Mémoire vulgarisation 07 08
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Université Paris-Nord UFR des Sciences de la Communication Master 1 (Maîtrise) d’information et communication La vulgarisation de la botanique dans la presse jeunesse et dans les centres d’éducation à l’environnement Sous la direction de Mme E. CAZENAVE Présenté et soutenu par Ferielle PODGORSKI Juin 2008 2 Remerciements En préambule, je souhaite remercier les personnes qui m’ont apporté leur aide pour l’élaboration de ce travail de recherche : Madame Cazenave, directrice de ce mémoire pour l’aide, le soutien et le temps qu’elle a bien voulu m’accorder, Madame Prévost maître de stage et toute l’équipe des éco-éducateurs pour m’avoir accueilli au sein du Clos des Blancs-Manteaux, les professionnels de la presse jeunesse pour avoir bien voulu répondre à mes questions, et enfin mes proches pour leur soutien. 3 Table des matières INTRODUCTION Page 5 La botanique Page 6 La vulgarisation scientifique Page 7 PREMIERE PARTIE : LAVULGARISATION DE LA BOTANIQUE Page 9 DANS DES REVUES SCIENTIFIQUES POUR ENFANTS I) L’étude des revues Page 10 1) La revue Wakou a. La couverture Page 10 b. La structure Page 11 2) La revue Wapiti Page 12 a. La couverture b. La structure Page 12 3) La revue Science et Vie Découvertes Page 13 a. Maison d’édition Page 13 b. La couverture Page 14 c. La structure II) Les entretiens avec les ...

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Publié le 30 août 2016
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Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Extrait

Université Paris-Nord UFR des Sciences de la Communication Master 1 (Maîtrise) d’information et communication   
 
 
 
 
 
 
 
 
La vulgarisation de la botanique dans la presse jeunesse et dans les centres d’éducation à l’environnement
   Sous la direction de Mme E. CAZENAVE Présenté et soutenu par Ferielle PODGORSKI    
Juin 2008
 
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   Remerciements  En préambule, je souhaite remercier les personnes qui m’ont apporté leur aide pour l’élaboration de ce travail de recherche : Madame Cazenave, directrice de ce mémoire pour l’aide, le soutien et le temps qu’elle a bien voulu m’accorder, Madame Prévost maître de stage et toute l’équipe des éco-éducateurs pour m’avoir accueilli au sein du Clos des Blancs-Manteaux, les professionnels de la presse jeunesse pour avoir bien voulu répondre à mes questions, et enfin mes proches pour leur soutien.                       
 
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Table des matières  INTRODUCTION La botanique La vulgarisation scientifique  PREMIERE PARTIE : LAVULGARISATION DE LA BOTANIQUE DANS DES REVUES SCIENTIFIQUES POUR ENFANTS I) L’étude des revues 1) La revue Wakou a. La couverture b. La structure 2) La revue Wapiti a. La couverture b. La structure 3) La revue Science et Vie Découvertes a. Maison d’édition b. La couverture c. La structure II) Les entretiens avec les acteurs de la vulgarisation scientifique dans la presse jeunesse 1) Estelle CINTAS journaliste de Wapiti 2) Christelle LONGEQUEUE, pigiste de Wapiti 3) Valérie TRACQUI, conseillère scientifique pour Wapiti et Wakou 4) Marie-Eve MIGUERES, pigiste de SVD 5) Bertrand Fichou, rédacteur en chef de Youpi III) L’étude des contenus (domaines abordés) 1) Définitions 2) La représentation des disciplines dans les revues
3) Représentation de la botanique dans les revues IV) Analyse des articles de botanique 1) Les différents sujets traités 2) Analyse des articles de Wakou 3) Analyse des articles de Wapiti 4) Analyse des articles de et Vie Découvertes Science V) Les procédés de vulgarisation dans les revues 1) Capter l’attention a. La couverture b. S’adresser à l’enfant c. Les thèmes insolites d. La taille des articles
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2) Les illustrations et les articles multi-supports a. Les illustrations b. Les articles multi-supports 3) Combler le fossé entre la science et les enfants a. Un univers familier b. Les comparaisons c. Un ton narratif
d. Initiation à la démarche scientifique  LA VULGARISATION DE LA BOTANIQUE DANS DES CENTRES D’EDUCATION A L’ENVIRONNEMENT
Introduction  I) L’éducation à l’environnement à Paris 1) La DEVE et Paris-Nature 2) Le Clos des Blancs-Manteaux 3) Les ateliers au clos des Blancs-Manteaux II) La botanique dans les ateliers « Paris-Nature » 1) Clos des Blancs-Manteaux 2) La péniche sur l’eau 3) Les Bus nature 4) Le Parc Floral III) Analyse de la vulgarisation de la botanique dans les équipements « Paris Nature » 1) Les sujets traités 2) Combler le fossé entre la science et les enfants 3) Capter l’attention des enfants 4) passer des connaissances et évaluer leur acquisitionFaire Conclusion  Bibliographie Annexes Rapport de stage Attestation de stage Convention de stage        
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Introduction 
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Provenant d’une licence de sciences de la vie et de la terre, j’ai souhaité faire un travail de recherche en accord avec mon double cursus.
Je m’intéresse beaucoup à la diffusion des savoirs scientifiques et je souhaite en faire mon métier. En effet, il me semble primordial qu’il y ait des intermédiaires entre les sciences et le grand public. Possédant mon BAFA (Brevet d’Aptitude à la Fonction d’Animation) je travaille régulièrement avec les enfants (centre de loisirs, colonie de vacances) ; ceci expliquant mon souhait d’étudier la vulgarisation dans les revues scientifiques pour enfants et dans les centres d’éducation à l’environnement, objet de mon stage de fin d’année de master 1. Je m’intéresserai plus particulièrement à la vulgarisation de la botanique.
Problématique : Comment vulgarise-t-on le domaine de la botanique dans les revues scientifiques pour enfants et dans les centres d’éducation à l’environnement de la mairie de Paris?
Pour mener à bien ma première analyse, j’ai tout d’abord fait la liste des revues scientifiques pour enfants. Compte tenu de leur nombre, j’en ai choisi trois s’adressant à des enfants de trois à treize ans (j’ai donc exclu les nombreuses revues scientifiques pour adolescents). Il s’agit de Wakou, Wapiti et Sciences et Vie Découvertes (SVD). J’ai analysé le contenu des revues parues au cours de l’année 2007. Cela m’a permis d’élaborer les hypothèses suivantes :
Hypothèse 1 : Le contenu de Wapiti et de SVD est différent de celui de Wakou puisqu’il ne vise pas la même tranche d’âge. Wapiti s’adresse aux enfants de sept à treize ans et SVD à ceux de huit à douze ans, alors que Wakou s’adresse aux enfants de trois à sept ans.
Hypothèse 2 : Wapiti et SVD utilisent les mêmes procédés de vulgarisation scientifique, par contre ceux de Wakou sont différents, ce journal s’adressant à des enfants plus petits, ne sachant pas ou peu lire (ils doivent lire avec leurs parents).
J’ai concentré mon travail sur les articles de botanique afin de vérifier l’hypothèse suivante :
Hypothèse 3 : La botanique est quelque chose de visible et commun pour les enfants (arbres, fruits…) Beaucoup d’articles doivent être consacrés à ce sujet.
Pour mener à bien ma deuxième analyse, j’ai pu bénéficier d’une expérience professionnelle (stage d’éco-éducatrice au Clos des Blancs-Manteaux de la mairie de Paris) qui m’a permis d’étudier la vulgarisation scientifique pour les enfants dans différents centres d’éducation à l’environnement de la mairie de Paris. J’ai, entre-autre, observé les différents ateliers portant sur la botanique.
 
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Compte-tenu du fait que toutes les animations que j’ai observé s’adressent à des enfants d’une même tranche d’âge, six à dix ans, je n’ai pas pu élaborer des hypothèses similaires aux deux premières. Il est néanmoins possible de supposer, comme dans l’hypothèse 3, que la botanique à une place importante dans les ateliers d’éducation à l’environnement de la mairie de Paris.
Ma méthode pour faire la première partie du mémoire a été l’analyse de contenu des trois revues et l’interrogation, semi-directive ou avec grille, de personnes travaillant dans des revues scientifiques pour enfants (rédacteur en chef, pigiste, conseiller scientifique). Pour la deuxième partie la méthode est l’observation-participation puisque je traite les observations faites durant mon stage de master 1. Tout au long du travail de recherche j’ai réalisé une recherche documentaire (voir bibliographie).
Ce travail de recherche sera divisé en deux parties, tout d’abord, l’analyse de la vulgarisation de la botanique dans les revues scientifiques pour enfants que sont Wakou, Wapiti et Science et Vie Découvertes. Elle traitera successivement l’étude de ces trois revues (maison d’édition, couverture, structure), les entretiens avec les acteurs de la vulgarisation scientifique dans la presse jeunesse, l’étude des contenus (c’est-à-dire des domaines abordés dans ces revues), l’analyse des articles de botanique et enfin les procédés de vulgarisation dans les revues. La deuxième partie de ce travail portera sur la vulgarisation de la botanique dans les centres d’éducation à l’environnement de la ville de Paris. Nous y aborderons l’éducation à l’environnement à Paris, la botanique dans les ateliers « Paris-Nature » et l’analyse de la vulgarisation de la botanique dans ces derniers.
Avant cela, définissons les différents concepts sur lesquels se base ce travail de recherche, c’est-à-dire la botanique et la vulgarisation scientifique.
La botanique
 
Ayant choisi d’étudier plus particulièrement la botanique, nous nous attarderons à la définir de façon précise.
Le mot « botanique » provient du grec « botane » qui signifie « herbe ». Traditionnellement, on ne restreint pas la botanique à l’étude des herbes, c’est-à-dire à l’étude des plantes de petites tailles, non ligneuses. Elle englobe l’ensemble des sciences qui s’intéressent aux végétaux.
Il faut alors savoir ce qu’est un végétal. Il y a cinquante ans, la question ne se posait pas, puisqu’on opposait le règne végétal au règne animal et au règne minéral. Le règne végétal comprenait les bactéries, les champignons, les algues et les plantes supérieures (toutes les plantes des Bryophytes aux Angiospermes). Dans les années 60, les progrès de la cytologie (étude de la structure et des fonctions des cellules), ont permis de distinguer les Procaryotes (organismes à cellules sans noyaux) des Eucaryotes (organismes à cellules
 
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avec noyaux). On a donc pu exclure les bactéries (Procaryotes) du règne végétal (Eucaryotes). Dans les années 80, les progrès de la biologie moléculaire cette fois, ont permis de clarifier la situation des Eucaryotes. On s’est aperçu entre autre, que les champignons faisaient parti d’un règne indépendant. Déjà en 1969, Witthaker avait proposé une classification avec cinq règnes, dont les animaux (animalia), les végétaux (plantae) et les champignons (fungi).
La botanique ne rassemble donc actuellement, que les végétaux chlorophylliens c’est-à-dire les algues et les plantes terrestres1.
Il est courant de voir les champignons classés parmi les végétaux. Revenons donc sur la place particulière des champignons. On ne peut pas les classer dans le règne des animaux puisqu’ils ont un appareil végétatif simple appelé thalle (ensemble de cellules ne formant pas un tissu) comme les algues (végétaux). On ne peut pas les classer, non plus, parmi les végétaux puisqu’ils sont hétérotrophes vis-à-vis du carbone, c’est-à-dire qu’ils ont besoin du carbone pour fabriquer leur matière organique, comme les animaux. Il est donc plus correct de classer les champignons dans un règne particulier.
 
La vulgarisation scientifique
Nous tenterons ici de définir, d’après l’article «Enjeux et paradoxes de la vulgarisation scientifique» de Baudouin Jurdant2, ce qu’est la vulgarisation scientifique, son but et son origine.
La vulgarisation scientifique est apparue, en France, au XVIIe/XVIIIe siècle avec Bernard Le Bovier de Fontenelle. Il est le créateur d’un nouveau «genre littéraire » qui s’adresse à un public mondain, et plus particulièrement aux femmes. Il vise à rendre le savoir scientifique attirant. Au XIXe siècle, ensuite, des auteurs comme Comte, Raspail et Flammarion veulent toucher les classes populaires, pour séduire un public le plus large possible. C’est à cette époque qu’apparaît le terme de « vulgarisation ». D’après Bensaude-Vincent B 3, la science se fait de plus en plus présente. Dans la presse, on la retrouve au  . même titre que la politique ou l’économie. Au milieu du XIXe siècle, cela se multiplie avec l’apparition des premières revues spécialisées dans les sciences et des expositions universelles. 
                                                1DUCREUX G.,Introduction à la botanique, ed. Belin sup, cours de biologie DEUG Licence, Paris, 2002
2 B., JURDANTEnjeux et paradoxes de la vulgarisation scientifiqueparu dans les Actes du colloqueLa promotion de la culture scientifique et technique : ses acteurs et leurs logiques,1996, pp.201-209
3 BENSAUDE-VINCENT B.,l’essor de la vulgarisation au XIXe siècle,  :Un public pour la science Réseaux, n°58, 1993, p.47-48
 
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La vulgarisation scientifique diversifie ses publics dans la deuxième moitié du XIXe siècle, dans un souci d’utilité et de rentabilité. Elle s’adapte au public auquel elle s’adresse, qu’il s’agisse d’enfants, d’étudiants ou de littéraires par exemple. On peut aussi remarquer qu’elle a tendance à ne pas traiter les mathématiques et rarement la physique et la chimie. La vulgarisation scientifique aborde certains domaines et d’autres non, selon l’intérêt supposé du lecteur. Selon Aristote « Tous les hommes désirent naturellement savoir ». Mais d’après M. Jurdant les hommes veulent surtout connaître leur origine (d’où venons-nous ? …), leur identité d’êtres humains (qui suis-je ?...) et leur fin, ainsi que celle de l’univers (quand vais-je mourir ?...). C’est donc la vulgarisation scientifique qui est sensé leur apporter ce savoir pourtant sans réponse. Ce qui donne la dimension scientifique aux réponses à ces questions existentielles est l’introduction de termes scientifiques dans le langage ordinaire.
Cela nous montre que la vulgarisation scientifique a pour but la communication entre les savants et le peuple. Pourtant des enquêtes réalisées aux Etats-Unis, dans les années 60, révèlent que la vulgarisation scientifique, au contraire, creuserait encore plus, l’écart entre les scientifiques et le grand public. Cela est repris par Bensaude-Vincent B. :« Fut ainsi démasquée l’ « idéologie » qui sous-tend toute l’entreprise de vulgarisation, accusée d’entretenir, plus qu’elle ne le comble, le fossé entre savants et ignorants ».La vulgarisation scientifique ne serait donc pas utile à la population, mais aux scientifiques eux-mêmes. Cela permettrait au travail du scientifique d’être légitimé et d’acquérir du réalisme. 
 
D’après le dossier thématique »« la transmission de la culture scientifique4 la revue de professionnelle Lecture Jeune, la volonté politique serait de s’approcher de l’idéal de démocratisation de l’accès à la culture et au savoir. C’est-à-dire qu’on souhait former les citoyens à l’esprit scientifique avec son ensemble de valeurs (raisonnement, critique, vérité, savoir objectif). La vulgarisation scientifique serait la conséquence de cette volonté, mais aussi, une façon de promouvoir les sciences comme moteur de la compétitivité économique et industrielle.
La vulgarisation scientifique qui s’adresse aux enfants aurait donc pour ultime but de les intéresser à la science pour qu’ils contribuent plus tard, à l’essor des sciences, techniques et industries.
 
 
                                                4LE MAREC J.,Musées, bibliothèques et vulgarisationdu dossier thématique la transmission de la culture scientifique,Lecture Jeune n°117, 2006, pp.8-13
 
 
        
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 Première partie : La vulgarisation de la botanique dans des revues scientifiques pour enfants
 
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