Anatomo-Physiologie nerveuse. Neurologie  - compte-rendu ; n°1 ; vol.34, pg 293-432
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Description

L'année psychologique - Année 1933 - Volume 34 - Numéro 1 - Pages 293-432
140 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1933
Nombre de lectures 56
Langue Français
Poids de l'ouvrage 10 Mo

Extrait

II. Anatomo-Physiologie nerveuse. Neurologie
In: L'année psychologique. 1933 vol. 34, n°1. pp. 293-432.
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II. Anatomo-Physiologie nerveuse. Neurologie . In: L'année psychologique. 1933 vol. 34, n°1. pp. 293-432.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1933_num_34_1_30459.
.
.
'
ANAT.-PHYSIOLOG. NERVEUSE. QUESTIONS GÉNÉRALES 293
convient que la valeur de cette relation n'est guère incontestable.
L'acceptation de cette hypothèse est légitimée néanmoins par sa
grande conformité avec les faits. »
On peut, en partant de ces quelques notions fondamentales,
entrevoir dès maintenant un ensemble .« d'une admirable unité :
les dynamismes mentaux font jouer l'activité volontaire, celle-ci
par son pouvoir de maintien intervient dans les dynamismes sensitifs
qui déterminent les réactions vasculaires, glandulaires, neuromusc
ulaires et du jeu de cette organisation résulte le comportement 'extérieur... »
Les citations de Bühler, Messer, Ach, et surtout de Stout auquel
l'A. se rallie sur bien des points, étayent son développement.
A. G.
78. — CH. M. FRENCH. — Interrelations between psychoanalysis
and the experimental work of Pavlov (Les interrelations entre la
psychanalyse et l'œuvre expérimentale de Pavlov). — Am. J. of P.,
XII, 1933, p. 1165-1203.
Quoique les deux disciplines, ainsi que leurs méthodes, semblent
se trouver aux pôles opposés de la science, l'A. essaye de
trouver des rapports entre elles. En effet, si l'une est analytique,
l'autre est synthétique, si l'une est psychologique l'autre est phy
siologique et organique. Cependant en examinant d'un peu plus
près les deux disciplines, on trouve bientôt un rapport entre l'inhi
bition externe et interne dans le sens de Pavlov et la répression en
psychanalyse. Le processus de sublimation a également son analogue
dans l'inhibition « progressivement différentielle » de la réflexologie
de Pavlov. Une troisième ressemblance existerait entre le rayon
nement de l'excitation provenant d'un désir et le phénomène d'in
duction selon Pavlov. L'A. tire de cette étude une conclusion d'ordre
général, à savoir que les conditions nécessaires pour produire un
processus d'excitation d'une façon générale, sont analogues aux
conditions indispensables pour obtenir le degré d'excitation dans
lequel le processus d'apprentissage devient possible. Ces conditions
sont : 1° un besoin non satisfait ou un conflit ; 2° une intensité de
ce besoin ou de ce désir ne dépassant pas une certaine limite.
J. A.
II. — Anatomo-Physiologie nerveuse. Neurologie
1° Questions générales
79. — N. RASHEVSKY. — The theoretical physics of the cell as a
basis for a general physico-chemical theory of organic form (La
physique théorique de la cellule comme fondement d'une théorie
physico-chimique générale des formes organiques). — Protoplasma,
XX, 2, 1934, p. 180-188. ,
L'auteur a consacré toute une série de travaux à un essai de
représentation physico-mathématique des processus biologiques,
croissance, cytotropisme, excitation et inhibition, morphogenèse. 294 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
C'est ce dernier point de vue qui est spécialement envisagé dans cette
nouvelle étude.
Il y a, selbn R., se fondant sur des considérations thermodynam
iques, deux sortes de forces qui peuvent s'exercer dans les relations
entre cellules, l'une d'attraction qui serait l'effet de l'irritabilité, et
l'autre de répulsion, dépendant du métabolisme.
Or, en examinant les formes géométriques diverses qui peuvent
être prises par des agrégats cellulaires — à partir d'une disposition
sphérique — sous l'influence de ces deux forces en jeu dans des
combinaisons variées, R. trouve qu'on obtient en somme les formes
générales que révêtent les organismes dans la nature. H. P.
80. — EFIMOV. — Essai d'application, à titre d'hypothèse de travail,
de quelques lois de la théorie physique des quanta à l'étude de
l'activité et de la fatigue neuro-cérébrale. — Scientia, LIV, 7,
1933, Suppl. français, p. 8-24.
On peut supposer que certaines lois sont applicables à toutes les
branches de la science ; celle qui se trouve à la base de la théorie
physique des quanta appartient à cette catégorie, et peut être appli
quée aux phénomènes de l'activité et de la fatigue neuro-cérébrale.
Un certain nombre de faits, observés par l'auteur plaident en faveur
de cette hypothèse. Lorsque le sujet fait des ergogrammes avec une
hauteur de soulèvement imposée, la fréquence des soulèvements
décroît par bonds, à mesure que le sujet se fatigue. De même, lorsque
la hauteur des soulèvements n'est pas imposée, le travail fourni
décroît par bonds.
Les durées des « bonds » et le travail qui leur correspond se laissent
exprimer en nombres simples. Le tapping test, réalisé par E. montre,
d'après l'auteur, des variations de fréquence que la théorie faisait
pressentir. L'auteur expose également les résultats de recherches
faites sur un travail industriel rapide et continu (fixation du fil
dans une lampe à incandescence). En somme Fauteur croit pouvoir
affirmer que le système nerveux, lors de son activité maxima,
dépense son énergie en portions isolées, c'est-à-dire sous la forme de
quanta. Il ne s'agit pas d'une théorie physique ou neuro-physiolo
gique qui porte sur un mécanisme précis du fonctionnement nerveux
(comme la théorie des neuro-quanta de M. Piéron). Le fait de trouver
une discontinuité et une évolution « par bonds » dans le travail
humain suggère à l'auteur une analogie avec ce qui se passe, à une
tout autre échelle, dans le monde physique. A. C.
81. — S. RAMON Y CAJAL. — Neuronismo o reticularismo. Las
pruebas objetivas de la unidad anatomica de las celulas nerviosas
(Neuronisme ou réticularisme ? Les preuves objectives de Vunité
anatomique des cellules nerveuses). — Ar. de Neurob., XIII, 2,
1933, p. 217-291.
Dans cet important mémoire du grand maître de l'histologie
nerveuse, et où une première partie du travail — qui reste à suivre —
figure seulement, est exposé l'historique de la conception du neurone,
avec les preuves histologiques de l'individualité des éléments cel
lulaires et la discussion des objections faites. Signalons en particulier ANAT.-PHYSIOLOG. NERVEUSE. QUESTIONS GÉNÉRALES 295
l'examen avec nombreuses figures des modalités de terminaisons
périphériques des neurones afférents, cochléaires, vestibulaires et
rétiniens. H. P.
82. — C. JUDSON HERRICK. — The evolution of cerebral loca
lization patterns (L'évolution des schemes de localisation cérébrale).
— Science, LXXVIII, 1933, p. 439-444.
Importante étude de synthèse très condensée de l'auteur dont
les travaux se fondent sur le point de vue phylogénétique, dans
l'interprétation -des données d'anatomie comparée. De grandes dif
férences se rencontrent d'après H. du fait de la prédominance variable
des grands types sensoriels qui ont des caractéristiques fort hété
rogènes suivant que l'emporte l'odorat, l'ouïe ou la vue.
Les odeurs comportent qualités multiples et intensités, mais
non une discrimination spatiale ou temporelle ; les connexions cen
trales des voies olfactives fournissent corrélativement un appareil
lage développé de sommation, avec activation globale non spécifique
des autres systèmes sensori-moteurs.
L'ouïe est un sens essentiellement temporel, avec une localisation
spatiale imparfaite, et, corrélativement, les connexions centrales
du nerf auditif n'impliquent pas de « patterns » spatiaux en relation
avec la destruction des cellules sensorielles du limaçon.
La vision au contraire, sens fondamentalement spatial, manifeste
dans les connexions optiques des localisations très précises.
L'auteur rappelle l'histoire phylogénétique reconstituée du centre
visuel thalamique, le corps genouillé latéral, montrant comment, à
partir d'une zone non spécifique de substance grise centrale s'est
dégagé progressivement un centre présentant des localisations spé
cifique

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