Page du journal de Saône et Loire en - Pour  faire de la politique ...
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Page du journal de Saône et Loire en - Pour faire de la politique ...

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Langue Français

Extrait

5
Jeudi 24 mai 2007
NOIR
JSL5
PAGE
MACVQUATRE240507N
ED 1
P
ierre Martinerie,
vice-président du
Conseil
général
chargé de l’environ-
nement, a été élu
sur le canton de Mâcon Sud
en 2004. Il représente les
communes de son canton. Il
a pour mission de mener di-
verses actions en faveur du
développement
durable.
« Pour faire de la politique, il
faut aimer les gens ! »,
pré-
cise-t-il.
L’élu est venu se présenter à
nous le jeudi 22 février 2007.
Il a bien voulu répondre très
gentiment à nos questions.
Notre classe était très cu-
rieuse de le rencontrer. Au
cours de cet « interview »,
nous avons tous remarqué
son charisme et sa volonté
de mener à bien sa tâche,
même si certains mots nous
ont parus compliqués… Voici
ce que nous en avons retenu.
4
e
2. En quoi consiste
votre travail ?
Pierre Martinerie.
« Mon tra-
vail consiste à représenter les
communes du canton lors
des sessions de l’assemblée
départementale et à répondre
à toutes les questions sur l’en-
vironnement »
.
4
e
2. Pourriez-vous nous
donner votre définition
du développement du-
rable ?
PM.
« C’est un développe-
ment dans lequel chacun
d’entre nous doit s’investir
pour qu’il puisse y avoir un
impact écologique à long
terme. Le développement du-
rable est un développement
économique, écologique et
social »
.
4
e
2. Comment agit-on en
Saône-et-Loire en ce qui
concerne les transports ?
PM.
« Nous avons investi
dans les transports en com-
mun électriques à Mâcon,
avec le projet « Transpark ».
Il faut aussi encourager les
gens à utiliser plus souvent
les transports en commun et
le système de co-voiturage.
Nous devons aussi investir
dans les pistes cyclables, qui
ne représentent actuellement
que deux kilomètres à
Mâcon »
.
4
e
2. Quels sont les projets
pour réduire la consom-
mation énergétique ?
PM.
« Plus tard nous pour-
rons installer des panneaux
solaires sur les toits de nos
maisons. Ceux-ci permettront
de gérer le chauffage et l’élec-
tricité. Les panneaux solaires
coûtent encore chers, mais
une aide par crédit d’impôt
permet de s’en procurer »
.
4
e
2. Qu’entreprenez-vous
pour la préservation des
espaces naturels ?
PM.
« Nous essayons d’ac-
quérir les espaces naturels.
Des spécialistes de l’environ-
nement ont établi une liste
de sites à protéger : le haut de
la roche de Solutré, certains
lacs, certains morceaux de
forêts… Le tout est d’acheter
ces espaces afin de les
préserver »
.
4
e
2. Et en ce qui concerne
l’eau ?
PM.
« En Saône-et-Loire, il
faut faire attention à l’eau sur-
tout dans la vallée de la Saône
et aux rejets d’eaux polluées
dans celle-ci. Il faudrait que
les rejets polluants soient
stockés pour recevoir un trai-
tement chimique ou naturel
avant d’être rejetés dans la
Saône. Par ailleurs, sur l’eau
distribuée aux habitants, seu-
lement 74 % arrivent à desti-
nation et 26 % sont perdus !
Nous vivons dans un monde
qui veut toujours plus, mais
il est nécessaire de diminuer
notre consommation d’eau
pour protéger les nappes
phréatiques »
.
4
e
2. Y a t-il des cultures
OGM en Saône-et-Loire ?
PM.
« La Saône-et-Loire est
classée comme département
non OGM »
.
Asiye Meric, Marion Pollo,
Auriana Querquer,
Catherine Tchang-Tchong,
Lorie Mallauran (4
e
2)
INTERVIEW DE PIERRE MARTINERIE, CONSEILLER GÉNÉRAL
Pierre Martinerie, professeur d’un jour à au collège Saint-Exupéry
Pour faire de la politique il faut
aimer les gens
I
l nous faudrait trois Terres
en plus ! En tout cas, si
nous
continuons
à
consommer
ainsi.
En
moyenne, un Français a be-
soin de l’équivalent de deux
hectares pour vivre, soit deux
terrains de foot.
Cette superficie correspond
à l’accumulation des terres
cultivées, pâturages, forêt,
zones de pêches ou autres
terrains construits, employés
pour produire les ressources
consommées, mais aussi
pour absorber les rejets
polluants.
Cette « empreinte écolo-
gique » est excessive. Mais
difficile de consommer moins
quand on vit dans une so-
ciété adepte du « toujours
plus » ! Cependant, les effets
dévastateurs de la surexploi-
tation des ressources natu-
relles et de la pollution se font
déjà sentir, notamment à tra-
vers le réchauffement clima-
tique. Chaque jour la ban-
quise fond lentement et le
niveau des océans monte !
Dans quelque temps les ours
et autres animaux polaires
n’auront plus d’endroit où
vivre, et les océans englouti-
ront les côtes. Des centaines
de villes comme Miami vont
être menacées ! Tout ça à
cause des millions de pots
d’échappement qui envoient
du CO
2
(dioxyde de carbone)
dans l’atmosphère.
Qui transperce la couche
d’ozone. Qui laisse passer
trop de chaleur…
Et ceci n’est qu’un aperçu de
tous les problèmes que pose
la dégradation de la nature
et de l’environnement. Alors,
que faire ? Le « développe-
ment durable » repose sur
l’hypothèse que nous pou-
vons en modifiant notre com-
portement maintenir un ni-
veau de vie confortable. Aider
les pays émergents à l’at-
teindre, sans pour autant
mettre en péril l’environne-
ment des générations futures.
Ce n’est pas un exploit inhu-
main à accomplir. Il suffit de
mettre en pratique des petits
gestes au quotidien.
Éteindre la télévision et les
lumières en sortant d’une
pièce. Préférer des légumes
de saison car un kilo de to-
mates acheté en hiver équi-
vaut à cinq litres de pétrole
relâchés dans la nature !
Remplacer au moins les am-
poules à incandescence dans
votre maison par des am-
poules basse tension. Elles
vous font économiser un peu
d’argent, mais aussi beau-
coup de pollution !
Imaginez un peu, une seule
ampoule économique par
foyer français correspondrait
à trois centrales nucléaires
en moins ! Une dernière
chose, ne prenez pas systé-
matiquement des bains, pré-
férez les douches. certes c’est
un peu moins relaxant pour
vous mais tellement mieux
pour notre «source» nature…
Damboy Charlène,
Pacheco Manon,
Boisseau Arthur,
Meric Ugür (4
e
2)
Les élèves de la classe d’Anne Evrot (4
e
2), ont été sensibilisés par l’enjeu du développement
durable
LE DÉVELOPPEMENT DURABLE
Aux arbres citoyens, le cri d’alarme des collégiens
L
’eau, une ressource dont
l’homme ne peut se pas-
ser, est l’un des princi-
paux sujets touchés par la
pollution. Certains viticul-
teurs sont montrés du doigt.
Patrick Bonin et Danielle
Jaillet, des viticulteurs du vil-
lage de Saint-Gengoux-de-
Scissé, nous ont présenté leur
installation.
Pendant les vendanges 2006,
la station d’éputation de
Montbellet, trop pleine à
cause des effluents, ne traitait
pas les eaux usées selon les
normes. Pour régler ce pro-
blème, il a été financé par la
commune et par les quelques
viticulteurs participants une
aire de lavage et une station
de traitement pour effluents
viticoles. Les eaux traitées
étaient ensuite rejetées dans
le milieu naturel. À présent,
certaines communes pren-
nent exemple.
Pour compléter ces témoi-
gnages, le 9 mars nous avons
rencontré M
me
Besson, maire
de Solutré-Pouilly. M
me
le
maire est impliquée dans un
procès dû à la pollution tou-
chant la rivière la Petite
Grosne. Il a été déclenché par
la Police de l’eau. Cette pol-
lution provient du rejet des
eaux usées du hameau de
Pouilly dans les fossés.
En temps normal, l’écoule-
ment n’engage aucune
contrainte, mais lors des ven-
danges, il y a saturation.
Alors les afflux sont achemi-
nés dans les rivières. La Pe-
tite Grosne est ainsi comme
d’autres rivières polluée.
Des travaux sont engagés
mais ne seront pas terminés
cette année.
Alice Combier
Station de traitement des effluents viticoles
de Saint-Gengoux-de-Scissé
Un modèle de lutte contre la pollution
EFFLUENTS À SAINT-GENGOUX-DE-SCISSÉ
ÉDITO
Le partage plutôt
que le profit
Rendez-vous compte,
80 % des ressources de
notre
planète
sont
consommés par seule-
ment 20 % de la popula-
tion, obligeant les 80 %
restant à survivre avec
20 % de ces ressources.
De plus, les plus riches
imposent leurs condi-
tions aux plus pauvres
en les exploitant. Dans
les pays les plus déshé-
rités, les enfants sont
obligés de travailler afin
de gagner de quoi sur-
vivre.
Les pays riches profitent
des richesses de certains
pays pour se développer
en achetant leurs res-
sources à des prix déri-
soires. Ils imposent leurs
tarifs sans tenir compte
de la réalité du marché et
des besoins du pays qui
exporte, notamment ses
besoins vitaux qui per-
mettent à ses habitants
de survivre.
Dans certains pays, le
profit est la base du
commerce et on arrive à
des aberrations telles que
la fortune des trois
hommes les plus riches
de la planète est supé-
rieure au PNB des 48
pays les plus pauvres !
Afin de limiter les consé-
quences de ce système,
des hommes et des
femmes se prennent en
main, se regroupent pour
unir leurs compétences,
respecter les droits fon-
damentaux, préserver
notre environnement,
tout en fournissant un
travail de qualité. Les so-
lutions existent, à cha-
cun de nous de les in-
venter !
Édith Ferrari, 4
e
5
Cette page est le résultat du travail mis en musique
par le Conseil général dans sept collèges du département.
Une opération intitulée « La Saône-et-Loire fait sa
presse », sur le thème du développement durable.
À Mâcon, le collège Saint-Exupéry s’est prêté à cette ac-
tion menée avec les élèves de la classe de 4
e
2 d’Anne
Evrot, ainsi qu’avec les copies de la 4
e
5 de Séverine
Bacot.
Jean-Philippe Auray, chef d’agence à Mâcon du Journal
de Saône-et-Loire, est intervenu deux fois pour expliquer
son métier et décrypter les médias aux journalistes col-
légiens en herbe. Bonne lecture.
Nos déchets sont utiles
La déchetterie de Mâcon a été créée en 1991 pour préser-
ver l’environnement. Elle sert à trier nos déchets.
Certains matériaux retrouvent une seconde jeunesse. Le
verre et le fer sont brûlés à 1 000 degrés pour être ensuite
recyclés à 100 %. D’autres sont transformés pour donner
vie à d’autres objets. Ainsi les bouteilles plastiques servent
à faire des vêtements en laine polaire. Et avec mille boîtes
de conserve, on obtient… une voiture !
Le bois est transformé en copeaux pour être rejeté dans la
nature. En revanche, certains produits comme les sacs plas-
tiques sont incinérés car il n’y a pas d’autre moyen.
Les produits dangereux pour la santé et l’environnement,
comme le plomb extrait des batteries et les pots de pein-
tures, sont retraités par des filières spécialisées afin de les
valoriser.
Olga Ribeiro-Alves
Élise Coudurier-Curveur
Justine Bonin
À la déchetterie, vos déchets végétaux sont recyclés pour
en faire du compost, destiné à raffiner et à fertiliser le sol.
Ce processus n’est pas polluant puisqu’il ne fait appel qu’à
des éléments naturels. Il est aussi très économique.
Le produit fini est vendu environ 25 euros la tonne aux
particuliers.
Pour le réaliser, on intègre dans ces déchets végétaux des
bactéries dont le rôle est d’éliminer la pollution. Ce mé-
lange est broyé puis réparti en andains à raison de 500
tonnes sur une plate-forme de compostage équipée de
ventilateurs qui agitent les bactéries pour les activer et
préviennent le manque d’eau. L’opération dure quatre se-
maines. Elle s’appelle la phase de maturation.
Ensuite vient la phase de fermentation. On met les dé-
chets au repos pendant dix à treize semaines pour qu’ils
perdent de leur volume.
Puis c’est le « décriblage » qui consiste à trier le tas se-
lon la taille et la qualité désirées.
Finalement, le tas est remis au repos pour récupérer
une température normale avant sa commercialisation.
Le compost est donc sans doute le moyen le plus éco-
nomique et écologique pour entretenir les sols.
Yahya Mersoul,
Zakaria Bouhassoun
Robin Guérin
Mathieu Martins de Freitas
La vie d’une goutte
d’eau
Ouvrir le robinet, tirer la chasse d’eau, faire tourner la
machine à laver le linge ou la vaisselle…, autant de gestes
quotidiens auxquels on ne fait plus attention. Mais que de-
vient l’eau que nous consommons ?
Pour le comprendre voici l’histoire de la vie d’une goutte
d’eau. Vous faites la vaisselle, puis vous fermez le robinet
et l’aventure commence. La goutte d’eau entame un long
voyage dans les canalisations jusqu’à la station d’épuration.
Là, un traitement de choc l’attend. La goutte d’eau se fait
pomper pour s’élever en hauteur et va être nettoyée car elle
a beaucoup voyagé. Elle est conduite dans des grands
bacs où se trouvent des bactéries qui se nourrissent des
graisses et de la pollution.
Après avoir mangé, les bactéries ne restent pas dans les
bacs. Les agriculteurs viennent les chercher pour en mettre
dans leurs champs afin de les fertiliser.
Notre goutte d’eau continue alors son voyage tranquille-
ment, sans danger pour l’environnement. La goutte d’eau
propre, mais non potable, est rejetée dans la Saône afin
d’être libre pour toujours…
Mevlüde Caner
Sophie De Sousa Costa
Saloi Abba
Iraz Kocyigit
COMMERCE
ÉQUITABLE
Nouvelles mesures
pour un nouveau
monde
Sur Terre, 20 % des habi-
tants vivent avec moins
de un dollar par jour. Plus
d’un milliard d’hommes
n’ont pas accès à l’eau po-
table et un enfant sur six
de 5 à 14 ans travaille, soit
211 millions d’enfants.
Quelques mesures ont été
prises, notamment celle
du commerce équitable.
Mis en place en 1950, il
essaie de réduire les in-
égalités entre les pays du
monde.
Il permet de travailler avec
des groupes de produc-
teurs défavorisés. Il établit
des relations durables.
Il donne un prix juste (né-
gocié) aux producteurs, en
réduisant le nombre d’in-
termédiaires qui s’enri-
chissent. Il sert à préserver
l’environnement.
Il fournit des produits de
qualité. Il est un moyen
d’informer les consom-
mateurs. Mais surtout il
respecte et défend les
droits de l’homme.
Tous ces critères évitent
que les pays riches pren-
nent les richesses des
autres pays.
Le commerce équitable est
indispensable pour réguler
les marchés mondiaux et
donner une autonomie
aux pays les plus pauvres.
Manon Calle, 4
e
5
LA SAÔNE-ET-LOIRE
FAIT SA PRESSE
Collégiens,
journalistes en herbe
SECONDE JEUNESSE
UN LONG VOYAGE
RECYCLAGE
Le compost,
une alternative
aux engrais chimiques
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