Typologie de l Épipaléolithique (Mésolithique) franco-belge - article ; n°1 ; vol.65, pg 335-364
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Description

Bulletin de la Société préhistorique française - Année 1968 - Volume 65 - Numéro 1 - Pages 335-364
30 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1968
Nombre de lectures 33
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Extrait

Dr J.-G. Rozoy
Typologie de l'Épipaléolithique (Mésolithique) franco-belge
In: Bulletin de la Société préhistorique française. 1968, tome 65, N. 1. pp. 335-364.
Citer ce document / Cite this document :
Rozoy J.-G. Typologie de l'Épipaléolithique (Mésolithique) franco-belge. In: Bulletin de la Société préhistorique française. 1968,
tome 65, N. 1. pp. 335-364.
doi : 10.3406/bspf.1968.4156
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bspf_0249-7638_1968_hos_65_1_4156Bulletin de la Société préhistorique française, Tome LXV, 1968.
Typologie
de l'Épipaléolithique (Mésolithique)
franco-belge
PAR
le Dr J.-G. ROZOY
Introduction
Le renouvellement et l'approfondissement des études sur l'Epi
paléolithique (« Mésolithique ») supposent la prise en considéra
tion de la totalité de l'outillage et l'utilisation des méthodes statis
tiques créées par F. Bordes. Cette façon de procéder exigeait non
seulement une mise au point systématique du vocabulaire, comme
la nécessité s'en était présentée à Mme D. de Sonneville-Bordes et
M. J. Perrot pour le Paléolithique supérieur il y a quinze ans, mais
aussi l'identification et la classification de groupes d'outils dont
les caractères communs n'étaient pas encore apparus, et qui étaient
dispersés dans diverses catégories, voire même aux déchets. C'est
à cette tâche que je me suis appliqué tout d'abord, avec l'aide active
et désintéressée de M. Raoul Daniel qui m'a ouvert ses inestimables
collections (séries intégrales), m'a prodigué ses conseils et ses
encouragements, a bien voulu collaborer à la rédaction de mon
premier article de typologie et a tenu à exécuter lui-même la plupart
des dessins illustrant les articles suivants, dont le texte a bénéficié
également de maint avis. Dès la première année de ce travail les
précieuses séries typologiques de M. Vignard et celles plus récentes
de M. Parent ont été mises à contribution, ainsi que les conseils de
M. Hinout. En janvier 1966 se constituait le Groupe d'Etude du
Mésolithique (Cl. Barrière, R. Daniel, H. Delporte, M. Escalon de
Fonton, R. Parent, abbé J. Roche, docteur J.-G. Rozoy, J. Tixier,
E. Vignard) qui s'attachait rapidement aux traditionnels microlithes
« géométriques », dont la systématisation fera l'objet d'un import
ant article dans ce même Bulletin. Dès lors le travail se poursuivait
sur deux plans simultanés, d'une part au sein du G.E.M. devenu
entre temps G.E.E. (Groupe d'Etude de l'Epipaléolithique), pour
des définitions précises et très élaborées, établies en commun à l'i
ntérieur de groupes déjà définis : segments de cercle, triangles,
trapèzes ; et sur un plan personnel, d'autre part, pour l'identifi
cation des autres groupes d'outils et la systématisation de leurs
types. De la sorte étaient conciliés les avantages du travail indi
viduel (rapidité) avec ceux du travail collectif (rigueur). Il n'est
que juste d'ailleurs de souligner que le travail « individuel » a
largement bénéficié des contacts noués au sein du G.E.E. dont tous 336 SOCIÉTÉ PRÉHISTORIQUE FRANÇAISE
les membres m'ont reçu, m'ont conseillé, m'ont souvent obligé à
réexaminer certains points ou à en préciser d'autres. Je dois égal
ement beaucoup à M. Destexhe ainsi qu'à MM. Champagne, Espi-
talié et Péron et aux Conservateurs de divers Musées français et
belges, au Prof. H. -G. Bandi de Berne et à M. Clément Marolle,
mon dessinateur bénévole.
Il serait dès maintenant possible de constituer un ouvrage
complet de typologie de l'Epipaléolithique franco-belge en réunis
sant des études publiées successivement au Bulletin de la S. P. F.,
la première par M. Daniel et moi-même, d'autres sous ma signature
(mais avec beaucoup de dessins de MM. Daniel et Marolle) et celle
sur les microlithes géométriques, qui est due au travail collectif
du G.E.E. Seuls manqueraient sans doute à cet ensemble quelques
types ou sous-types du Tardenoisien ou du Sauveterrien, spéciaux
à des régions que les membres du G.E.E. n'ont pas encore eu
l'occasion d'étudier, et de l'Arudien. Pour laisser à chacun la respons
abilité de ses opinions, il a été jugé préférable de ne pas réunir
dans un même volume le travail d'un seul et le travail collectif.
Aussi la brochure à laquelle ces pages serviront d'introduction ne
comprendra-t-elle rien au sujet des microlithes « géométriques »
(segments, triangles, trapèzes) pour lesquels le lecteur se reportera
au travail du G.E.E. qu'il pourra obtenir séparément. J'ajouterai
seulement à ce sujet est à mon avis indispensable de relever
séparément les microlithes pygmées, c'est-à-dire dont la plus
grande dimension n'excède pas 2 cm, limite arbitraire qu'il y a
intérêt à uniformiser au plus tôt pour faciliter les comparaisons.
A mon sens, le triangle de Fère doit être classé avec les armatures
de type danubien et le triangle de Coincy les pointes
triangulaires.
Enfin, si le terme de « parage » était certainement mal choisi
(puisqu'il évoque une modification des faces et non des bords),
l'expression malencontreusement adoptée par la majorité du G.E.E. :
« retouche Montbani » ne peut que créer des confusions cons
tantes avec les lames et lamelles Montbani que j'ai définies l'an
dernier, et je me refuse à l'employer, ayant d'ailleurs la priorité
pour mon sens. J'utiliserai donc « bordage » et « lamelle bordée » remplacer « parage » et « lamelle parée » et avec le sens
précédemment défini pour ces termes.
Pour une exposition se rapprochant le plus possible de celle
adoptée dans la liste-type, les articles constituant cette typologie
devraient se trouver dans l'ordre suivant :
Dr Rozoy. — Essai d'adaptation des méthodes statistiques à l'Epipaléolithique
(« Mésolithique »). Liste-type provisoire et premiers résultats. Bull. S. P. F., 1967,
n° 1, pp. 209-226.
Dr Rozoy. — Typologie de l'Epipaléolithique franco-belge : Outils communs,
Lamelles à bord abattu. Bull. S.P.F., 1968, n° 1 (ci-après).
R. Daniel et Dr Rozoy. — Divers types d'armatures tardenoisiennes à base
non retouchée. Bull. S. P. F., 1966, n° 2, pp. 251-261.
G.E.E. — (Cl. Barrière, R. Daniel, H. Delporte, M. Escalon de Fonton, R. Parent,
abbé J. Roche, docteur J.-G. Rozoy, J. Tixier, E. Vignard). Les microlithes géomét
riques de l'Epipaléolithique ou Mésolithique. Bull. S.P.F., à paraître. SOCIÉTÉ PRÉHISTORIQUE FRANÇAISE 337
Dr Rozoy. — Typologie de l'Epipaléolithique franco-belge : Pointes tardenoi-
siennes à base retouchée, Pointe de Sauveterre, Pointes à retouches couvrantes, l
amelles Montbani. Bull. S.P.F., 1967, pp. 227-260.
Dr Rozoy. — L'étude du matériel brut et des microburins dans l'Epipaléoli
thique (« Mésolithique ») franco-belge. Bull. S.P.F., 1968, n° 1 (ci-après).
Quelques modifications de détail ont été apportées à la liste-type
depuis sa première publication provisoire sans que soient changés
de façon importante l'ordre, les limites ni la consistance des
groupes : les premiers graphiques publiés demeurent donc utili
sables. Le grattoir denticulé a été individualisé sous le n° 10, ce qui
décale les numéros suivants jusqu'au n° 16. L'éclat mince grignoté,
trop rare, a été réuni aux éclats minces retouchés. Au n° 20 les
zinken et le pointeau s'effacent sous la dénomination plus générale
de tarauds. Les lames à retouches distales (n° 29) et les lamelles
à retouches distales (n° 45) sont indifféremment à retouches obli
ques ou transversales. Les lames à retouches régulières (n° 30)
peuvent être à retouche partielle ou totale. La modification la plus
importante intéresse les lamelles à bord abattu (voir plus loin l'ar
ticle les concernant). Il est apparu en effet que cette dénomination
technologique est une source de confusion parce qu'elle reco

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