Applications médicales. - compte-rendu ; n°1 ; vol.25, pg 682-690
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Description

L'année psychologique - Année 1924 - Volume 25 - Numéro 1 - Pages 682-690
9 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1924
Nombre de lectures 8
Langue Français

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3° Applications médicales.
In: L'année psychologique. 1924 vol. 25. pp. 682-690.
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3° Applications médicales. In: L'année psychologique. 1924 vol. 25. pp. 682-690.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1924_num_25_1_6220682 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
être utilisée, soit collectivement, soit individuellement. Les expé
riences globales ont pour but de dégager pour les travailleurs la
signification à attacher aux phénomènes d'hypnose et à recruter les
sujets les meilleurs pour des expériences individuelles.
Les expériences individuelles peuvent être utilisées pour illustrer
plus précisément les phénomènes de dissociation. Même en matière
thérapeutique, l'auteur estime préférable de faire précéder l'hypnose
à l'état de sommeil par l'hypnose à l'état de veille.
M. L.
W.-R. WELLS. — Hypnosis in the service of the instructor (Vhyp-
notisme au service de renseignement). — Ps. Rev., XXXI, 1, 1924,
p. 88-91.
Il y a encore, en Amérique, des gens qui croient a l'hypnotisme, et
qui vont jusqu'à proposer de l'introduire dans les classes de psychol
ogie, comme procédé normal d'enseignement ! Cela servirait d'abord,
nous dit W., à tempérer l'aridité de ces cours, pour lesquels, paraît-il,
certains étudiants montrent peu d'enthousiasme. Cela permettrait
aussi de lutter contre le spiritisme, et en outre, on pourrait ainsi
illustrer d'exemples concrets les leçons sur l'hallucination, le subcon-
cient, etc.
W. ne paraît pas connaître les travaux de M. Babinski.
G. P.
3° Applications médicales
ARTHUR KRONFELD. — Psychotherapie. — Un vol. in-8° de
xi-260 p., Berlin, Springer, 1924.
Traité de psychologie médicale, conçu à la manière des traités de
physiologie médicale et présentant les mêmes défauts qu'eux (et
aussi quelques autres...).
Deux parties : partie générale, psychologique ; partie médicale,
action du médecin sur l'âme du malade.
La psychologie qui devra surtout intéresser le médecin, le psycho
thérapeute, c'est la caractérologie. Le caractère est lié un peu aux
conditions psychiques et sociales du développement, mais il est sur
tout déterminé biologiquement. Les constitutions sont déterminées
par des actions biologiques héréditaires, et, dans la formation des
complexes individuels, des phénomènes biologiques, et notamment
les sécrétions internes, jouent un rôle fondamental. Sur cette base
organique, le psychique construit. La dynamique affective réagit
selon un certain nombre de modes, dont on distingue bien surtout les
types-limites : l'explosif et le rétentif . (L'on sait que Jung a étudié
semblablement le type extroverti et le type introverti ; Kretschmer,
les tendances hypobouliques et les tendances hyponoïaques).
La psychothérapie devra s'exercer sur l'esprit du malade conçu
de cette façon. Elle essayer de modifier les structures et les:
réactions. Quel sera le critérium de son action ? En d'autres termes, PSYCHOLOGIE APPLIQUEE 683
quels faits devra-t-elîe considérer comme anormaux et quand pourra-
t-elle dire qu'elle a abouti à un succès ? Le critérium de normal ne
sera pas social : Kronfeld s'élève contre toute idée de norme sociale,
d'adaptation sociale (notion qui est, en somme, à la base de la psy
chologie et de la thérapeutique telles que les conçoivent la plupart
des auteurs français, notamment P. Jànet) ; il ne sera pas non plus
esthétique ni moral ; ■ — il sera surtout biologique. Le but de la thé
rapeutique sera d'améliorer l'équilibre biologique et le critérium de
cette amélioration sera une augmentation de force. Le médecin devra
éveiller dans l'esprit du malade « l'idée de devenir plus fort », et ce
d'une manière concrète, différente dans chaque cas particulier.
Les procédés thérapeutiques à proprement parler seront de trois
ordres : la persuasion, la psychanalyse, l'hypnotisme. L'auteur
insiste sur les faiblesses des deux premiers et se déclare partisan
absolu de l'hypnotisme dont le domaine d'action lui apparaît comme
très large.
L'effet thérapeutique obtenu ainsi devra être maintenu par la
psychagogie. Celle-ci consistera surtout en un renforcement métho
dique du « sentiment du moi » du malade, du sentiment de sa valeur
propre.
Chez les « autophiles », les « narcissistes », le traitement sera un peu
délicat : n'ont-ils pas déjà trop de « sentiment du moi » ? Le médecin
devra renforcer les « sentiments vrais », — le développement exagéré
des autres n'a été qu'un contre-coup de la faiblesse des premiers.
Est-il permis de signaler qu'ici déjà le social, l'esthétique, le moral
reparaissent, et rentrent par la petite porte ? Mais il y aurait beau
coup d'autres choses à dire...
I. M.
F.-L. WELLS et HELEN A. -A. MARTIN. — A method of memory
examination suitable for psychotic cases [Une méthode d'examen de
la mémoire utilisable dans les cas de psychoses). — Am. J. of I., Ill,
2, 1923, p. 243-257.
Les auteurs ont mis sur pied un test d'examen de la mémoire à
12 points de vue différents, et ont étalonné leur échelle chez 50 sujets
normaux. Avec un maximum possible de 185 points, ils ont obtenu
une moyenne normale de 127. Us déterminent le nombre de points
des sujets et l'expriment en pour cent de la normale (12,7 points =
10 °/o). En faisant le pourcentage partiel pour les 12 catégories
d'épreuves, ils réalisent un profil mnémonique du sujet . La première
catégorie d'épreuves consiste en 6 questions sur la vie du sujet (date
de naissance, frères et sœurs, etc.) ; la seconde en 5 questions de
connaissances courantes (par exemple sur la ville où il habite) ; le
troisième en 5 questions relatives aux connaissances scolaires élément
aires (la capitale des Etats-Unis par exemple) ; la quatrième consiste
en la récitation de l'alphabet (le temps étant mesuré et servant à
noter l'épreuve) et des 20 premiers nombres à l'envers ; la cinquième
en un test de substitution (épreuve d'apprentissage de Pintner et
Patterson) ; la sixième en un test de répétition de 10 phrases (2 de 12
syllabes, 2 de 16, 2 de 20, 2 de 24, et 2 de 28) ; la septième en un test de 684 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
répétition de séries de chiffres (de 4 à 9) ; la huitième et la neuvième
-en un test d'association mnémonique (un nom de ville, est donné, le
sujet doit répondre par le nom de l'Etat correspondant), la première
épreuve étant facile et la deuxième difficile ; la dixième en un test
de répétition à l'envers de séries de 3 à 7 chiffres ; la onzième dans
la désignation de mémoire de 10 objets tirés d'une boîte, et montrés
successivement au sujet puis remis dans la boîte ; la douzième dans
un test de reconnaissance de 12 cartes postales illustrées remises au
milieu de 12 autres.
8 séniles ont obtenu une notation globale de 53 (53% du taux
normal, soit 53 x 1,27 ■= 67,3 points) ; 15 « schizophré niques » ont
atteint 82 ; 6 débiles, 52 ; 6 maniaques dépressifs, 74, enfin 10 para
lytiques généraux, 68.
L'effort est intéressant pour une évaluation à la fois globale et
analytique des fonctions mnénoniques dans les maladies mentales.
Mais les épreuves, qui n'ont pas un caractère international, ne sont
pas conçues de façon rationnelle pour un examen systématique de
la mémoire (la mémoire immédiate étant simplement juxtaposée à
des connaissances anciennement acquises). Il faudrait des épreuves
sur un champ plus large (apprentissages purement intellectuels)
et des investigations relatives à la rapidité d'acquisition et à la téna
cité de rétention de souvenirs nouvellement acquis.
H. P.
JiELGE LUNDHOLM — A comparative study of « Creative imagi
nation » in normal people and in mentally diseased. ( Une étude com
parative de V imagination créatrice chez les individus normaux et
les malades mentaux). — Am. J. of I., Ill, 4, 1924, p. 739-756.
L'auteur voudrait étudier la capacité de se créer des &#

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