Fiches thématiques de France portrait social - édition 2009
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Description

Une trentaine de fiches thématiques présentent une sélection d'indicateurs du domaine social accompagnés de commentaires et de définitions. Des comparaisons internationales complètent l'ensemble (voir sommaire).

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Nombre de lectures 27
Langue Français

Extrait

FICHES THÉMATIQUES1 Environnement macroéconomique
L’année 2008 est marquée par un fort mique (+ 4,5 %). Enfin, pour la première fois
ralentissement de l’activité économique en depuis 1996, l’investissement des ménages,
France. Ce ralentissement s’amplifie en cours essentiellement constitué d’achats de loge-
ments neufs et de travaux d’entretien, dimi-d’année : l’activité recule à compter du
printemps et ce recul s’accentue à l’automne. nue (– 1,4 % après + 5,5 % en 2007).
En moyenne annuelle, le produit intérieur L’aggravation de la crise en fin d’année 2008
brut (PIB) aux prix de l’année précédente conduit de surcroît les entreprises à un dés-
augmente de 0,4 % après avoir progressé tockage massif qui contribue négativement
pour 0,3 point à la croissance.de 2,3 % en 2007 et 2,2 % en 2006 (figu-
res 1 et 2). Les échanges extérieurs pèsent aussi sur
La consommation des ménages, principal l’activité de 2008, mais moins fortement
soutien de la croissance française depuis dix que l’année précédente (– 0,3 point en 2008
ans, fléchit nettement. Cette décélération contre – 0,8 point en 2007). Le volume des
exportations baisse (– 0,2 % après + 2,6 %) touche l’ensemble des secteurs de consom-
mation des ménages et s’explique par un mais c’est aussi le cas de celui des importa-
ralentissement très net du pouvoir d’achat tions (+ 0,8 % après + 5,4 %).
(+ 0,6 % après + 3,1 % en 2007). 2008 est En 2008, le déficit public s’accroît : il
en effet une année de croissance modérée s’élève à 3,4 % du PIB contre 2,7 % en 2007
(figure 3). Les dépenses ont augmenté de du revenu disponible brut (+ 3,4 % après
+ 5,2 % en 2007) et d’une hausse des prix 0,4 point de PIB pour atteindre 52,7 % tandis
relativement vive (+ 2,8 % en 2008 après que les recettes ont diminué de 0,3 point à
+ 2,1 % en 2007). 49,3 % du PIB. La diminution des recettes est
L’investissement marque également le pas : à relier à la baisse des prélèvements obliga-
toires, conséquence des mesures de la loi en + 0,6 % (après + 6,5 % en 2007). Cette
décélération est particulièrement marquée faveur du travail, de l’emploi et du pouvoir
dans les secteurs des produits manufac- d’achat (TEPA). Ces prélèvements représen-
turés (+ 1,9 % en 2008 après + 9,9 %) et tent en 2008 42,8 % du PIB (après 43,2 % en
de la construction (+ 3,7 % en 2008 après 2007). Le poids de la dette publique au sens
du traité de Maastricht s’accroît en 2008 de + 9,0 %). L’investissement des administra-
tions publiques se contracte fortement en 3,6 points pour atteindre 67,4 % du PIB, soit
2008 (– 4,4 %) après une année 2007 dyna- 1 314,1 milliards d’euros. ■
Définitions
Évolutions en volume aux prix de l’année précédente : les agrégats des comptes nationaux en volume,
c’est-à-dire corrigés de l’évolution générale des prix, sont issus de comptes en volume chaînés. Pour une année
donnée, les agrégats en volume sont obtenus en enchaînant, à partir du niveau constaté en 2000, les indices
annuels d’évolution en volume calculés aux prix de l’année précédente, tenant ainsi compte de la déformation
progressive des structures économiques.
Pour en savoir plus
Aviat A., Houriez G., Mahieu R., « Les comptes de la Nation en 2008 – Un fort ralentissement de l’activité », Insee Première
n° 1236, mai 2009.
Guédès D. « Les variations de prix des produits alimentaires », Insee Première n° 1191, mai 2008.
Guyon T., Izzo P., Poiblanc B., Rodriguez E., Uteza A., Brière L. « Les comptes des administrations publiques en 2008 »,
Insee Première n° 1237, mai 2009.
Voir aussi : fiche 15, 18.
238 France, portrait social - édition 2009
ssssEnvironnement macroéconomique 1
1. Contributions à la croissance du PIB
en % et en points
4,0
3,0
2,0
1,0
0,0
-1,0 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
-2,0
Consommation Investissement Solde du commerce extérieur
Variations de stocks Produit intérieur brut (PIB)
Lecture : en 2008, l’investissement contribue pour 0,1 point à la croissance de 0,4 % du PIB
Champ : France.
Source : Insee, comptes de la Nation (base 2000).
2. Ressources et emplois de biens et services
Évolution 2008/2007 (en %) Valeurs 2008 Contribution à
(en milliards la croissance
1 2Volume Prix Valeur d’euros) du PIB en 2008
Produit intérieur brut (PIB) 0,4 2,5 2,9 1 950,1 0,4
Importations 0,8 4,0 4,8 563,8 – 0,2
Total des emplois finals 0,5 2,7 3,2 2 513,9 0,7
Consommation effective des ménages 1,1 2,6 3,7 1 409,6 0,8
dont dépenses de consommation :
3– des ménages 1,0 2,8 3,8 1 086,8 0,5
4– individualisable des administrations publiques (APU) 1,6 1,9 3,5 295,5 0,2
Consommation effective des APU 0,5 2,5 3,0 156,1 0,0
Formation brute de capital fixe (investissement) 0,6 3,9 4,5 427,2 0,1
dont :
– sociétés non financières et entreprises individuelles 2,6 2,8 5,4 224,6 0,3
– ménages – 1,4 5,5 4,1 120,9 – 0,1
– administrations publiques – 4,4 4,8 0,4 62,4 – 0,1
Variation de stocks (en contribution au PIB) – 0,3 – – 5,3 – 0,3
Exportations – 0,2 2,9 2,7 515,6 – 0,1
1. Volumes issus des comptes chaînés en base 2000 ; évolutions en volume aux prix de l’année précédente.
2. Lecture : en 2008, l’investissement contribue pour 0,1 point à la croissance de 0,4 % du PIB.
3. La dépense de consommation des ménages correspond aux dépenses que les ménages supportent directement.
4.tion individualisable des administrations publiques est celle dont les bénéficiaires peuvent être précisément définis. Elle correspond à
des prestations en nature (biens ou services) dont bénéficient les ménages (dépenses pour l’éducation et pour la santé par exemple).
Champ : France.
Source : Insee, comptes de la Nation (base 2000).
3. Dette publique et déficit public en % du PIB
Dette publique, en % du PIB Déficit public, en % du PIB
70 5,0
65 4,5
60 4,0
55 3,5
50 3,0
45 2,5
40 2,0
35 1,5
30 1,0
25 0,5
20 0,0
1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
Dette publique (échelle de gauche) Déficit public (échelle de droite)
Champ : France.
Source : Insee, comptes de la Nation (base 2000).
Fiches thématiques 2392 Démographie
erAu 1 janvier 2009, la population française le nombre de femmes d’âge fécond, entre
(métropole et départements d’outre-mer) est 15 et 50 ans, est en légère diminution. Ainsi,
estimée à 64,3 millions. En incluant les col- les taux de fécondité par âge sont en progres-
lectivités d’outre-mer (Polynésie française, sion et l’indicateur conjoncturel de fécon-
Nouvelle-Calédonie, Mayotte, Saint-Pierre- dité s’établit à 201 enfants pour 100 femmes,
et-Miquelon, Wallis-et-Futuna et les ancien- ce qui place la France en tête des pays euro-
nes îles de Guadeloupe : Saint-Martin et péens pour la fécondité (figure 3). Comme les
Saint-Barthélémy), la population de la années précédentes, l’âge moyen à la mater-
République française atteint 65,1 millions. nité augmente : il atteint 29,9 ans contre
Comme les années précédentes, la hausse de 29,8 ans en 2008. De même, les naissances
la population en France (métropole et départe- hors mariage sont toujours plus nombreu-
ments d’outre-mer) résulte en grande partie de ses : 52,5 % de l’ensemble des naissances
l’excédent naturel élevé (+ 290 000 en 2008). en 2008 contre 41,7 % il y a dix ans.
Le solde migratoire, estimé à + 76 000 person- En 2008, 273 500 mariages ont été célébrés,
nes, contribue beaucoup moins à l’augmenta- soit un nombre stable par rapport aux deux
tion de la population en 2008. dernières années. L’âge moyen au premier
erAu 1 janvier 2009, 16,5 % de la population mariage continue d'augmenter, que ce soit
a 65 ans ou plus alors que 20 ans plus tôt, pour l’homme ou la femme, mais l’écart
ce taux ne s’élevait qu’à 14,0 %. La part d’âge entre le marié et la mariée reste stable :
de cette catégorie d’âge progresse r&#

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