Introduction à l’étude de la paléontologie stratigraphique
373 pages
Français

Introduction à l’étude de la paléontologie stratigraphique

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Description

Adolphe d’Archiac
Introduction à l’étude de la paléontologie
stratigraphique
1864
Format djvu : tome 1, tome 2
COURS PROFESSÉ AU MUSÉUM D’HISTOIRE NATURELLE.
TOME I.
PRÉCIS DE L’HISTOIRE DE LA PALÉONTOLOGIE STRATIGRAPHIQUE.
Avertissement
Discours d’ouverture
Chapitre Ier
Chapitre II
Chapitre III
Chapitre IV
Chapitre V
Chapitre VI
Chapitre VII
Chapitre VIII - A
Chapitre VIII - B
Table des auteurs cités
Table des matières
TOME II.
CONNAISSANCES GÉNÉRALES QUI DOIVENT PRÉCÉDÉS À L’ÉTUDE DE LA
PALÉONTOLOGIE ET PHÉNOMÈNES ORGANIQUES DE L’ÉPOQUE
ACTUELLE QUI S‘Y RATTACHENT
Avertissement
Chapitre Ier
Chapitre II
Chapitre III
Chapitre IV
Chapitre V
Chapitre VI
Chapitre VII
Chapitre VIII
Chapitre IX
Supplément du tome I
Table des auteurs cités
Table des matières
Introduction à l’étude de la paléontologie stratigraphique :
Tome 1 : Avertissement AVERTISSEMENT.
Un livre qui serait la reproduction littérale d’un cours serait un livre mal fait, de même qu’un cours qui serait l’expression orale du texte
d’un livre, serait froid et de peu d’intérêt. Il y a, quant à la forme à donner à ces deux manières d’exposer les mêmes choses et les
mêmes idées, des principes différents dont chacun peut se rendre compte, et qu’il ne faut pas oublier lorsqu’on veut passer de l’une à
l’autre.
On doit, dans les leçons, ajouter des détails qui seraient superflus ailleurs et rappeler parfois des généralités que les auditeurs
peuvent n’avoir pas toujours présentes à la mémoire ; il faut suppléer à la ...

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Langue Français
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Extrait

Adolphe d’Archiac
Introduction à l’étude de la paléontologie
stratigraphique
1864
Format djvu : tome 1, tome 2
COURS PROFESSÉ AU MUSÉUM D’HISTOIRE NATURELLE.
TOME I.
PRÉCIS DE L’HISTOIRE DE LA PALÉONTOLOGIE STRATIGRAPHIQUE.
Avertissement
Discours d’ouverture
Chapitre Ier
Chapitre II
Chapitre III
Chapitre IV
Chapitre V
Chapitre VI
Chapitre VII
Chapitre VIII - A
Chapitre VIII - B
Table des auteurs cités
Table des matières
TOME II.
CONNAISSANCES GÉNÉRALES QUI DOIVENT PRÉCÉDÉS À L’ÉTUDE DE LA
PALÉONTOLOGIE ET PHÉNOMÈNES ORGANIQUES DE L’ÉPOQUE
ACTUELLE QUI S‘Y RATTACHENT
Avertissement
Chapitre Ier
Chapitre II
Chapitre III
Chapitre IV
Chapitre V
Chapitre VI
Chapitre VII
Chapitre VIII
Chapitre IX
Supplément du tome I
Table des auteurs cités
Table des matières
Introduction à l’étude de la paléontologie stratigraphique :
Tome 1 : AvertissementAVERTISSEMENT.
Un livre qui serait la reproduction littérale d’un cours serait un livre mal fait, de même qu’un cours qui serait l’expression orale du texte
d’un livre, serait froid et de peu d’intérêt. Il y a, quant à la forme à donner à ces deux manières d’exposer les mêmes choses et les
mêmes idées, des principes différents dont chacun peut se rendre compte, et qu’il ne faut pas oublier lorsqu’on veut passer de l’une à
l’autre.
On doit, dans les leçons, ajouter des détails qui seraient superflus ailleurs et rappeler parfois des généralités que les auditeurs
peuvent n’avoir pas toujours présentes à la mémoire ; il faut suppléer à la réflexion, dont ils n’ont pas le temps, par des
développements plus étendus ; il faut mettre sous leurs yeux la plupart des objets dont on parle et en compléter la description par des
figures tracées sur le tableau ; il faut relier le commencement de chaque leçon à la fin de celle qui l’a précédée et donner à
l’exposition du sujet une allure moins régulière, moins compassée, mais plus libre, plus spontanée, plus variée et plus animée que ne
pourrait l’être la lecture du livre le mieux écrit.
Celui-ci, au contraire, doit être plus suivi et plus méthodique dans sa marche, et toutes ses parties seront plus sévèrement liées et
coordonnées, sans digressions superflues, sans, répétitions, le, lecteur étant supposé instruit de tout ce qu’il doit savoir. De sorte
que, en résumé, il ne faut point écrire comme on parle, ni parler comme on écrit, si l’on veut intéresser au même degré le lecteur et
l’auditeur sur, un sujet donné.
Par ces motifs, nous rejetterons ici la division en leçons, quelquefois suivie dans des circonstances analogues, mais qui offre à la
lecture les mêmes inconvénients que les. ouvrages par lettres. Les diverses parties, d’un sujet, comme les divers sujets entre eux,
seront donc réunis suivant leurs vrais rapports, sans égard pour les coupures qu’exige le temps nécessairement limité de chaque
leçon.
Le livre que nous publions aujourd’hui, tout en étant la reproduction fidèle de ces dernières, n’en est point cependant un calque
sténographié ; il en représente les idées et les faits dans leur disposition générale et leur enchaînement successif, mais il se
conforme, autant que la nature du sujet le permet, aux principes dont les ouvrages de science ne doivent pas s’affranchir plus que les
autres.
Introduction à l’étude de la paléontologie stratigraphique :
Tome 1 : Discours d’ouverture
DISCOURS D’OUVERTURE
― 12 mars 1862 ―
―――――
Messieurs
Origine des roches.
L’examen attentif des roches ou substances pierreuses qui composent la partie connue de l’écorce terrestre a depuis longtemps
montré qu’elles pouvaient être rangées dans deux grandes classes, suivant leur origine. Les unes se sont formées au-dessous de la
surface du sol, émergé ou non, qu’elles ont même constitué d’abord, les autres au-dessus de cette surface. Les premières ont été
dans un état qui a permis une cristallisation plus ou moins parfaite de leurs éléments constituants ; elles n’affectent point de
disposition en couches suivies, mais forment des masses considérables, plus ou moins irrégulières. Les secondes, résultant en
grande partie de la décomposition et de la désagrégation des précédentes, ont été déposées au fond des mers ou des lacs, en
bancs ou en strates horizontaux et comme des sédiments de diverses natures. Les roches cristallines ou d’origine ignée, qui n’ontpas cessé de s’élever à la surface pendant que les roches sédimentaires se formaient sous les eaux, ne renferment aucune trace de
la vie ou de débris organiques, tandis que ces dernières en offrent presque constamment. Or, le but de ce Cours étant de faire
connaître les corps organisés enfouis dans les couches de la terre, nous n’aurons à nous occuper que des roches de la seconde
classe, celles qui se sont déposées dans les eaux douces ou salées.
Définitions
Le mot paléontologie, composé de παλαιῶν ὄντων λόγος signifie littéralement : discours sur les êtres anciens. Il comprend par
conséquent la connaissance des animaux, anciens, que nous désignerons sous le nom de paléozoologie, et celle des végétaux
anciens, à laquelle nous appliquerons celui de paléophytologie. Pour la commodité du langage nous emploierons d’une manière
générale le mot fossile, soit substantivement, soit adjectivement, pour tous les corps organisés ou toutes les traces reconnaissables
de corps organisés rencontrés dans les couches de la terre.
Nous aurons d’ailleurs occasion de revenir plus tard sur cette définition.
La paléontologie peut être envisagée sous des points de vue très-différents et en quelque.sorte indépendants les uns des autres.
Point de vue zoologique et botanique
Le plus anciennement étudié de ces divers aspects de science, celui qui devait en effet se présenter le premier à l’esprit des
observateurs, est la comparaison des êtres organisés anciens avec ceux qui vivent encore sous nos yeux, soit dans les mers, les lacs
et les rivières, soit à la surface des continents et des îles. C’est ce que nous appellerons le point de vue zoologique et botanique.
Cette comparaison peut, on le conçoit, conduire à des résultats d’un vif intérêt sur les rapports et les différences des animaux et des
végétaux, sur la série générale des uns et des autres, dont certaines lacunes peuvent se trouver ainsi comblées, etc ;
Point de vue stratigraphique.
Le second point de vu de la paléontologie consiste à la regarder comme la connaissance des êtres organisés fossiles étudiés dans
[1]leurs rapports avec l’ancienneté des couches de la terre que les renferment .
Cette étude est ainsi une branche de l’histoire naturelle, composée d’éléments empruntés les uns à la zoologie et à la botanique, les
autres à la géologie ; ce sont des parties de deux sciences appliquées à une troisième, de la sorte qu’au premier abord celle-ci
semble n’avoir rien en propre. De même que le zoologiste et le botaniste cherchent à se rendre compte de la distribution des
animaux et des plantes de nos jours à la surface du globe ; de même le paléontologiste-s’attache à déterminer la répartition des êtres
organisés anciens dans les couches de la terre ; avec cette différence cependant fort importante, que les premiers ne considèrent les
corps vivants que dans l’espace, tandis que le second considère les corps fossiles à la fois dans l’espace et dans le temps.
La grande extension qu’a prise cette partie des sciences naturelles dans ces derniers temps, on pourrait même dire sa popularité,
vient de ce qu’elle est l’auxiliaire de toutes les recherches géologiques dirigées sur les roches d’origine sédimentaire. Sans cette
circonstance la paléontologie n’existerait pas ; elle n’aurait pas sa raison d’être, car elle rentrerait tout entière dans le domaine de la
zoologie et de la botanique ; il n’y aurait aucun motif rationnel ou tiré de la nature même des choses pour sé

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