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Communiqué de presse Automne 2008 La Bretagne engagée dans le développement durable Gestion du littoral, énergies marines, écoconstruction… La Bretagne, comme toute autre région du monde, constate les effets du réchauffement climatique. Victime en mars 2008 d’une tempête qui a causé des dégâts sans précédent le long de ses côtes, elle s’inquiète de voir le niveau des eaux monter en divers points du littoral. S’appuyant sur son Agenda 21, la Région s’est engagée à lutter contre les effets du changement climatique dans différents domaines d’action : la gestion des zones côtières, les énergies marines, l’éco-construction ou encore les transports ferroviaires.La mer a gagné du terrain le 10 mars dernier sur l’île de Sein (Finistère) mais aussi dans la presqu’île de Gâvres (Morbihan) et au pied des cordons dunaires d’Audierne et de Keremma (Finistère). Mais ce ne sont pas seulement ces épisodes climatiques violents qui ont fait fuir les cormorans des côtes bretonnes. Il a suffi que la Mer du nord se réchauffe de 1°c pour que le plancton migre vers des eaux plus froides, et avec lui, les lançons, certains gros poissons et nombre d’oiseaux marins affamés. Dans le même temps, d’autres espèces, jusqu’ici cantonnées aux régions méridionales, se sont parfaitement acclimatées à en Bretagne : poissons, oiseaux et insectes comme, par exemple, les chenilles processionnaires qui gagnent du terrain jusque dans les Côtes d’Armor… Une Charte des espaces côtiers bretons, remarquée par Bruxelles Première région maritime de France, la Bretagne a adopté en avril 2008 uneCharte des espaces côtiers àlaquelle les instances européennes accordent la plus grande attention. Pêche, conchyliculture, construction navale, agriculture, tourisme, plaisance ou constructions immobilières,toutes ces activités ont un impact sur le littoral. En Bretagne, 95% de la population vit à moins de 60 km de la mer, c’est dire si chacun, dans son quotidien, a un rôle à jouer, de près ou de loin, pour préserver et valoriser la zone littorale. Malheureusement, de prime abord, les intérêts des uns ne sont pas forcément ceux des autres. Le nombre d’individus et d’activités ne cesse d’augmenter sur les côtes bretonnes, créant des problèmes de cohabitation et des dégradations plus ou moins réversibles sur le plan environnemental. L’absence de projet commun ne fait qu’accentuer la situation, c’est pourquoi le Conseil régional a souhaité, avec l’ensemble des professionnels, élus et usagers, impulser unevision partagée et globale de gestion de la zone côtièrequi permette de trouver un équilibre entreprotection du littoral et valorisation des atouts et ressources maritimes. Pionnière en la matière, la Bretagne est la première Région à se doter d’un tel outil de GIZC – gestion intégrée des zones côtières- auquel150 collectivités (villeset Départements, structures professionnelles et associatives…) se sont également ralliés depuis 6 mois. En savoir plus : Région Bretagne - Stéphane Pennanguer (02.99.27.18.31)
Vers une pêche durable qui préserve les ressources En mai 2007, le Conseil régional a adopté un plan d’actions en faveur de la pêche et de l’aquaculture, secteurs-clés de l’économie bretonne, aujourd’hui en difficulté. Complémentaire des politiques européenne et nationale, ce programme définit, d’ici à 2013, les priorités de la filière à mettre en œuvre pour que la Bretagne reste une grande région maritime qui gère ses ressources halieutiques de manière durable et responsable. Dans ce cadre, la Région soutient les projets d’essais d’engins de pêche sélectifs et économes en énergie, portés notamment par le pôle de compétitivité Mer Bretagne, mais veille également à la pérennité des entreprises de production (formation des jeunes, aide à l’installation, mise aux normes environnementales des chantiers aquacoles, reconquête de la qualité de l’eau, essentielle pour la conchyliculture) et à la valorisation des produits (signes de qualité, certification, éco-labellisation). Construire une véritable filière des énergies marines Depuis quelques années, la Région développe une politique énergétique bâtie sur la maîtrise de la demande d'énergie, l'approvisionnement du territoire et le développement d’énergies nouvelles (éolien, solaire). Elle a voté en juillet 2007 un Plan Energie pour la Bretagne qui comprend un volet important sur les énergies marines. La Bretagne présentede nombreux atouts dans ce domaine (vent, houle, courants, marées) etpossède un des premiers potentiels physiques français susceptible de fournir, d’ici 2020, environ10% de la consommation électrique bretonne.Si la Région est favorable au développement de ces énergies, elle souhaite que ce travail se fasse en concertation avec tous les acteurs, en particulier avec les professionnels de la mer. Dans un premier temps, la Région a apporté son soutien à la réalisation de démonstrateurs d’hydroliennes exploitant la puissance des courants : le projetSabella, porté par un consortium d’entreprises -dont Hydrohélix Energies- et de laboratoires du pôle de compétitivité Mer Bretagne a permis d’immerger unprototype d'essaien mars 2008 àBénodet(Finistère). Depuis juillet, la Région est partenaire d’EDF pourla mise en place d’uneferme hydrolienne expérimentale(3 à 6 hydroliennes Open Hydro opérationnelles en 2011) au large dePaimpol et Bréhat(Côtes d’Armor). Parallèlement, se précisent deux projets d’éoliennes off shorebaie de Saint-Brieuc en et au sud de Lorient, en concertation, toujours, avec les acteurs professionnels. Un nouveau pas a été franchi le 17 octobre dernier à Brest, avec la signature d’IPANEMA,Initiative PArtenariale Nationale pour l’émergence des Energies Marines, quiregroupe le MEDAT -ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable, de l’Aménagement du Territoire-, l’ADEME, Ifremer, DCNS, EDF et 7 Régions françaises, dont la Bretagne, autour d’une stratégie nationale de développement des énergies marines. L’idée est de réunir les compétences afin de faire émerger,d’ici 2020, une véritablefilière industrielleassocie tous les acteurs français impliqués dans ce qui secteur. D’ici là, il s’agit de se coordonner, de créer davantage de sites de démonstrations et de mettre en place une structure nationale à vocation de recherche et d’essais. En savoir plus: Région Bretagne - Ferdinand Costes (02.99.27.14.63) L’Eco-FAURpour aider les communes à aménager et à construire "durable" Equipements publics économes, cheminements piétonniers, lotissements HQE… : les260 projets d’urbanisme et d’habitatpar le dispositif régional Eco-FAUR depuis soutenus 2005 (18 M€) ont permis aux communes bretonnes d’envisager leurs aménagements dans la globalité, en y intégrant l’ensemble des préoccupations environnementales. Exemplaires sur le plan écologique, ces opérations améliorent le cadre de vie des habitants, favorisent la
mixité sociale, anticipent sur les évolutions futures, associent les habitants et les sensibilisent aux questions environnementales. Ce programme est ouvert à toutes les communes bretonnes, quelle que soit leur taille : ainsi plus de 60% des collectivités soutenues par l’Eco-FAUR comptent moins de 2 000 habitants. Chaque année, un nouvel appel à projets permet d’accompagner l’innovation et la qualité environnementale de ces projets locaux d’urbanisme et d’habitat.En savoir plus : Région Bretagne – Fabrice Dalino (02.99.27.12.30) Maîtrise de l’énergie dans les bâtiments publics En Bretagne, le bâtiment est le principal poste de consommation d’énergie (41 %) et le secteur qui connaît la plus forte croissance d’émission de CO2 après le transport. Avec l’ADEME et les Départements bretons, la Région a lancé 2 appels à projets destinés aux collectivités et organismes publics: le premier sur la construction ou la réhabilitation de bâtiments basse consommation (en dessous de 50 kWh/m²/an d’ici 2012); le second, sur l’installation d’équipements photovoltaïques, dans le logement social, le tertiaire public et les bâtiments agricoles qui, contrairement aux particuliers, ne bénéficient pas de crédit d’impôts pour ces investissements durables. Et aussi, la promotion des transports en commun, via le réseau TER Bretagne Le coût des carburants et la prise de conscience environnementale amènent les Bretonnes et les Bretons à se tourner de plus en plus vers les transports en commun. La Région, en charge du réseau régional TER, ne cesse d’améliorer l’offre ferroviaire pour répondre à leurs attentes :nouveaux matériels, rénovation des gares, dessertes renforcées, politique tarifaire attractive et solidaire. Pari réussi puisque la Bretagne estla région française qui a vu son trafic le plus augmenter : + 50 % depuis 2002,soit 26 000 voyages par jour.
Contacts presse Région Bretagne :  AccueilPresse02.99. 27. 13. 54presse@region-bretagne.fr Odile BRULEY02.99.27.13.55 /06.76.87.49.57 o.bruley@region-bretagne.fr Marie-Julie GOUNIOT02.99.27.97. 76marie-julie.gouniot@region-bretagne.fr Marianne REI02.99.27. 96.96m.rei@region-bretagne.fr
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