●ISSN 1026-8316Sur base des informations de CORDIS disponibles sur le site Web: http://www.cordis.lu/news/frDANS CETTE EDITION Un eurodéputé déclare qu’ilconvient de profiter du nouvelSelon le député sortant Rolf Linkohr,la recherche fait désormais partie del’identité européenneAu cours du dernier quart de siècle, Rolf état d’esprit régnant en EuropeLinkohr a officié comme député allemandau sein du Parlement européen. Durantcette période, il a été le témoin Lors d’une conférence de presse qui s’est tenue durant la dernière journée du Congrès européen desd’importants changements dans l’approche Sciences, l’eurodéputé allemand Rolf Linkohr a souligné la nécessité pour toutes les parties intéres-communautaire des sciences et dessées de profiter au maximum du nouvel état d’esprit qui règne en Europe à l’égard des sciences.technologies page 2«Les sciences n’ont jamais Evoquant le thème des nou-Prodi déclare au Congrès européendes Sciences que l’UE doit être joui d’une telle visibilité», a- veaux Etats adhérents,prête à prendre des risques t-il déclaré. «Pour la pre- M. Kleiber a reconnu qu’ilsDes décideurs, scientifiques et partiesmière fois, elles occupent la avaient leurs faiblesses etprenantes de toute l’Europe se sont réunisau Parlement européen, le 6 avril à une des journaux.
Selon le député sor tant Rolf Linkohr, la recherche fait désormais partie de l ’ i d e n t i t é e u r o p é e n n e Au cours du dernier quart de siècle, Rolf Linkohr a officié comme député allemand au sein du Parlement européen. Durant cette période, il a été le témoin d’importants changements dans l’approche communautaire des sciences et des technologies page 2 Prodi déclare au Congrès européen des Sciences que l’UE doit être prête à prendre des risques Des décideurs, scientifiques et parties prenantes de toute l’Europe se sont réunis au Parlement européen, le 6 avril à Bruxelles, dans le cadre du premier Congrès européen des Sciences, organisé à l’initiative de la commission de l’industrie, du commerce extérieur, de la recherche et de l’énergie (ITRE) du Parlement européen page 3 Réponse de Normand de Philippe Busquin à la proposition d’espace e u r o p é e n d e l ’ i n n o v a t i o n Le 5 avril à Bruxelles, Philippe Busquin, Commissaire à la Recherche de l’UE, a à la fois refusé de cautionner ou d’écarter une proposition de l’eurodéputé allemand Rolf Linkohr relative à la nécessité de créer un espace européen de l’innovation page 7 Projet intégré pour l’étude des facteurs génétiques de la dépression Un nouveau projet financé par l’UE a été lancé cette semaine, lors du meeting international sur le génome humain organisé à Berlin, en Allemagne, dont l’objectif est de mettre au point de nouveaux traitements médicamenteux de la dépression en étudiant les facteurs génétiques sous-jacents de la maladie page 9 Le gouvernement français accède aux revendications des protestataires En réponse à un vaste mouvement de protestation de la part des chercheurs au cours de ces trois derniers mois, le nouveau gouvernement français a annoncé son intention de créer 550 nouveaux postes dans le domaine de la recherche au sein d’institutions publiques, ainsi que 1 050 postes dans l’enseignement supérieur page 17 Flash . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 Innovation: politiques et pratiques . 7 Exécution du programme . . . . . . . . 9 Résultats . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 Publication . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 Appels d’offres . . . . . . . . . . . . . . . . 12 Politique générale . . . . . . . . . . . . . . 14 Quoi de neuf en Europe? . . . . . . . . 17 Divers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22 Manifestations . . . . . . . . . . . . . . . . 25
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ISSN 1026-8316
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Selon le député sortant Rolf Linkohr, la recherche fait désormais partie de lidentité européenne
Au cours du dernier quart de siècle, Rolf Linkohr a officié comme député allemand au sein du Parlement européen. Durant cette période, il a été le témoin d’importants changements dans l’approche communautaire des sciences et des technologies.
Le Dr Linkohr a confirmé son intention de se retirer avant les prochaines élections euro-péennes, le 10 juin. Toutefois, avant qu’il ne quitte ses fonctions, CORDIS Nouvelles lui a demandé de décrire la manière dont les poli-tiques de l’UE à l’égard de la recherche avaient évolué au fil de ses mandats successifs. «Il y a 25 ans, le budget annuel que l’Union consacrait à la recherche s’élevait à€120 mil-lions par an. Aujourd’hui, il dépasse€4 mil-liards, ce qui constitue un énorme bond en avant», souligne le Dr Linkohr, tout en espé-rant que la prochaine génération de décideurs européens se montrera capable de maintenir cette tendance à l’avenir. «Il n’y a rien de plus important.» Presque aussi importante néanmoins est l’évo-lution des attitudes que le Dr Linkohr a obser-vée depuis son arrivée à Bruxelles en 1979.
publir:paéCOMMISSION EUROPEENNE Direction Générale Entreprises Unité de Communication et sensibilisation L-2920 Luxembourg Fax: +352-4301-32084 E-mail: cordis-focus@cec.eu.int CORDISfouscest également disponible su r: http://www.co rdis.lu/focus/fr/ La base de données CORDIS Nouvelles estdisponible surleWebsur: http://www.cordis.lu/news/f r
CORDISfosuc est une publication bimensuelle éditée par l'Unité de Communication et sensibilisation de la Direction Entreprises dans le cadre du Sixième programme-cadre de recherche de la Communauté européenne, qui présente les dernières informations sur les programmes et les politiques de l’Union européenne en matière de recherche et d’innovation.
CORDIS FOCUS - NUMERO 243
Rolf Linkohr «Au début, les attitudes nationales étaient dominantes. Aujourd’hui, un réseau européen a été créé. Le concept Espace européen de la recherche (EER) démontre que nous sommes infiniment plus européens dans notre appro-che qu’auparavant.»
«La recherche n’est plus simplement un moyen technique de résoudre des problèmes; elle fait désormais partie intégrante de l’iden-tité européenne», a-t-il ajouté. Le Dr Linkohr a également observé un glisse-ment d’attitude chez les dirigeants des Etats membres de l’UE. Selon lui, les gouvernements comprennent que le succès et la prospérité futurs dépendent des efforts consentis en fa-veur de l’enseignement, de la science et de la technologie, tandis que les responsables poli-tiques sont désormais pleinement conscients de la nécessité d’investir dans la recherche et le développement (R&D), même s’ils ne font pas toujours ce qu’il faut en ce sens. «Du moins, leur inaction leur donne-t-elle mau-vaise conscience», a ajouté le Dr Linkohr. L’une des campagnes les plus spectaculaires du Dr Linkohr au cours des derniers mois fut sa tentative d’augmenter sensiblement la pro-portion du budget de l’UE consacrée à la re-cherche. Son rapport d’initiative adopté par le Parlement en novembre 2003 appelait à une augmentation de 70 % du budget du pro-gramme-cadre ainsi qu’à la création d’un Con-seil européen de la recherche (CER) afin d’aug-menter le soutien financier apporté à la re-cherche fondamentale. «Le Parlement soutient les propositions cou-rageuses avancées par la Commission dans ses perspectives financières, mais il attendra de voir ce qu’il en adviendra lorsqu’elles se-ront soumises au Conseil», a déclaré le Dr Linkohr. «Ce n’est pas simplement une question d’ar-gent; il s’agit également de savoir comment le soutien que l’UE apporte à la recherche est
structuré», a-t-il déclaré. Le Dr Linkohr a dé-crit à CORDIS Nouvelles sa vision de la politi-que de recherche européenne basée sur trois piliers. Tout d’abord, il y a le programme-cadre, principalement destiné à soutenir la recherche appliquée. Ensuite, vient le CER, même s’il faut admettre que des débats sup-plémentaires doivent encore avoir lieu con-cernant la structure d’un tel organisme. Enfin, le Dr Linkohr propose de créer un espace ou conseil européen de l’innovation, qui s’atta-cherait à améliorer les capacités de recherche et d’innovation des PME en Europe. Selon lui, «les PME sont notre réelle faiblesse en Europe». Un autre domaine où l’Europe s’est heurtée à de nombreuses difficultés est celui de l’éva-luation éthique de la recherche. «Les débats sur l’éthique de la recherche dans les domai-nes de la biotechnologie, de l’énergie nucléaire et des cellules souches ont une fois de plus révélé la diversité de nos sensibilités nationa-les. Si nous souhaitons nous doter d’un véri-table EER, nous devons rechercher des com-promis au niveau européen», estime le Dr Linkohr. L’Office d’évaluation des choix scientifiques et technologiques du Parlement européen a contribué, selon le Dr Linkohr qui l’a présidé de 1989 à 1994, à soulever des questions éthi-ques au niveau européen, tandis que la Com-mission a également joué un rôle important. Le Dr Linkohr persiste néanmoins à croire que cette question nécessiterait une attention ac-crue. Invité à identifier d’autres domaines dans les-quels l’UE doit intensifier ses efforts, le Dr Linkohr a souligné l’importance d’une col-laboration globale, en particulier avec le monde en voie de développement. «La re-cherche s’inscrit dans un contexte culturel et philosophique, fait de curiosité teintée d’op-timisme, qu’il convient de reconnaître. [...] Si nous pouvions partager cet effort avec le reste du monde, ce pourrait être le signal d’une seconde renaissance, l’Europe devenant le nouveau foyer de la recherche dans le monde.» Le Dr Linkohr avait un message à l’adresse des nouveaux membres du Parlement euro-péen et des Commissaires qui reprendront le flambeau de leurs prédécesseurs: «Ils doivent être déterminés par rapport aux perspectives financières, lutter pour que la recherche ait un plus grand rôle à jouer et trouver des alliés dans leur combat pour obtenir qu’une part accrue du budget communautaire soit allouée à la R&D». suite à la page 3