T. W. Rhys Davids : Dialogues of theBuddha - article ; n°1 ; vol.1, pg 143-144
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Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient - Année 1901 - Volume 1 - Numéro 1 - Pages 143-144
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Publié le 01 janvier 1901
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Langue Français

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A. F.
T. W. Rhys Davids : Dialogues of theBuddha
In: Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient. Tome 1, 1901. pp. 143-144.
Citer ce document / Cite this document :
F. A. T. W. Rhys Davids : Dialogues of theBuddha. In: Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient. Tome 1, 1901. pp. 143-
144.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/befeo_0336-1519_1901_num_1_1_994— - 143
Sociologique, 2e et 3e années (1897-1899). — Paris. F. Alcan, 4898 L'année
et 1899, in- 8°, VI — 596 et 618 pages.
Le second volume de cet utile recueil, dirigé par M. Durkheim, professeur à l'Université de
Bordeaux, égale, s'il ne le dépasse, le premier par la richesse de l'information et l'excellence de
la méthode. Il contient deux mémoires originaux: /° De la definition des phénomènes rel
igieux, par M. Durkheim; 2° Essai sur la nature et la fonction du sacrifice, par MM. H.
Hubert et M. Mauss. Le travail de M. Durkheim se distingue, comme toujours, par une exquise
sincérité de pensée et une admirable lucidité d'exposition. La définition qu'il propose pour les
phénomènes religieux est celle-ci : « Les phénomènes dits religieux consistent en croyances
obligatoires connexes de pratiques définies qui se rapportent à des objets donnés dans ces
croyances. » Cette définition est la conclusion d'une analyse très bien faite. Je ne ferai qu'une
remarque de détail. M. D. dit (p. 9): « 11 y a des religions d'où toute idée de dieu est absente.
Tel est le bouddhisme... » Prévoyant une objection, il ajoute (p. 11): « Sans doute, comme les
bouddhistes du Nord, certains Jaïnistes revinrent à une sorte de déisme ; le Jina fut comme
divinisé, mais ils se mettaient ainsi en contradiction avec leurs écrivains les plus autorisés. »
Cela est vrai, mais entre la croyance populaire et la théorie des « autorisés », quel
est le fait vraiment sociologique? J'incline à croire que le dogme promulgué par les docteurs
graves n'a eu ni beaucoup d'extension ni beaucoup de durée. Je puis dire en tous cas qu'en
Indo-Chine, malgré la présence d'un clergé et les livres canoniques, le Bouddhisme populaire est
un déisme parfaitement caractérisé. Le mémoire de MM. Hubert et Mauss est d'une lecture un
peu laborieuse; mais il est solide et nourri de faits. Il prend pour point de départ le sacrifice
hindou comparé avec les usages grecs et hébraïques et expose à quelles idées fondamentales
correspondent les rites.
Le troisième volume contient trois mémoires (Ratzel, Le Sol, la Société et l'Etat ; Richard,
Les Crises sociales et la Criminalité; Steinmetz, Classification des types sociaux) qui se rap
portent moins directement à l'objet de nos études.
Le reste des volumes est une revue critique des ouvrages parus dans l'année qui touchent de
plus ou moins près à la sociologie. Ils sont répartis en sept sections : 1° Sociologie générale,
par MM. Bougie et Parodi ; 2« Sociologie religieuse, par MM. Hubert et Mauss ; 3° Sociologie
morale et juridique, par MM. Lapie, Durkheim, Fauconnet, J. Lévy et Stickney; 4°
criminelle, par M. Richard ; 5« Sociologie économique par M. Simiand ; 6° Morphologie
sociale, par M. Durkheim ; 7° Divers.
Nous ne pouvons que souhaiter un succès toujours grandissant à une publication qui a déjà
beaucoup fait pour le bon renom d'une science que tant de charlatans travaillent d'autre part à
déconsidérer.
L. F.
T. W. Rhys Davids, dialogues of the Buddha, traduits du pâli (Sacred Books
of the Buddhists, t. H), Londres, 1899, 1 vol. in-8% XXIV-330 pages.
Ce volume est le second — le premier, paru en 1895, était la traduction de la Jâtaka-Mâlâ par
M. Speyer — de la collection des « Livres sacrés des Bouddhistes », entreprise par feu Max Millier
après que celle des « Livres sacrés de l'Orient » se fut close sur son cinquante-et-unième tome.
l'adjectif démonstratif ay n'est pas nécessaire pour que les substantifs pronominaux comme
ông, anh, etc., désignent la troisième personne : ông di, « allez-y, Monsieur », ou « Mons
ieur y va, il y va » ; — p. XXUI, l'emploi des particules imperatives, surtout de hây, est
très rare dans la langue du peuple ; — à proprement parler, le passif tel qu'on l'entend dans
la syntaxe française n'existe pas en annamite. — — 144
On sait que cette nouvelle série paraît sous le patronage de S. M. Chulâlaùkarana, roi de
Siam. Il est à espérer que la mort récente de son célèbre éditeur n'en interrompra pas le
cours. Du moins la contribution que vient d'y apporter l'éminent pâlisant de Londres ne rend-
elle que plus désirable sa continuation. Elle met en effet à la disposition des lecteurs européens
une version anglaise des treize premiers Sullantas de la « Collection des longs dialogues »
c'est-à-dire justement le contenu du premier volume du Dig ha Nikàya publié en 1890 par
MM. P>bvs Davids et E. Carpenter. [Nous nous trouvons ainsi en posséder à la fois une bonne
édition et une traduction autorisée, bienfait inestimable pour les étudiants.
Dans sa préface, qu'il s'est plu à dater pieusement de « Nâlandâ », M. li. D. résume, avec
la compétence et la chaleur d'un moderne Buddhaghosa, tous les arguments et les témoignages
qui militent en faveur de l'antiquité et de l'authenticité du canon pâli. Que ce pitalca soit origi
naire de l'Inde septentrionale et, en majeure partie, antérieur à Açoka, c'est ce qu'à tout le
moins il n'eat pas absurde de supposer; c'est même, allant plus loin, ce que M. II. D. estime le
plus vraisemblable, et nous le suivrons volontiers jusque-là. Outre cette préface générale,
M. B. D. a encore profité, à propos de chaque suttunla, des introductions qu'il y a jointes, pour
traiter des points particuliers que soulève Je texte. Quelques-unes de ces études, sur la question
de la caste, de l'agnosticisme bouddhique, de l'ascétisme et du monachisme indiens, etc., sont
de petits chefs-ď œuvres de fine critique. Toutefois nous restons mal persuadés qu'une veine
d'humour à froid et d'ironie socratique circule sous la sèche et monotone répétition des formul
es d'école et des enumerations mnémotechniques qui forment toute la trame de ces « dialo
gues » du Buddha.
A. F.
A. Grunwedel. Mythologie du Bouddhisme au Tibet et en Mongolie, Paris et
Leipzig, 1900; 1 vol. in. 8°, XXXIV. — 247 pages et 188 illustrations.
M. Grunwedel, qui s'est fait en Allemagne une spécialité de l'étude de l'art bouddhique,
vient de publier un volume des plus intéressants sur la mythologie ou, plus exactement, l'ic
onographie de la religion des lamas. Son livre est moins un mémoire technique qu'une œuvre
de haute vulgarisation : ce n'est pas nous qui J'en blâmerons, bieu au contraire. La tâche lui
était d'ailleurs facilitée par la nature même de son sujet. Si le panthéon tibétain est le plus vaste
du monde, il en est aussi le mieux ordonné. Des générations de moines imagiers, artistes doublés
de théologiens, ont travaillé à classer, hiérarchiser, stéréotyper chaque personnage. C'est pro
prement Je paradis de l'iconographe : nul ne s'y meut plus à l'aise que M. G. 11 étudie tour à
tour, selon la division consacrée : 1° le clergé, saints, lamas ou magiciens ; 2° les étranges
divinités tutélaires (Yi-dam), bien connues par leur mystique et montrueuse obscénité; on sait
qu'elles sont toujours représentées comme sexuellement unies à leur énergie féminine ou çakli;
'S0 les Buddhas, bien rares et évidemment détrônés dans la piété des fidèles par des dieux
moins sourds aux prières humaines, et les imnombrables Bodhisattvas que distinguent entre eux
un attribut, une couleur ou une monture caractéristiques ; 41-1 les divinités féminines, surtout l'infi-
niment gracieuse Tara, la grande déesse du Bouddhisme, et les épouvantables sorcières que sont
au contraire les Dakinîs ; 5° les non moins horribles Dharmapàlas ou protecteurs de la religion ;
et 6° enfin les divinités secondaires, bons génies ou démons, d'origine locale ou indienne. Des
notes copieuses et un index complètent le volume. Quant aux illustrations, elle ont été fournies
à profusion par la superbe collection Jamaïque du prince H. Oukhtomsky, l'ancien compagnon
de voyage du tzar (alors tzarévitch) en Orient : en fait cette colle

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