Traité de paléontologie végétale, ou, La flore du monde primitif dans ses rapports avec les formations géologiques et la flore du monde actuel. Avec un atlas de 100 ì.e. 110 planches grand inquarto lithographiées
978 pages
Français

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TRAITÉ PALÉONTOLOGIE VÉGÉTALE. II. :// '# TRAITÉ PALÉONTOLOGIE VÉGÉTALE . ou MONDE PRIMITIFLA FLORE DU RAPPORTSDANS SES LES FORMATIONS GEOLOGIQUESA'^EG ET DU MONDE ACTUELLA FLORE ^V. PH. SCHIMPER PlorkSStlS DE CCOLOGI£ k LA FACILTK DES SCIEKCIS ET OIIECTSCI DO HlStE DUlSTOIkE MlICttLLE DE tTIASIOCKG MEaitS COttESrOXDAMT• l'iMSTITCT BE riA;«CE (ACAOLMIE DES SCIEXCES LISIOKXE DE PBIIADELPHK ETC.DES ACADÉMIES DE MCNICB, DE , , AVEC ON ATLAS DE 110 PLANCHES GRAND IN-QUARTO LITHOGRAPHIEES. IlLe présent de la terre irest que la conséquence de son passé, et cela aussi bien pour le règne organique «que pour le règne inorganique. Gtolog. etpaléont., 345.A. D'ARCHIAC, p. .OM.S.O.. ^^ ^1 t- 5 PARIS l3 J. B. BAILLIÈRE et FILS LIBRAIRES DE L'ACADÉMIE DE MÉDECINE rue Haulefeuille, près le boulevard Saint-Germain.19, Londres Madrid | BAILLIÈRE, TINDALL AND COX DAILLY-BAILLIÈRE | CARLOS 1870-1872 STKAaJJOUliG, TiTi'OOUArmK DE G. SILBEUMANN. Ss t.z ' TRAITE 0* t ^ r PALEONTOLOGIE VEGETALE DEUXIÈME PARTIE. SPÉCIALE DES VÉGÉTAUXHISTOIRE NATURELLE FOSSILES. SECOND SOUS-EMBRANCHEMENT. ACOTYLÉDONÉES ACROGÈNES. V.CLASSE LYCOPODINÉES. monde actuel qui appartiennent classeLes végétaux du à cette été divisés, suivant l'isomorphisme ou l'hétéromorphisme desont sporules, en deux familles (peut-être à tort!) : en Ly-ordres ou copodiacées, avec Lycopodium, Tmesipteris, Psilotum,les genres Phylloglossum, et en Sélaginellées, avec les genres Selaginella et Isoëtes.

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TRAITÉ
PALÉONTOLOGIE VÉGÉTALE.
II.
://'#TRAITÉ
PALÉONTOLOGIE VÉGÉTALE
. ou
MONDE PRIMITIFLA FLORE DU
RAPPORTSDANS SES
LES FORMATIONS GEOLOGIQUESA'^EG
ET
DU MONDE ACTUELLA FLORE
^V. PH. SCHIMPER
PlorkSStlS DE CCOLOGI£ k LA FACILTK DES SCIEKCIS ET OIIECTSCI DO HlStE DUlSTOIkE MlICttLLE
DE tTIASIOCKG
MEaitS COttESrOXDAMT• l'iMSTITCT BE riA;«CE (ACAOLMIE DES SCIEXCES
LISIOKXE DE PBIIADELPHK ETC.DES ACADÉMIES DE MCNICB, DE , ,
AVEC ON ATLAS DE 110 PLANCHES GRAND IN-QUARTO LITHOGRAPHIEES.
IlLe présent de la terre irest que la conséquence de
son passé, et cela aussi bien pour le règne organique
«que pour le règne inorganique.
Gtolog. etpaléont., 345.A. D'ARCHIAC, p.
.OM.S.O..
^^
^1 t- 5
PARIS l3
J. B. BAILLIÈRE et FILS
LIBRAIRES DE L'ACADÉMIE DE MÉDECINE
rue Haulefeuille, près le boulevard Saint-Germain.19,
Londres Madrid
|
BAILLIÈRE, TINDALL AND COX DAILLY-BAILLIÈRE
| CARLOS
1870-1872STKAaJJOUliG, TiTi'OOUArmK DE G. SILBEUMANN.
Ss
t.z' TRAITE
0*
t
^ r
PALEONTOLOGIE VEGETALE
DEUXIÈME PARTIE.
SPÉCIALE DES VÉGÉTAUXHISTOIRE NATURELLE
FOSSILES.
SECOND SOUS-EMBRANCHEMENT.
ACOTYLÉDONÉES ACROGÈNES.
V.CLASSE
LYCOPODINÉES.
monde actuel qui appartiennent classeLes végétaux du à cette
été divisés, suivant l'isomorphisme ou l'hétéromorphisme desont
sporules, en deux familles (peut-être à tort!) : en Ly-ordres ou
copodiacées, avec Lycopodium, Tmesipteris, Psilotum,les genres
Phylloglossum, et en Sélaginellées, avec les genres Selaginella et
Isoëtes. Toutes ces plantes sont herbacées, de dimensions petites
ou médiocres; quelques Lycopodium seulement sont suffrutes-
cents un assez grand nombre Selaginella n'excèdent pas les; de
dimensions de certaines Hépatiques, dont ils partagent le port et
le genre de vie. Le Phylloglossum ressemble à première vue à
un petit Ophioglossum, Jon-et les Isoëtesréunissent au port d'une
d'une Selaginella.cée ou Cypéracée le mode de fructification des
Les Lycopodiacées fossiles, par contre, comprennent de nom-
breuses espèces arborescentes, dont les unes se rattachent direc-
ScuiMPEi.— Paléont. végét. II— I2 CRYPTOGAMES OU ACOTYLÉDONEES.
tement aux Lycopodiacées vivantes, mais dont les autres repré-
analoguessentent des types sans immédiatsdans la flore actuelle :
quitels sont les Sigillariées, forment un ordre à part, établissant
peut-être lepassage entre les Cryptogames vasculaires et les Gym-
nospermes.
La tige des Lycopodinées , à l'exception de celle très-courte
et presque bulbiforme des fsoëtes et de celle des Phylloglossum,
plus ou moins ramifiée, cylindrique ou aplatie,est surtout dans
les espèces rampantes. La ramification est toujours l'eifet d'une
véritable dichotomie provenant de la division de la cellule végé-
tative terminale, et par conséquent la valeur morphologique de
ces rameaux est la même, quoique leur développement relatif soit
très-différent. Dans le cas où l'on distingue une tige principale
et des rameaux en apparence secondaires ou axillaires, la pre-
mière est produite par la succession alternante des branches
provenant de la dichotomie, et qui prennent un développement
vigoureux que la série correspondante : c'est qu'onplus ce ap-
pelle un sympodium.
Les faisceaux vasculaires qui occupent l'axe de la tige des
Selaginella sont aplatis, formés extérieurement de fibres spi-
très-étroites, intérieurement de gros vaisseaux scala-ralaires et
riformes ces faisceaux vasculaires, placés parallèlement les uns;
aux autres quand il en a plusieurs , sont ordinairement en-y,
larges méats intercellulaires le reste du tissu de latourés de ;
formé d'un parenchyme plus ou moins lâche, resserrétige est
vers l'intérieur. Les faisceaux vasculaires, qui partent de la sur-
faisceaux axiles et se rendent dans les feuilles, sontface des
simples et formés de fibres spiralées ou rayées. Dans les Lyco-
dans un cylindre depodium, les faisceaux vasculaires sont réunis
serré et lames vasculaires sontparenchyme assez solide, et les
séparées les unes des autres par des cellules poreuses vasiformes.
Psilotum et Tmesipteris, les bandelettes vasculaires for-Dans les
ment un cylindre continu autour d'un parenchyme médullaire
cette forme cylindre qui propre. laaxile. C'est de paraît être à
plupart des tiges fossiles rapportées à la classe des Lycopodi-

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