS DE RÉPONSE
COURS : DOCTRINE 18
Page
Ques-
du man.
tions
Quelles constatations faites-vous et à quelles conclusions arrivez-vous en comparant les cinq listes de
charismes ?
Ces listes sont différentes, même à l’intérieur du même chapitre.
Ces différences peuvent suggérer que chaque liste correspondait à un contexte particulier diffé-
rent (Rome, Corinthe, Éphèse, etc.) et correspondant à des besoins spécifiques.
Ces listes ne sont pas limitatives mais indicatives. Dieu peut donner aujourd’hui pour l’Eglise des
dons qui n’étaient pas nécessaires au premier siècle. Inversement, il ne peut plus donner aujour-
d’hui des dons nécessaires aux besoins du premier siècle.
Il serait grave de figer et de codifier ce que l’Esprit, finalement, donne avec souplesse et liberté, à
qui, comme et quand il veut (1 Co 12.11).
Il n’est pas juste, par exemple, d’affirmer qu’une Église ne possédant pas les neuf dons relevés dans
une seule des cinq listes, n’est pas une Église biblique. D’autre part, l’accent indu qui est mis, dans
certains milieux, sur les dons « miraculeux » va non seulement à l’encontre des exhortations de Paul
(1 Co 14), mais il est une mainmise humaine présomptueuse, absolument inadmissible, sur le Saint-
Esprit.
Comment, personnellement, concevez-vous la relation entre la nature et la grâce, entre les dons natu-
rels et les dons spirituels ? Ces deux catégories de dons appartiennent-ils à deux domaines distincts ?
Il n’est pas juste d'opposer nature et grâce, Dieu régnant sur les deux domaines. La nature n’est
pas abandonnée au seul jeu mécanique de ses lois. Dieu contrôle autant les phénomènes de la
nature que les mouvements de la grâce. Il est le créateur et le maître de la première création
comme de la deuxième, la nouvelle. Les opposer serait tomber dans une forme de dualisme
qu’ignore la Bible.
La Bible nous apprend, en effet, que Dieu contrôle la vie de l’homme depuis sa conception, et
même bien avant puisqu’il a choisi et prédestiné ceux qu’il a aimés de toute éternité (E p 1.4; 2
Tm 1.9). Les chromosomes dont l’homme hérite de ses parents ne sont pas étrangers à l’action de
Dieu (Ps 139.13-16). Jérémie n’a pas été qualifié par Dieu pour sa tâche de prophète seulement
par des dons surnaturels au moment de son appel. Dès avant sa naissance, le créateur l’avait mis à
part en lui donnant le caractère propre à la forme de ministère qu’il devait accomplir (Jr 1.5). Paul
avait, quant à lui, la même conviction (Ga 1.15).
La liste de dons en Rm 12 contient certains dons (charismes) qui répondent à des traits de carac-
tère très naturels. La nouvelle naissance réoriente les facultés de l’homme, elle n’en crée pas for-
cément de nouvelles.
J. Stott mentionne deux lignes d’interprétation du don de parler en langues (langues intelligibles,
nationales ou langues extatiques). Il choisit la première.
Sans nécessairement adhérer à l’une ou l’autre de ces interprétations, donnez votre
réaction ou sen-
timent
personnels touchant ce don.
LEÇON : Du baptême à la plénitude p. 79 - 124 : L’ESPRIT : FRUITS ET DONS
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Observations
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