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Universite de Caen/Basse-NormandieU.F.R. de SciencesEcole doctorale SIMEMT H E S Epresentee parM. Corentin PONTREAUet soutenue le vendredi 09 decembre 2005en vue de l’obtention duDOCTORAT de l’UNIVERSITE de CAENSpecialite : mathematiques et leurs applications(Arr^ete du 25 avril 2002)Minoration de la hauteur normaliseeen petite codimensionMEMBRES du JURYM. Francesco Amoroso, professeur a l’Universite de Caen (directeur)M. Laurent Habsieger, DR CNRS a l’Universite de Lyon 1M. Federico Pellarin, ma^ tre de conference a l’Universite de CaenM. Patrice Philippon, DR CNRS a l’Universite de PARIS VI (rapporteur)M. Eric Reyssat, professeur a l’Universite de CaenM. Umberto Zannier, professeur a la Scuola Normale Superiore di Pisa (rapporteur)Table des matieresNotations 1I Introduction 31 Conjectures et resultats en dimension 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32 Hauteur normalisee . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53 Cas arithmetique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74 Cas geometrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105 Contenu de la these . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13II Resultats generaux 17n1 Groupes algebriques dans G . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17m2 Stabilisateur et multiplication . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 203 Premiers ...

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Langue Français

Extrait

Universite de Caen/Basse-Normandie
U.F.R. de Sciences
Ecole doctorale SIMEM
T H E S E
presentee par
M. Corentin PONTREAU
et soutenue le vendredi 09 decembre 2005
en vue de l’obtention du
DOCTORAT de l’UNIVERSITE de CAEN
Specialite : mathematiques et leurs applications
(Arr^ete du 25 avril 2002)
Minoration de la hauteur normalisee
en petite codimension
MEMBRES du JURY
M. Francesco Amoroso, professeur a l’Universite de Caen (directeur)
M. Laurent Habsieger, DR CNRS a l’Universite de Lyon 1
M. Federico Pellarin, ma^ tre de conference a l’Universite de Caen
M. Patrice Philippon, DR CNRS a l’Universite de PARIS VI (rapporteur)
M. Eric Reyssat, professeur a l’Universite de Caen
M. Umberto Zannier, professeur a la Scuola Normale Superiore di Pisa (rapporteur)Table des matieres
Notations 1
I Introduction 3
1 Conjectures et resultats en dimension 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
2 Hauteur normalisee . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
3 Cas arithmetique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
4 Cas geometrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
5 Contenu de la these . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
II Resultats generaux 17
n1 Groupes algebriques dans G . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17m
2 Stabilisateur et multiplication . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
3 Premiers exceptionnels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
4 Quelques inegalites . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
IIICas Arithmetique 31
1 Schema de la preuve . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
2 Construction de la fonction auxiliaire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
3 Extrapolation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
4 Versions explicites de certaines minorations . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
5 Demonstration du theoreme principal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
6 D du corollaire I.21 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
IV Cas geometrique 63
1 Schema des preuves . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
2 Transcendance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
n3 Hypersurfaces de G . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72m
2 34 Hyp dans G et G . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79m m
35 Courbe dans G . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84m
6 Petits points d’une surface . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95
34 TABLE DES MATIERESNotations
Nous dirons qu’un ensemble algebrique (ou ferme de Zariski) est de ni sur un corps
k Q s’il est stable par Gal(Q=k). Le corps de de nition d’un ensemble algebrique sera
le plus petit sous-corps de Q sur lequel il est de ni. Une variete designera un ensemble
algebrique irreductible sur son corps de de nition.
n n n{ Par abus de langage, on notera G le groupe multiplicatif G (Q) isomorphe a (Q ) ;m m
{ k un corps de nombres;
{ k le complete de k pour la topologie induite par la valeur absolue ;
{ k[x] l’anneau des polyn^ omes sur k en n variables;
{ k[x] l’espace vectoriel des polyn^ omes de degre totalL;L
{ M ensemble des places de k ;k
{ O l’anneau des entiers du corps k ;k
Zar
{ S l’adherence de Zariski de S ;
n{ pour tout 2 N , notonsjj := + + la longueur de et1 n
n11 @ 1 @ @
D := = ; 1 n! @x ! !1 n @x @xn1
{ on dira qu’un polyn^ omeF 2 C[x] s’annule en un point avec multiplicite au moins
nT 2 N si pour tout 2 N tel quejjT 1, on a D (F)() = 0;
n{ pour toute partie S de C on pose :

E (S;L;T) := F 2k[x] j82S; F nul en avec multiplicite T ;k L
(T)autrement dit on a E (S;L;T) = [P ] [f0g si S est une variete etP est l’idealk L
de de nition sur k de sa cl^ oture projective. De plus, si H (P;L) est la fonction dek
L+nHilbert deP, alors on a dim E (S;L;T) = H (P;L);k k kL
n{ pour ;2 N , on pose :
1 n
:= ;
1 n
n{ pour tout 2 G , on notera ! () := min deg(F)j F 2k[x]nf0g;F() = 0 ;km
n n 1 n{ pour tout 2 G et tout 2 Z , on notera le produit .m n1
12 TABLE DES MATIERES6
6
Chapitre I
Introduction
En 1933, dans un article desormais celebre, D. H. Lehmer [Leh33] ecrit :
The following problem arises immediately. If" is a positive quantity, to nd
a polynomial of the form
r r 1f(x) =x +a x + +a1 r
where the a’s are integers, such that the absolute value of the product of those
roots of f which lie outside the unit circle, lies between 1 and 1 +".
Ce probleme connu aujourd’hui sous le nom de conjecture de Lehmer reste ouvert, mais il
1semble que la reponse soit non pour "< 0;176.
1 Conjectures et resultats en dimension 1
QdDe nition I.1 Soit F(x) = a (x ) un polyn^ ome a coe cients complexes, onjj=1
de nit la mesure de Mahler de F et on note M(F) le nombre : M(0) = 1 et, si F = 0,
dY
M(F) =jaj maxf1;j jg:j
j=1
SiF 2 Z[x], nous avons bien sur^ M(F) 1. Un theoreme de Kronecker nous dit que si
de plusF est irreductible et F(x) =x, alors
M(F) = 1()F est un polyn^ ome cyclotomique.
De nition I.2 Soient un nombre algebrique et k est un corps de nombres le contenant.
On appelle hauteur de Weil (logarithmique) de et on note h() le nombre :
X [k : Q ]v vh() := log (maxf1;j j g) ;1 v
[k : Q]
v2Mk
1ou l’on normalise une valeur absoluejj , si v divise un premierp, en prenantjpj =p .v v
1 10 9 7 6 5 4 3La valeur 0;176 provient du polyn^ ome x + x x x x x x + x + 1, pour lequel le produit
en question vaut environ 1;17628, exemple donne par [Leh33].6
6
4 Chapitre I { Introduction
logM(F)
Si2 Q etF son polyn^ ome minimal sur Z, on peut montrer que l’on ah() = .
[Q():Q]
La question posee par Lehmer peut donc se traduire par la conjecture suivante :
Conjecture I.3 Il existe une constante c > 0 telle que pour tout polyn^ ome non nul F 2
Z[x] irreductible, F(x) =x qui ne soit pas un polyn^ ome cyclotomique on ait
logM(F)c:

Nous travaillerons dans la suite dans G , le groupe multiplicatif Q . La conjecture I.3m
peut se traduire en terme de hauteur :
Conjecture I.4 Il existe une constante c> 0 telle que pour tout 2 G de degre D surm
Q qui n’est pas racine de l’unite, on ait
c
h() :
D
En 1971, C. J. Smyth (voir [Smy71]) montre que l’on peut se reduire a l’etude des
2entiers algebriques reciproques , plus precisement :
Theoreme I.5 (Smyth) Soit 2 G un nombre algebrique de degre D non reciproque.m
Alors
log
h() ;
D
3ou designe la racine reelle du polyn^ ome x x 1.
Neanmoins le meilleur resultat aujourd’hui allant dans le sens de la conjecture I.4 a ete
trouve par E. Dobrowolski en 1979 [Dob79] :
Theoreme I.6 (Dobrowolski) Pour tout 2 G de degre D 2 sur Q qui n’est pasm
racine de l’unite, on a : 31 log logD
h() :
1200D logD
D’autres resultats plus forts, mais avec des hypotheses plus restrictives ont ete trouves.
Par exemple A. Schinzel [Sch73] montre que si appartient a un corps de nombres Krone-
ckerien (c’est- a-dire soit un corps totalement reel, soit une extension quadratique complexep
1 1+ 5d’un tel corps) tel quejj = 1, alorsh() log .2 2
En 2000, F. Amoroso et R. Dvornicich (voir [AD00b]) ont montre que si appartient
log 5a une extension cyclotomique, alors h() ; bien sur^ dans les deux cas on suppose
12
non racine de l’unite et non nul.
En n, peu apres, F. Amoroso et U. Zannier generalisent ce resultat, en donnant une
minoration de la hauteur d’un nombre algebrique en fonction de son degre sur une extension
abelienne d’un corps de nombres K (c.f. [AZ00] et theoreme III.12 page 46).
2C’est- a-dire les entiers algebriques non nuls conjugues a leur inverse.

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