Psycho sociale Cours du Mercredi 1 Mars 2006
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ÆMercredi 1 Mars 2006 Cours de psychologie sociale INFLUENCES SOCIALES : La théorie de l’Elaboration du Conflit (Perez et Mugny, 1993) Théorie qui va expliquer l’ensemble des résultats qu’on observe dans le champ d’influence sociale. 1. Introduction : une typologie des situations d’influence « L’influence sociale constitue l’ensemble des processus sociocognitifs qui interviennent dans l’élaboration, le maintien, la diffusion ou la modification de systèmes de croyances lors d’interactions de nature conflictuelles » (Perez et Mugny, 1993). - Les processus sociocognitifs Univers cognitif des sujets Les activités cognitives Les processus cognitifs Les processus sociocognitifs On va partir de l’univers cognitif : ensemble des informations dont on dispose à propos de notre environnement social. Toutes les informations qui vont circuler dans l’univers où je me trouve… : idées, croyances, normes, etc. Deuxième point : les activités cognitives. Ensemble des activités qui font appel à ces informations. Permettront de comprendre les personnes qui nous entourent, créée des attentes par rapport à elles et leur comportement. Troisième point : les processus cognitifs : ce qui nous permet de traiter et sélectionner ces informations. Certaines informations seront sélectionnées et traitées, et d’autres non. Qu’est-ce qu’on va garder ou pas ? C’est le processus cognitif. Ce traitement sélectif de ...

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Mercredi 1 Mars 2006 Cours de psychologie sociale INFLUENCES SOCIALES : La théorie de l’Elaboration du Conflit (Perez et Mugny, 1993) Théorie qui va expliquer l’ensemble des résultats qu’on observe dans le champ d’influence sociale. 1. Introduction : une typologie des situations d’influence « L’influence sociale constitue l’ensemble des processus sociocognitifs qui interviennent dans l’élaboration, le maintien, la diffusion ou la modification de systèmes de croyances lors d’interactions de nature conflictuelles » (Perez et Mugny, 1993).  Les processus sociocognitifs  Universcognitif des sujets  Lesactivités cognitives  Lesprocessus cognitifs  Lesprocessus sociocognitifs On va partir de l’univers cognitif: ensemble des informations dont on dispose à propos de notre environnement social. Toutes les informations qui vont circuler dans l’univers où je me trouve… : idées, croyances, normes, etc. Deuxième point: les activités cognitives. Ensemble des activités qui font appel à ces informations. Permettront de comprendre les personnes qui nous entourent, créée des attentes par rapport à elles et leur comportement. Troisième point: les processus cognitifs: ce qui nous permet de traiter et sélectionner ces informations. Certaines informations seront sélectionnées et traitées, et d’autres non. Qu’estce qu’on va garder ou pas? C’est le processus cognitif. Ce traitement sélectif de l’information constitue un processus essentiel du développement cognitif. Processus sociocognitifs : Le traitement des informations de mon univers cognitifs ne se fait pas de manière rationnelle mais obéit à certaines règles sociales. En l’occurrence , on verra qu’on mémorise pas forcément les informations les plus importantes, mais celles qui vont nous permettre de maintenir une image positive de nous même, qui ne remettent pas en cause notre système de croyance. ÆFiske et Taylor (1995) / Mémorisation des personnes Dans cette expérience, on va décrire des personnes à des sujets. Dans chacune des descriptions, il y aura des aspects positifs et d’autres négatifs (ex : personne qui réussit ou échoue un examen). Puis quelques minutes après on leur demandera de décrire ces personneslà. On voit qu’elles ne retiennent que certaines informations. De manière générale ils retiennent mieux les informations négatives que les informations positives. Les spécialistes considèrent les informations négatives sont plus prédictives des comportements à venir que les attributs positifs. Pour une personne qui a réussit un examen, le second examen sera prédit à 50% de chance de réussite… Si on dit que la personne a échoué l’examen, le sujet va prédire à peu près 20% de chance de réussite. Les informations négatives sont pour les sujets plus prédictives que les informations positives. Ce biais de négativité fait l’objet de régulation sociale.
La personne décrite a été présenté comme soit une personne de l’endogroupe (meme groupe que le sujet) ou bien de l’exogroupe (groupe différent du sujet). (ex:personne noire ou bien blanche, ou bien un homme et une femme). Ce qu’on observe si on s’intéresse aux résultats par rapport à cette appartenance au groupe, c’est que quand la personne décrite fait partie de l’exogroupe (ex : une femme et un homme) dans ce cas là on voit que les sujets retiennent mieux les attributs négatifs que ceux positifs. Tandis que quand la personne fait partie de l’endogroupe, on va mieux retenir les attributs positifs que ceux négatifs :biais de favoritisme endogroupe. Y a bien des régulations sociales qui nous fera valoriser les membres de notre groupe et dévaloriser ceux des autres. Attribution causale : façon dont on explique le comportement d’une personne. Dans ce processus, pour expliquer le comportement d’une personne, y a deux grands types d’explications : INTERNES (qui renvoient au sujet, à la responsabilité du sujet, ex : X s’est manqué à son examen de psycho sociale, on va dire que c’est parce qu’il est bête, l’acteur est responsable de son comportement), et EXTERNES (qui renvoient plus aux circonstances, au contexte dans lequel s’est inscrit le comportement, c’est le contexte qui est responsable du comportement). ÆRoss (1977) Erreur fondamentale d’attribution Il montre qu’il existe une erreur fondamentale d’attribution: le fait est que les sujetssurestiment les attributions internes etsous estiment les attributions externes. Exemple du film « L’expérience », et d’un match de foot où des anglais se sont battus. Quand l’évènement est négatif, il y aura cette erreur fondamentale d’attribution. Quand un évènement est positif, les sujets ont plus tendance à faire de l’attribution externe. C’est pour cela que le négatif est plus prédictif, car l’on revient à l’auteur de l’acte. Si l’acteur appartient à l’exogroupe, dans ce cas on retrouve plus fortement l’erreur fondamentale pour les échecs : attribution interne. Au contraire, si l’acteur fait partie de l’endogroupe, dans ce cas il y aura du favoritisme endogroupe et l’erreur fondamentale concernera les succès : on surestimera les facteurs internes et sous estimer les facteurs externes. Si l’acteur c’est moi, je vais expliquer l’échec par des explications externes, et si c’est du positif, je vais m’attribuer le succès en négligeant les facteurs externes.
ÎInteractions conflictuelles «Une situation d’interaction c’est une confrontation entre une source d’influence (un individu isolé, un groupe, un média) et un ou plusieurs sujets cibles. Cette interaction est considérée comme conflictuelle dès lors qu’il y a une divergence de jugements entre la source d’influence et le ou les sujets cibles» (Perez et Mugny, 1993) Cette définition nous permettra de distinguer l’influence sociale, et le champ de la soumission. ÆHovland et Janis (1953)montrent que les sources compétentes ont plus d’influences que les sources incompétentes. Les sujets ont plus tendance à imiter les réponses produites par une source qu’ils estiment plus compétentes qu’eux. Ils ont mesuré ça en plaçant des sujets en situation d’examen, et des élèves ont été présentés comme étant plus compétent qu’eux, ou moins compétent qu’eux, et on voit que les sujets ont tendance à imiter les résultats de la source compétente. L’influence sociale va se traduire par des dynamiques contrastées. Ces résultats soulèvent deux questions : 1° Au niveau épistémologique :On voit que le fait qu’on se doute tous que la majorité et les meilleurs influencent plus que la minorité et les plus faibles… pas besoin de 40 ans d’études pour le comprendre. Quel est l’intérêt de savoir ce que l’on sait déjà ? 2° Retrouveton ces résultats tous les jours ?Non pas toujours, il y a des minorités qui influencent aussi. Comment peuton expliquer ça ? Æl’influence d’une source donnée dépendra de trois critères essentiels : 1)Les caractéristiques de la source d’influence: son support numérique son degré de compétence, son appartenance sociale (endogroupe ou exogroupe) 2)Les caractéristiques desindividuscibles: leur autoimage de compétence, leur appartenance sociale, sexuelle et ethnique etc. 3)Les caractéristiques de la situation dans laquelle s’exerce le rapport d’influence : les tâches d’opinion (TOP) : dans lesquelles les individus doivent prendre position par rapport à des questions socialement impliquantes. les tâches d’aptitude (TAP) : dans lesquelles les sujets doivent répondre à des questions qui permettent de mesurer leur compétence dans des domaines socialement valorisés (tests de QI par exemple). les tâches objectives nonambigues (TONA) :dans lesquelles les questions posées admettent une réponse évidente. les tâches non impliquantes (TANI) : dans lesquelles les questions posées au sujet n’ont absolument aucun enjeu, ni en terme de compétence, ni en terme d’appartenance sociale. On va pouvoir différencier ces quatre situations selon 2 dimensions : Pertinence de l’erreur, et l’ancrage sociale de la tâche. Pertinence de l’erreur : renvoit au fait qu’une tâche donnée admet une ou plusieurs réponses objectivement correctes. PERTINENCE DE L’ERREUR quand il y a une bonne réponse. NON PERTINENCE DE L’ERREUR quand il n’y a pas de bonne ou mauvaise réponse. PERTINENCE DE L’ERREUR Tâches objectives non ambigues TONA (évidence perceptive, Asch, 1951) : y a une bonne réponse, l’erreur est pertinente (mais faiblement pertinente). Tâche d’aptitude (résolution de problème) : Caractérisée par une forte pertinence de l’erreur : on va hiérarchiser des individus selon leur pertinence. Dès lors, s’il existe une bonne réponse qui permet de hiérarchiser les individus, on dira que l’erreur est pertinente, y a une bonne et une mauvaise réponse. NON PERTINENCE DE L’ERREUR Tâches d’opinion (questionnaires de valeurs, d’opinions et d’attitudes) Tâches non implicantes (paradigme de l’effet autocinétique, Shérif, 1935): tous les sujets sont victimes d’une illusion perceptive: personne ne peut voir cette bonne réponse, y a pas d’échelle qui va nous permettre de hiérarchiser les individus selon leur réponse.
Deuxième dimension : ancrage social de la tâche. Les réponses produites par les sujets sont déterminées par une appartenance sociale, groupale. C’est ça qui va déterminer le type de réponse. TACHES NON ANCREES SOCIALEMENT 1.taches objectives non ambigues Le fait de connaître la bonne réponse ça traduit pas l’appartenance à un groupe. 2. Taches non impliquantes. TACHES SOCIALEMENT ANCREES 1.Tache d’aptitude : deux raisons : 1) les aptitudes vont déterminer le parcours scolaire, d’une manière générale. En déterminant le parcours scolaire elles vont donner la position de dominant ou dominé dans la société. Ca dépend d’où on vient aussi : y a une régulation sociale qui fait qu’on va retrouver différents groupes sociaux dans ces différentes taches d’aptitude. 2.Taches d’opinion : Nos opinions vont différer selon notre appartenance à tel ou tel groupe social. 2. Les dynamiques d’influence sociale dans les tâches non impliquantes (TANI) 2.1 L’expérience princeps de Shérif (1935) sur la normalisation. RESUME : Effet auto cinétique : placé dans le noir avec un point lumineux, on a tendance à voir un point qui bouge alors qu’il ne bouge pas. Shérif demande de dire s’il bouge beaucoup ou pas. En isolé, puis en groupe. Puis D’abord en situation de groupe, puis en situation isolée. 1ere variable : amplitude des variations observées par un même sujet. 2eme variable : dispersion inter individuelle. Entre un sujet A et B l’amplitude de variation de leur réponse. Enfin, la dispersion inter groupe : l’amplitude des variations observées faite par des groupe de sujets différents. ÆQuand les sujets débutent en isolé, puis en groupe : On voit qu’enisolé, y a une faible dispersion intra individuelle des réponses , chacun élabore une norme. Si on compare les réponses par deux sujets en situation isolée :forte dispersion inter individuelle des réponses, faible dispersion intra individuelle. Ensuite, en situation degroupe: très rapidement, les réponses des sujets convergent : abandonnent la norme élaborée individuellement, et converge vers une même norme de groupe. Forte dispersion inter groupe. Les normes groupales seront spécifiques à chaque groupe qui élabore sa norme. ÆQuand les sujets commencent en groupe , puis en isolé : En groupe, très rapidement, y a de la convergence inter individuelle. En isolé, on observe que la dispersion inter individuelle des sujets reste faible. ÎDeux formes d’influence : 1)Influence manifeste : superficielle car observée uniquement en présence du groupe 2)Influence latente : Réelle et profonde car observée même en l’absence du groupe. Æl’interprétation de Shérif en termes de réduction de l’incertitude : il interprète ces résultats en partant du principe que l’incertitude des sujets par rapport à la validité de leur réponse, est une caractéristique essentielle. Selon lui, les sujets, pour réduire cette incertitude ne dispose pas d’indice objectif qui leur permettra de dire que telle ou telle réponse est meilleure qu’une autre. Les sujets vont se baser sur les réponses produites par les autres. Les gens considèrent qu’une réponse est d’autant plus valide qu’elle est partagée par un plus grand nombre de personne. 2.2. L’interprétation sociocognitive de Petty & Cacioppo ( 1986 )
 Convergence endogroupe : Un individu donné converge vers les
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