Appareils nouveaux de laboratoire - article ; n°1 ; vol.22, pg 224-236
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Description

L'année psychologique - Année 1920 - Volume 22 - Numéro 1 - Pages 224-236
13 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1920
Nombre de lectures 4
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Henri Piéron
Appareils nouveaux de laboratoire
In: L'année psychologique. 1920 vol. 22. pp. 224-236.
Citer ce document / Cite this document :
Piéron Henri. Appareils nouveaux de laboratoire. In: L'année psychologique. 1920 vol. 22. pp. 224-236.
doi : 10.3406/psy.1920.4430
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1920_num_22_1_4430NOUVEAUX DE LABORATOIRE APPAREILS
(Dispositif de rotation, Photoptomètre différentiel,
Esthésiomètre . )
Par Henri Piéron.
I. — DISPOSITIF DE ROTATION, A VITESSE RÉGLABLE
ET USAGES MULTIPLES.
Pour un grand nombre d'expériences psychologiques — et au
premier chef pour la détermination du seuil de fusion des impres
sions rétiniennes, — il est nécessaire de disposer d'un appareil de
rotation dont on puisse régler et connaître à chaque instant la
"vitesse.
Aucun des appareils réalisés jusqu'ici ne me donnant toute
satisfaction, j'en ai fait construire un sur le principe suivant (fig. 1).
Un moteur électrique à vitesse constante M est relié à un arbre
de couche tournant sur roulements à billes, et portant une poulie
tronc-conique (34 cm. de long, diamètres de base de 80 et 32 mm.),
le long de laquelle peut se déplacer une courroie co qui transmet
le mouvement du premier arbre A à un deuxième arbre_B semb
lable, mais dont la poulie tronc-conique de dimensions identiques,
est disposée en sens inverse • .
De cette «façon, grâce à une manivelle m1 qui déplace un chariot
sur une vis sans fin, avec 2 guides dirigeant la courroie, on -peut, dé"
< faire varier d'une façon en changeant la position celle-ci,
continue le rapport des vitesses de l'arbre B à celles de l'arbre A.
Les rapports extrêmes utilisables, avec les dimensions ci-dessus
indiquées, sont de 1,975 et de (1,496, c'est-à-dire que d'une façon
continue, on peut avoir sur l'arbre B des vitesses graduées allant
du simple au quadruple, ou de la moitié de la vitesse de l'arbre A
au double de cette vitesse.
Le chariot guidant la courroie porté un curseur qui se déplace
devant une échelle millimétrée. Un tableau, établi une fois pour
toutes, avec une courbe d'interpolation, permet, d'après la position
du curseur, de connaître le rapport de la vitesse de l'arbre B à celle
de l'arbre A.
1. C'est là un dispositif déjà, employé dans certaines machines qui
doivent tourner à vitesse graduellement croissante ou décroissante (fil
atures). PIERON.— APPAREILS NOUVEAUX DE LABORATOIRE 225 H.
La vitesse de l'arbre A étant supposée constante et connue, il est
possible d'établir le tableau des vitesses de l'arbre B d'après les
positions du curseur.
Cette vitesse de l'arbre A est fonction de la vitesse de rotation du
moteur et de son rapport à cette vitesse. La du moteur étant
constante et connue, on détermine une fois pour toutes le rapport
Fig. 1.
des vitesses de l'arbre A à celle du moteur suivant les systèmes de
roues démultiplicâtrices employées.
Il y a, sur l'arbre A, deux roues R et r auxquelles peut être
transmis, par une courroie, le mouvement de rotation de l'axe du
moteur par l'une des deux roues de celui-ci l. ■
1. Avec les- deux roues de l'arbre A ayant des longueurs de circon
férence de 66 cm. et 37 cm. 5, on a 4 combinaisons donnant, pour le
rapport de la vitesse de l'arbre ~à celle de l'axe du moteur les valeurs
1/2,038, 1/3,614, 1/3,571. et 1/6,333. Les longueurs de circonférence des
deux roues du moteur ont en effet 18 cm. 4 et 10 cm. ö."
L'ANNÉE PSYCHOLOGIQUE. XXII. 8 .

NOTES ET REVUES 226
L'échelle millimétrée est portée sur le côté d'un paraliélipipède
rectangle, tournant autour de son axe longitudinal, et dont les
3 autres faces peuvent recevoir des échelles, avec inscription directe
des vitesses de l'axe B, pour trois vitesses étalonnées de l'axe A.
Un dispositif annexe permet d'obtenir une rotation d'un tro
isième axe CY dont la vitesse diffère, de la. valeur que l'on veut, de
celle de l'axe B : l'axe B porte une deuxième poulie tronc-conique
(13 cm. 5 de long, diamètres de base de 55 et 32 mm.), sur laquelle,
par le même dispositif que précédemment (manivelle m2), une
courroie se déplace, qui met en mouvement l'arbre C, par l'inte
rmédiaire d'une poulie tronc-conique identique, mais renversée, que
porte ce dernier arbre.
Les rapports extrêmes utilisables des vitesses de l'arbre G par
rapport à B, sont de 1,412 et 0,684 pour les dimensions employées.
Avec un moteur réglé à 2 000 tours à la minute, les vitesses
extrêmes qui -peuvent être obtenues sur l'axe G sont de 1,78 et 47
tours à la. seconde '. Les arbres B et C sont terminés d'un côté par
des axes en saillie, av et a2, distants de 22 cm. sur lesquels on peut
disposer 4es disques, avec taquet d'immobilisation et vis de serrage.
On peut utiliser des disques de trois catégories au moins :
1° Des disques métalliques recevant de's disques de carton ou de
papier bristol pour toutes les expériences optiques (D. o.).
2° Des disques portant des rangées de trous, disposés en cercle
et constituant sirène de Seebeck (D. ac).
3° Des disques à bordure indentée pour les expériences sur la
fusion tactile.
i° Expériences optiques. — Des disques métalliques, (D, o.) de
20 cm, de diamètre, comportent une plaque support et un anneau
de bloquage périphérique, avec deux saillies à rainure s'engageant
dans un axe, sur lequel une vis permet l'immobilisation. Une gra
duation en degrés de l'anneau de bloquage permet, avec des secteurs
variables, de connaître les grandeurs respectives de ceux-ci.
Avec des disques à secteurs, on peut facilement déterminer les
seuils de fusion. On peut aussi Comparer des papillotements voisins,
avec des disques identiques placés sur les deux axes B et C, et
déterminer des seuils différentiels dans cette impression de papillo-
tement, ou le seuil différentiel dans l'appréciation des vitesses de
rotation. . -
On peut également, avec un dispositif stéréoscopique, faire
regarder avec chaque œil, respectivement, l'un et l'autre des
disques, tournant à des vitesses différentes (expériences de Sher-
rington).
Quand les disques tournent à la même vitesse, on peut faire
toutes les expériences de seuils différentiels de clarté, de satura
tion, de nuance, par la méthode des secteurs hétérogènes fusionnés.
1. On peut obtenir des vitesses plus lentes en utilisant les roues
démyltiplicatrices du moteur. Il est difficile de dépasser, pratiquement,
la vitesse la plus rapide. H. PIÉRON. — APPAREILS NOUVEAUX DE LABORATOIRE 221
26 Expériences acoustiques. — Avec un support à glissière fixé sur
l'appareil, on déplace, devant des disques percés de trous, deux
ajutages de soufflerie.
Des disques (D. ac.) portant des cercles de trous (de 4 mm- de dia
mètre avec. intervalle de 4 mm. environ) interrompant régulièr
ement le jet d'air fournissent, pour une même vitesse de rotation,
des sons de hauteur différente, obtenus par déplacement de l'aju
tage (9 rangées sur un disque, avec 20, 26, 32, 39, 45, 51, 58, 64 et
70 tours par rangée, soit autant de vibrations doubles par tour de
disque). Pour une rangée donnée, la hauteur du son est modifiée
progressivement, de façon continue, par variation de la vitesse de
rotation. Et l'on peut, pour l'étude des seuils différentiels, faire
varier à son gré la hauteur du son correspondant au disque placé
sur l'axe G par rapport à la hauteur étalon au disque
de B. Le son étalon et le son de comparaison pourront, en
gardant le même rapport, être modifiés de façon continue, en
changeant la vitesse de l'axe B par rapport à celle de l'axe A.
On a ainsi un appareil tonométrique très pratique avec connais
sance des fréquences vibratoires, qui peuvent être très élevées. Sur
l'axe G on obtiendra, avec la rangée de 70 trous, jusqu'à 3 300 vibra
tions doubles. /
On pourrait, avec des diamètres plus petits des trous, obtenir
naturellement des sons encore beaucoup plus hauts.
Pour étudier l'influence du nombre des vibrations, on utilisera
des disques (D. t.) dans lesquels les rangées de trous seront incomp
l&

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