Contribution à l étude du comportement dynamique des rotors embarqués
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Contribution à l'étude du comportement dynamique des rotors embarqués

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PARTIE I : Mise en équation PARTIE I : MISE EN EQUATION Cette partie a pour but de développer les équations du mouvement afin de prévoir le comportement dynamique d’un rotor dont le support est soumis à un mouvement quelconque connu. Les caractéristiques de chaque élément composant un rotor sont d’abord développées. La méthode de Rayleigh-Ritz est utilisée pour mettre en place un modèle permettant de traiter des cas simples et de mettre en évidence des phénomènes de base. Un modèle éléments finis est développé dans le souci de traiter des systèmes réels. Les équations du mouvement du rotor sont obtenues par application des équations de Lagrange. I.1. Hypothèses de modélisation D’une manière générale, un rotor est constitué d’un arbre reposant sur des paliers, et comportant un ou plusieurs disques. Dans cette étude, les sollicitations prises en compte sont le balourd et les déplacements imposés du support supposé rigide. Les équations du mouvement sont obtenues à partir des énergies cinétiques et de déformation des différents composants du rotor et de l’application des équations de Lagrange. La démarche utilisée est semblable à celle développée dans Lalanne [24] pour la prévision du comportement dynamique de rotors dont le support est fixe. Les hypothèses suivantes sont retenues : - l’arbre est déformable - les disques sont ...

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 PARTIE I : Mise en équation
  
PARTIE I : MISE EN EQUATION     Cette partie a pour but de développer les équations du mouvement afin de prévoir le comportement dynamique d’un rotor dont le support est soumis à un mouvement quelconque connu. Les caractéristiques de chaque élément composant un rotor sont d’abord développées. La méthode de Rayleigh-Ritz est utilisée pour mettre en place un modèle permettant de traiter des cas simples et de mettre en évidence des phénomènes de base. Un modèle éléments finis est développé dans le souci de traiter des systèmes réels. Les équations du mouvement du rotor sont obtenues par application des équations de Lagrange.    I.1. Hypothèses de modélisation  D’une manière générale, un rotor est constitué d’un arbre reposant sur des paliers, et comportant un ou plusieurs disques. Dans cette étude, les sollicitations prises en compte sont le balourd et les déplacements imposés du support supposé rigide. Les équations du mouvement sont obtenues à partir des énergies cinétiques et de déformation des différents composants du rotor et de l’application des équations de Lagrange. La démarche utilisée est semblable à celle développée dansLalanne [24] pour la prévision du comportement dynamique de rotors dont le support est fixe.  Les hypothèses suivantes sont retenues : - l’arbre est déformable - les disques sont rigides - le rotor tourne à une vitesse constante - les possibles asymétries de l’arbre et des disques sont prises en compte  Ces hypothèses correspondent à la majorité des rotors industriels. Les cas de disque souple et de variations rapides de vitesse conduisent à des développements spécifiques (Al Majid [2]) qui ne sont pas traités dans cette étude.   L’établissement des équations du mouvement (Duchemin [8],Duchemin [9]) nécessite les étapes suivantes :   énergies cinétiques du :Calcul des différentes énergies des composants du système disque, de l’arbre et du balourd, énergie de déformation de l’arbre, et travail virtuel des forces extérieures. Rayleigh-Ritz est utilisée pour l’étude desChoix d’un modèle : la méthode de phénomènes de base, et celle des éléments finis pour l’étude de systèmes réels.   
 
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 PARTIE I : Mise en équation
  
 
Application des équations de Lagrange sous la forme :
− + = d&T⎞ ∂TFUqi (1.1) dt qiqiqi  où N(1iN)le nombre de degrés de liberté, les qest isont les coordonnées généralisées et les Fqisont les forces généralisées. Le symbole ∙ désigne la dérivée par rapport au temps. Mise en place de méthodes numériques pour la résolution des équations du mouvement.   I.2. Calcul des énergies des différents composants du rotor      B     (R0)  y0    x0  L   Figure I.1 : Définition des repères  
zs (RS)
y 
x
z
)
 Afin de prendre en compte la mobilité du support, trois repères principaux sont définis: R0(x0,y0,z0) est le repère galiléen, RS(xS,yS,zS) est le repère lié au support indéformable, et R(x,y,z) est le repère courant, tournant, lié au rotor (cf. Figure I.1 ) . Pour l’expression des énergies cinétiques de l’arbre et du disque, les vecteurs vitesse et rotation du repère R par rapport au repère R0doivent être calculés.   I.2.a. Calculs préliminaires  De manière classique en dynamique des rotors, la rotation du repère R lié à l’arbre déformé par rapport au repère RSest définie par les anglesψ,θ, etΦ(cf. Figure I.2). L’orientation du repère R est définie par :  une rotation d’un angleψ(précession) autour de zS(repère intermédiaire R1(x1,y1,z1)) une rotation d’un angleθ autour du nouvel axe x (nutation)1 intermédiaire (repère R2(x2,y2,z2)) une rotation d’un angleΦ propre) autour de l’axe final y // y (rotation2 (repère final R(x,y,z)).
 
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 PARTIE I : Mise en équation
 
                     
xS 
z
Φ 
2 z
θ
& θ  x1
Φ
zS 
&
x
& Φ
y
yS
y1 
 
 Figure I.2 : Repères intermédiaires utilisés pour passer du repère RSlié au support au repère R lié à l’arbre déformé   Le vecteur rotation de R par rapport à RSexprimé dans R s’écrit :  S=ψ&00+θ&00+&Φ00 (1.2) R Rs RR 2  &
⎡θcψΦ&cosθsinΦ SRos&cosR Ω = ⎢ Φ +&ψsinθ & ⎣θsinΦ +&ψcosθ Φ
 
 
 
 
 (1.3)
 Le mouvement du support est défini par les coordonnées xA, yA, et zA du vecteur OA exprimées dans le repère R0, et par les anglesα,β, etγpermettant de passer du repère R0au repère RS(cf. Figure I.3 ) par :  une rotation d’un angleαautour de zS(repère intermédiaire R’(x’,y’,z’)) une rotation d’un angleβ autour du nouvel axe x’ (repère intermédiaire R’’(x’’,y’’,z’’)) une rotation d’un angleγautour de l’axe final y=y’’ (repère final RS(xS,yS,zS)).   
 
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 PARTIE I : Mise en équation
     z z0   zS     &yS   γ &y’    y0  &  β  α   x0 x’  xS    Figure I.3 : Repères intermédiaires utilisés pour passer du repère galiléen R0 au repère RS lié au support   Le vecteur rotation de RSpar rapport à R0exprimé dans RSs’écrit :   S0=00&+βα00&′′+γ00& (1.4) R ' R RS  
 
& γ − α βcos&cosβsinγ 0 = S&α +siαnβ +&γγβ & γ βsin&cos cosR
S
&αS &=βγS&SRs
 
 
 
(1.5)
 Par la suite, afin de faciliter la manipulation des équations et d’améliorer la clarté des & résultats, les calculs sont effectués à l’aide des coordonnéesα&S,βS,&γSdu vecteur rotation de R0 rapport à R parS exprimé dans RS. De même, pour paramétrer les mouvements de translation du support, les coordonnées X, Y, Z du vecteur OA exprimées dans le repère RS sont utilisées.   
 
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 PARTIE I : Mise en équation
Le vecteur position OA s’écrit :  OA=zyxAAAR =xxAAos  is n cααz+A+yyAA ssin ocα αR=zzAAcos   in sβ+β(xAx(xcAAi  sosis α  nnα+αyAsyyAiA  occn αs  osαα) s nioc ) sββR(1.6) ⎣ ⎥0  OA=((xxAA cos cos+αα+yyAAnznsisi  Aαα ))sniisos ncβγ+γ(((xzzAAAisc  cs o s no +α+ββ(x(xyAA A  iss oicsn nα αα)cyo syAAβ c osco s αα s insi n) )ββ))cossinγγRS=XYZRS (1.7)  A partir des équations de mouvement du support exprimées dans le repère galiléen, les coordonnées des vecteurs rotation et position du repère R par rapport à R0 être peuvent obtenues facilement. Pour les développements suivants, les équations sont exprimées en & fonction deα&S,βS,γ&Set X, de leurs dérivées par rapport au temps. et Y, Z  Le vecteur rotation de R par rapport au repère R0est (cf. Figure I.2 et I.3) :  +R0= ΩS0+ ΩRSβγ=α&&&SSSRsψ&00Rs+&θ00R 3+&Φ00R (1.8)  
0&αSψ +&βSsinψ +&θcosΦ −&αSsinψ −&βScosψsinθ +(&γS+&ψ)cosθsinΦx R=cos&αSsinψ −&βScosψcosθ +(&γS+&ψ)sinθ +&ωΦω=ωθΦy&αScosψ +&βSsinψ +&θsinΦ +&αSsinψ −&βScosψsinθ +(&γS+&ψ)cos cos RR z (1.9)  La vitesse de rotation du rotor est suivant l’axe y ;ψ etθ les déformées représentent angulaires de l’arbre dans les directions x et z ;Φreprésente sa position angulaire par rapport au support. L’arbre ne subit que de petites déformations (domaine élastique),ψetθsont donc considérés comme des angles infiniment petits.  &
D’après les hypothèses, le rotor tourne à vitesse constanteΦ:  & Φ = Ω etΦ = Ωt (1.10)   Lors du mouvement, la ligne moyenne de l’arbre ne reste pas confondue avec la droite AB (cf. Figure I.1 ). Soient (u, y, w) les déplacements de l’arbre au point C dans le repère RS, u et w sont variables alors que y est considéré comme constant puisque seuls les mouvements de flexion de l’arbre sont étudiés.    
 
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 PARTIE I : Mise en équation
Ainsi :  
u(y, t)= ACw(ty,y)Rs 
 
 
 et comme le vecteur vitesse du point C dans le repère RSs’écrit :  
avec
 
il vient :  
0d0dOCSOC0OC V (C)=dt=dt+ ΩS   
X+u(y, t) OC=OA+AC=Y+y Z+w(y, t)Rs
& & & + ⎤ =++ & & V0(C)&XZ+YuwRsγβα+SSSRsYZX+ywuRs & & 
 
 
 
 
 
 
S SuC V0(C)=Z&X&+Y&+w+&u&γ&++ β&α&(XZ  +Yu++)wα)&γ& β&(Z+Yw++)y)= S SvC S(y)S (X u)RswCRs
 
 
   
(1.11)
 
(1.12)
 (1.13)
(1.14)
 (1.15)
 Les expressions des énergies cinétiques de l’arbre et du disque peuvent être calculées à 0 partir des expressions du vecteur rotationRet de la vitesse du point C par rapport au repère R0.   I.2.b. Disque  Le disque supposé parfaitement rigide est caractérisé par son énergie cinétique uniquement. Le disque de centre C est situé à la position arbitraire yS= y (cf. Figure I.1 ). Son énergie cinétique s’écrit :  TD=M21DV0(C)2+210RIC R0 (1.16)
   
 
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 PARTIE I : Mise en équation
où MDest la masse du disque et ICtenseur d’inertie principal, exprimé dans le repère liéson au disque : IDx0 0I0 I 0C=0 0DyIDz⎦⎥R (1.17)  Remarque : si le disque est symétrique, IDx= IDz.  L’énergie cinétique s’écrit :  TD=12 MD u2C+v2C+w2C+ I1Dx ωx2+IDy ωy2+IDz ωz2 (1.18) 2  Afin de distinguer les effets dus à l’inertie de section moyenne du disque et les effets de la dissymétrie, la notation suivante est utilisée : IIDx+IDz = Dm2 IDxIDz (1.19) I= Da2   L’énergie cinétique du disque s’écrit alors :  
avec
 
TD=2M  1Dt1(y,t)+ 12 IDmt2(y,t) +IDyt3(y,t)+IDat4(y,t) 
 
(1.20)
 
t(y, t) =u2+v2+w2 1 C C C t2(y, t=)ω2x+ω2 z 2 t3(y, t)=ωy (1.21) t(y, tω)=2ωz2 4 x   Les calculs des fonctions t1, t2, t3, et t4, sont détaillés dans l’Annexe 1. Les variables u, w, ψ etθpar rapport au temps, sont des infiniment, et donc leurs dérivées première et seconde petits. Les fonctions trigonométriques des petits angles sont remplacées par leur développement en série de Taylor et les expressions obtenues sont limitées à l’ordre 2.      
 
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 PARTIE I : Mise en équation
Ainsi, pour un disque placé à la position y, il vient :  & & & & γ + + TD=2MD2&αS Z+&w(y)+&αSY -βS (X+u(y))&γS X+u&(y) -&SYβS (Z w(y))y 2S2S2& &S( )S2&S( )S( )2 & & uy X&(y)+ β w(y) - Z&Y Y&γ X+u(y) -&α Z+w(y) + α + γ + + + γ + + & & Z&w(y)&SY -βS (X+u(y))2 + + + α & & & ++ψ ID2mα&S2+ γ&S2+ θ(y)2+ψ&(y)2+ θ(y)2βS2&γS2(y)2β2S&α2S & & & & & & & & & & & & +2αS θ(y)+ γS ψ(y)+ βS ψ(y) θ(y) − θ(y) ψ(y)+ βS(αS ψ(y)− γS θ(y))+ αS γS ψ(y) θ(y) IDy&S S( )S( )2&S(y) (y)&S(y)2(y)2 + 2 Ω + γβ +& θy− α& ψy+ β + Ω 2& θ βψ θ − + ψ IDa& y&y y&2 y2y 22 2&y2 + 22βS &S ψ(y) +&γS +θ( ))&αS −θ( )&γS& βψ( ) +Sψ( ) − θ( ) +&αS&γS+ θ( ) & & &( )&( )& ( ) ( ) (( ) && & ψy2+ γ2S θy2 α2Sψy2+2βS ψyθy+ θy) ψ(y) −2αS γS  ψ(y) θ(y)cos 2t  & & & & & & & & & & & 2αS γS+2βS S ψ(y) − αS θ(y)) +2αS ψ(y) +2γS θ(y) +2αS2− βS2 ψ(y) θ(y) & & & & &2 2& &  α γ θ(y) + ψ(y) +2β ψ(y) ψ(y)  θ(y) θ(y) +2ψ(y) θ(y)sin 2t
S S S (1.22)   Cette expression fait apparaître les termes classiques de la dynamique des rotors :  I 2Dy2représentant l’énergie de rotation du disque. Il n’a pas d’influence: terme constant sur les équations du mouvement. M2D(u&(y)²+w&(y)²): énergie cinétique d’un élément en translation dans un plan. & ID2mψ&(y)²+ θ énergie cinétique due à la rotation de l’élément autour des axes x et z.(y)² : IDyψ&(y)θ(y) : effet gyroscopique (Coriolis).  Les autres termes sont dus au mouvement d’ensemble du rotor.  Il est à noter une certaine symétrie des termes qui composent l’énergie cinétique d’un disque :  w interviennent de manière équivalente ainsi que les angles d’Eulerles déplacements u et ψ etθ. Ceci s’explique par le fait que le disque possède un axe de symétrie dans la direction yS. De la même manière,&αSet&γSont la même influence sur les équations, avec par exemple IDm 2 2& le terme 2α&S+&γS, tandis queβSa un rôle prépondérant (rotation du support dans la direction de l’arbre). Le terme IDmβ&S&S ψ(y γ) −&S θ(y))en est une parfaite illustration.
 
 
 
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& Deux exceptions à cette symétrie sont à remarquer : le terme IDy βS+ Ω ψ& θ auquel ne & & correspond pas de terme IDy βS+ Ω ψ θCette dissymétrie se retrouve d’ailleurs pour un. support fixe. Elle est due au paramétrage et en particulier au choix des angles d’Euler. Par ailleurs, dans le terme IDa&αS2&β2S ψy) θy) sin 2t ,α&Sjoue le même rôle que&βS.   I.2.c. Arbre  L’arbre est considéré comme déformable. Il est nécessaire de calculer à la fois son énergie cinétique et son énergie de déformation.   Energie cinétique  L’énergie cinétique élémentaire d’un arbre dTapeut être déduite par extension de l’énergie cinétique du disque en considérant une section d’arbre infiniment mince (cf. Figure I.4) d’épaisseur dy, de section S (supposée constante), de masse volumiqueρ et d’inerties de section Ixet Iz(également supposées constantes).  Il suffit de prendre comme masse élémentaire : dMa= ρS dy et comme inerties principales dans le repère local :  dIDx=( V)y2+z2dm=(S)z2dSρdy= ρIxdy dIDy=(V )x2+z2dm=(S)x2dS+(S)z2dSρdy= ρ (Ix+Iz)dy (1.23)     dIDz=(V )y2+x2dm= ∫∫(S)x2dSρdy= ρIzdy
             
S
dTa= 12ρS u2C+
v2C
+w2C
 Figure I.4 : Section d’arbre infiniment mince   L’énergie cinétique élémentaire d’une section d’arbre infiniment mince s’écrit alors :  
2 2 2 +21ρIx ωx+ ρ (Ix+Iz)  ωy+ ρIz ωz dy (1.24)
y
x
dy
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 PARTIE I : Mise en équation
z
 PARTIE I : Mise en équation
En posant comme précédemment :
I=Ix+Iz m2  Ix z Ia=2I
 
 
 
 
(1.25)
 il vient : dTa=12( ρS t1(y, t)+ ρImt2(y, t)+2ρImt3(y, t)+ ρIat4(y, t))dy (1.26)  Afin d’obtenir l’énergie cinétique d’un arbre de longueur L, il suffit d’intégrer sur la longueur de l’arbre :  L Ta=dTa (1.27) 0  Soit
Ta=12 ρS0Lt1(y, t)+ ρIm 0Lt2(y, t)+2ρIm 0Lt3(y, t)+ ρIa 0Lt4(y, t)dy 28) (1 .  L’énergie cinétique complète d’un arbre s’écrit alors :  Ta=210LρS 2α&S Z&+w&(y)+ α&SY -β&S (X+u(y))− γ&S X&+u&(y) -γ&SY+ β&S (Z+w(y))y + α&2+ γ&2y2+&X+&u(y)+ β& (Z+w(y))-γ&Y2+Y&+ γ& (X+u(y))-α& (Z+w(y))2 S S S S S S +Z&+w&(y)+&Y -&β (X+u(y))2dy αS S +1Lρ α2+ γ2+&θ( )2+ ψ( )2+ θ( )2&β2− γ2+ ψ( )2&β2− α2 & & & & & 20I Sm Sy y yS SyS S & & & & +2&αS θ(y)+&γS &ψ(y)+ βS ψ(l1) θ(l1) − θ(y) &ψ(y)+ βS(&αS ψ(y)&γS θ(y))+&αS &γS ψ(y) θ(y)dy L + ρImβ&S+ Ω + γ&S θ(y)− α&S ψ(y)2+ β&S+ Ω 2ψ&(y) θ(y)− β&Sψ(y)2+ θ(y)2dy 0 & & & & & & & +2 10LρIa 2β&S S ψ(y) + γS θ(y)) + αS θ&(y) − γS ψ(y β) +&S2 ψ(y)2 θ(y)2+ αS2− γS2+ θ&(y)2 & & ψ( ) + ( ) − α ψ( ) + ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( ) &y2γ&2S θy2 &S2y22βS ψyθy+ θyψ&y2α&S γ&S  ψyθy cos 2t 2 2& ( (y) (y))2(y)2&(y)22&2 (y) (y) &αS&γS+ βSγ&Sψ − α&S αθ +&Sψ&+ γ&S αθ +&S− βSψ θ & & &  α&Sγ&Sθ(y)2+ ψ(y)2+2βS ψ(y) ψ&(y)  θ(y) θ(y) +2ψ&(y) θ(y)sin 2t dy (1.29)  
 
 
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