Sept générations d exécuteurs, 1688-1847 ; mémoires des Sanson
446 pages
Français

Sept générations d'exécuteurs, 1688-1847 ; mémoires des Sanson

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y MEMOIRES SANSON TOME PREMIER D'EXÉCUTEURSSEIT GÉNÉRATIONS -1688 1817 MEMOIRES DES TSANSON >ns KN on Di'.i:. rekiges et piblie H. SANSON ŒUVRES DE LA COIK It E 1> A Is I »ANCIEN EXK.CITE IR DES HAUTES —JosHUA. Vois-tu, Gilbert, l'IioiHHie qui sait le mieux riiistoire de ce tem|is- guiclietierci, c'est le de la Tour de Londres. Simon Renard.— Vous vous trompez, mon maître, c'est le bourreau ! Victor —Hugo. Mark Tiidor, journée I, scène 11. PARIS DUPRAY DE LA MAHÉRIE ET C% ÉDITEURS 1414, RUE D'ENGHIEN, 18G2 ^1 v;.Nl5tS74 INTRODUCTION marsLe 18 1847 je rentrais chez moi fati- , d'unegué de ces longues promenades dans lesquelles je ne cherchais que les endroits so- rêverieslitaires pour ensevelir mes tristesy et l'obsession esprit. J'avaisconstante de mon à peine franchi le seuil de l'hôtel, et ki 6 INTKODLC il»»' vieille grille, qui s'ouvrait si rareineiit, re- tombait de tout son poids , en grinçant sur ses gonds' rouilles, quand le concierge mo remit une lettre. Je reconnus de suite ce large pli et ce large sceau dont l'aspect m'avait tou- fait frissonnerjours d'épouvante et de dou- leur; je pris en tremblant le message, et, ni'attendant à trouver un de ces ordres fu-y nèbres auxquels ma terrible consigne me faisait un devoir d'obéir, je montai pénible- ment les marches du perron de mon hôtel.

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yMEMOIRES
SANSON
TOME PREMIERD'EXÉCUTEURSSEIT GÉNÉRATIONS
-1688 1817
MEMOIRES
DES
TSANSON
>ns KN on Di'.i:. rekiges et piblie
H. SANSON
ŒUVRES DE LA COIK It E 1> A Is I »ANCIEN EXK.CITE IR DES HAUTES
—JosHUA. Vois-tu, Gilbert, l'IioiHHie
qui sait le mieux riiistoire de ce tem|is-
guiclietierci, c'est le de la Tour de
Londres.
Simon Renard.— Vous vous trompez,
mon maître, c'est le bourreau !
Victor —Hugo. Mark Tiidor,
journée I, scène 11.
PARIS
DUPRAY DE LA MAHÉRIE ET C% ÉDITEURS
1414, RUE D'ENGHIEN,
18G2^1
v;.Nl5tS74INTRODUCTION
marsLe 18 1847 je rentrais chez moi fati-
,
d'unegué de ces longues promenades dans
lesquelles je ne cherchais que les endroits so-
rêverieslitaires pour ensevelir mes tristesy
et l'obsession esprit. J'avaisconstante de mon
à peine franchi le seuil de l'hôtel, et ki6 INTKODLC il»»'
vieille grille, qui s'ouvrait si rareineiit, re-
tombait de tout son poids , en grinçant sur
ses gonds' rouilles, quand le concierge mo
remit une lettre.
Je reconnus de suite ce large pli et ce
large sceau dont l'aspect m'avait tou-
fait frissonnerjours d'épouvante et de dou-
leur; je pris en tremblant le message, et,
ni'attendant à trouver un de ces ordres fu-y
nèbres auxquels ma terrible consigne me
faisait un devoir d'obéir, je montai pénible-
ment les marches du perron de mon hôtel.
Arrivé dans mon cabinet, je rompis avec
désespoir ce pli ftxtal qui devait renfermer
quelque mission de mort remplir; j'ouvrisà
la lettre :
IIC ÉTAIT MA RÉVOCATION
Un sentiment étrange et indéfinissable
s'empara de moi. Je relevai les yeux sur les
portraits de mes ancêtres; je parcourus toutes
ces figures sombres, méditatives, sur lesquelles
se lisait qui avait jusque-cette même pensée
là flétri mon rei^cardai monexistence : ie

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