Anatomo-physiologie nerveuse. - Neurologie. - compte-rendu ; n°1 ; vol.19, pg 293-312
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Description

L'année psychologique - Année 1912 - Volume 19 - Numéro 1 - Pages 293-312
20 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1912
Nombre de lectures 26
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

René Sand
Henri Piéron
G. L. Duprat
II. Anatomo-physiologie nerveuse. - Neurologie.
In: L'année psychologique. 1912 vol. 19. pp. 293-312.
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Sand René, Piéron Henri, Duprat G. L. II. Anatomo-physiologie nerveuse. - Neurologie. In: L'année psychologique. 1912 vol. 19.
pp. 293-312.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1912_num_19_1_7303ANATOMO-PHYSIOLOGIE NERVEUSE 293
perception des modifications fonctionnelles ainsi produites dans le
cerveau. »
C'est un bien grave problème que soulève M. Sollier, c'est en effet
celui de l'équivalent énergétique de l'émotion comme fait de
conscience, puisqu'il exige pour qu'il y ait émotion une absorption
d'énergie. Cette absorption est-elle mesurable? Voilà encore une
hypothèse qui ne se prêtera pas facilement à la vérification; et
c'est dans ce cas là d'ailleurs que les théoriciens montrent le plus
de hardiesse, car la crainte de la vérification est le commencement
de la sagesse.
Combien il serait préférable, au lieu de voir jeter du geste large
du semeur des graines à la volée dans un terrain inculte, travailler
un peu le sol pour y faire germer quelques-unes des graines innomb
rables qui le parsèment déjà. H. P.
II. — Anatomo-physiologie nerveuse. — Neurologie.
0. VOGT. — La nouvelle division myélo-architecturale de l'écorce
cérébrale et ses rapports avec la physiologie et là psychologie.
— J. für Ps. XVII, fascicule supplémentaire. 1911, p. 369-377.
On sait que Brodmann a distingué 48 aires différentes dans
l'écorce cérébrale de l'homme adulte, chacune de ces aires étant
caractérisée par l'épaisseur de l'écorce, le nombre et l'épaisseur des
couches cellulaires, enfin la densité, les dimensions, la forme et la
structure des cellules nerveuses. Parmi ces aires, dont les limites
ne coïncident pas avec celles des circonvolutions, un certain nombre
correspondent à une localisation physiologique connue : zone
motrice, zone visuelle, etc. On constate même, par l'étude cyto-
architectonique de l'écorce, que la zone visuelle est bien plus étendue
chez les Soudanais, les Javanais et chez les singes anthropoïdes
que chez les Européens. Certaines aires ne se retrouvent pas chez
l'animal.
L'étude des fibres nerveuses a donné à M. et Mme Vogt des
résultats analogues : il y a une myélo-architecture de l'écorce, parall
èle à la cyto-architecture. Les aires myélo-architecturales sont au
nombre de ISO; elles sont sujettes à des variations individuelles.
Il existe donc dans l'écorce une localisation histologique et fonc
tionnelle suivant des champs juxtaposés, comprenant chacun toute
l'épaisseur du cortex.
Les différences entre les diverses aires myélo-architecturales
consistent seulement en variations dans le nombre et l'épaisseur
des couches de fibres corticales. Cette constatation est très peu
favorable à l'idée qu'il existerait des centres d'association, séparés
des centres de perception, car il paraît difficile de se figurer com
ment à des fonctions aussi dissemblables correspondraient des
structures si analogues. •
ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 294
Un certain nombre d'aires myélo-architecturales se retrouvent
jusque chez les Marsupiaux.
Le fait le plus important est le nombre élevé des champs corti
caux, dont chacun doit correspondre aune fonction. Pour découvrir
celle-ci, il faudrait étudier l'architecture corticale d'individus
dont les facultés psychiques auraient été parfaitement bien ana
lysées. R. S.
JOSEPH SHAW BOLTON ET JOHN MURRAY MOYES. — The cyto-
architecture of the cerebral cortex of a human fœtus of eighteen
weeks. (La cyto-architecture de Vécorce d'un fœtus humain de dix-
huit semaines). — Brain, XXXV, lre partie. 1912, p. 1-257.
Les auteurs ont étudié la cyto-architecture d'un fœtus de dix-
huit semaines. A cet âge, seuls le sillon de Rolando, le sillon
calloso-marginal, la scissure calcarine et la scissure pariéto-occipi-
tale sont visibles; encore ces formations ne sont-elles qu'à peine
indiquées.
Cependant, les cellules de Betz (grandes cellules motrices formant
l'origine des fibres de la voie pyramidale) sont déjà bien dévelop
pées et occupent une région nettement limitée.
L'aire visuelle aussi a déjà ses limites arrêtées, mais l'évolution
est loin d'y être avancée que dans la zone motrice et la zone
sensitive, lesquelles occuperont respectivement la frontale et la
pariétale ascendantes.
L'écorce frontale antérieure est dans un état de développement
très peu avancé.
Partout, pourtant, la délamination (différenciation de l'écorce en
couches superposées) a commencé.
La délamination et la différenciation histologique précèdent donc'
l'apparition des circonvolutions. R. S.
S. B. VINCENT. — The mammalian eye (L'œil des Mammifères). —
J. of An. B., II, 4, 1912, p. 249-255.
Les discussions sur le rôle joué par la vision chez un grand
nombre de mammifères ont incité l'auteur à rassembler quelques
données précises sur l'œil de quelques-uns d'entre eux : un
macaque, un chat, un chien, un raton laveur, quelques rongeurs.
Rappelons que la fovea existe chez les primates et a été signalée
chez le chat, faisant défaut chez la plupart des mammifères; que,
si les axes optiques sont parallèles chez les primates, ils divergent
presque toujours, de 7 à 9° chez le chat, de 15 à 25° chez le chien,
de 60 à 80° chez les rongeurs, qui sont généralement hypermétropes;
cette divergence paraît bien empêcher la vision stéréoscopique. Les
cônes font défaut chez les rongeurs dont la rétine est réduite aux
bâtonnets. ANATOMO-PHYSIOLOGIE NERVEUSE 295
La décussation du nerf optique est signalée comme incomplète
chez le chat, elle est à peu près complète chez les rongeurs. On
manque de données à cet égard chez un grand nombre de mammifè
res. H. P.
SALVATORE COMES. — Effetti délia decapitazione in Calotermes
flavicollis e in altri Artropodi (Effets de la décapitation sur Calo
termes flavicollis et d'autres Arthropodes). — Biologisches Central-
blatt, XXXII, 10, octobre 1912, p. 630-638.
Un Caloterme excité en un point quelconque du corps s'enfuit
toujours en avant; décapité, il se déplace à reculons, surtout lors
qu'il est excité et quel que soit le point d'excitation.
Après section du corps en deux moitiés, la partie antérieure se
déplace en avant et la partie postérieure en arrière. L'ablation de
l'abdomen accélère la marche en avant.
En somme, il y a inhibition réciproque des différentes régions de
Taxe nerveux : les centres céphaliques inhibent la marche en
arrière, les centres abdominaux la marche en avant. Le « cerveau »
des Arthropodes ne constitue pas un centre général de locomotion,
mais un centre local ayant seulement une prépondérance.
L'influence inhibitrice générale des centres se constate aussi chez
les Vertébrés : même chez le triton décapité, l'excitation électrique
de la queue reste sans effet, tandis qu'elle provoque des réactions
très vives sur la queue isolée. H. P.
T. BURNETT. — Some observations on decerebrate frogs with
especial reference to the formation of associations [Quelques
observations sur les grenouilles décérébrées au point de vue particu
lièrement de la formation des associations). — Am. J. of Ph. XXX,
1912, p. 80-87.
A l'encontre des affirmations de Lœb, le comportement des gre
nouilles décérébrées placées dans le labyrinthe parallèlement à des
grenouilles normales montre l'absence de formation de processus
associatifs; il reste seulement des complexus réflexes.
H. P.
J. P. KARPLUS et A. KREIDL. — Totale Exstirpation beider Gros-
shirnhemisphären beim Affen (Macacus rhesus). (Extirpation totale
des deux hémisphères cérébraux chez le singe). — Gentralblatt für
Physiologie, xxv, 1912, p. 1207-1209.
Les expériences sur le singe de Karplus et Kreidl n'ont pas l'i
mportance de l'expérience de Rothmann qui, à l'exemple de Goltz, a
conservé longtemps (trois ans) un chien s

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