Association et Imagination. Les images et l eidétisme. Le rêve. - compte-rendu ; n°1 ; vol.25, pg 580-590
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Description

L'année psychologique - Année 1924 - Volume 25 - Numéro 1 - Pages 580-590
11 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1924
Nombre de lectures 14
Langue Français

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VIII. Association et Imagination. Les images et l'eidétisme. Le
rêve.
In: L'année psychologique. 1924 vol. 25. pp. 580-590.
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VIII. Association et Imagination. Les images et l'eidétisme. Le rêve. In: L'année psychologique. 1924 vol. 25. pp. 580-590.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1924_num_25_1_6207580 /ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
HELEN MARY CADY. — On the psychology of testimony [Sur la
psychologie du témoignage). — Am. J. of Ps., XXXV, 1, 1924,
p. 110-112.
Compte rendu d'une expérience faite dans plusieurs classes d'étu
diants sous cette forme : un personnage entre dans la salle de confé
rences, et annonce qu'il se propose de faire un cours préparatoire à
certains emplois publics : après avoir donné certaines explications, il
fait distribuer aux assistants un test qu'il les invite à remplir. Une
moitié des élèves doit faire un récit aussi circonstancié que possible
de tout ce qui vient de se passer : l'autre doit répondre, sur le même
sujet, à quarante-deux questions, dont quelques-unes contiennent
des suggestions fallacieuses. On trouve une grande variété de types
de réponses : en général, le questionnaire donne plus d'erreurs que
le récit spontané ; la méthode la plus satisfaisante pour obtenir un
témoignage exact est une combinaison des deux épreuves, la narra
tion libre précédant le questionnaire.
P. G.
VIII. — Association et Imagination. Les images
et l'eidétisme. Le rêve.
H. -F. ADAMS. — The formation of associations (La formation des
associations). — Ps. Rev., XXXI, 5, 1924, p. 376-396.
A. reprend et développe la théorie physiologique de Me Dougall
sur l'association, en y ajoutant l'idée que les voies associatives sont
doubles, l'influx nerveux pouvant circuler dans les deux sens. Quand
un centre est excité, il y a radiation de l'énergie nerveuse, qui s'écoule
vers les voies de moindre résistance, et en même temps attraction, la
résistance des synapses conduisant au centre actif étant diminuée.
Quand deux régions sont excitées en même temps, ces deux forces
de radiation et d'attraction tendent à « focaliser » le drainage de
l'influx nerveux, de telle sorte que la décharge maxima a lieu
entre ces deux centres. Ainsi s'explique la formation des associations
par contiguïté.
A. montre comment on peut, avec la même théorie, expliquer les
différentes lois de l'association.
G. P.
HULSEY CASON. — The concept of backward association [Le
concept d'association régressive). — Am. J. of Ps., XXXV, 2, 1924,
p. 217-221.
Le concept d'association régressive a été introduit par Ebbin-
ghaus, qui trouvait qu'après avoir appris des syllabes dans l'ordre
1, 2, 3, 4, etc., non seulement elles se trouvaient associées dans cet
ordre, mais qu'il y avait aussi des associations de la première à ASSOCIATION ET IMAGINATION. KÊVE 581
-d'autres placées plus ou moins loin dans la série, et même, en sens
inverse, de celles-ci à des syllabes antérieures. Mais on peut expliquer
ce résultat en admettant qu'au cours des expériences il se produisait
des circonstances spéciales favorables à ces associations, par exemple
dans les récitations des séries imparfaitement sues, dans les fluctua
tions de l'attention, dans les remarques faites par le sujet sur l'ordre
des syllabes (Ebbinghaus accordait peu de place à l'introspection).
L'idée d'association régressive est peu compatible avec le fait qu'en
•changeant l'ordre des mêmes syllabes pour constituer une nouvelle
série, on ne fait pas d'économie appréciable sur le temps nécessaire
pour l'apprendre. Enfin l'association apparaîtra nettement irréver
sible, si on la conçoit comme s'étab lissant en réalité entre un stimulus
et une réponse motrice. P. G.
L.-M. HUBBARD. — Complex signs in diagnostic free association
(Les signes complexes dans l'association libre comme procédé de
diagnostic). — J. of exp. Ps., VII, 5, 1924, p. 342-357.
Jung a étudié deux types de faits de persevération : persévération
•de l'idée (répondre par le même mot à plusieurs stimuli verbaux) ;
persévération d'un signe complexe attaché à une première réaction,
tel que : lenteur de la réponse, défaut de réponse, tendance à rire,
à rimer, à former des mots par dérivation, etc. Mais comment être
sûr qu'il s'agit de persévération de l'effet du premier stimulus, et
non d'un effet accidentel du stimulus suivant ? On ne pourrait l'a
ffirmer que si l'on trouvait un excès de pareilles séquences, par ap
port à leur fréquence probable. Dans les expériences de H, faites sur
•cent sujets, hommes et femmes, et dans des conditions variables, on
forme cinquante listes différentes avec les mêmes mots distribués au
hasard. Après une première épreuve d'association libre, chaque sujet
4oit réagir une deuxième fois en cherchant à répondre aux mots de
la même façon que la première fois. L'étude a porté sur la fréquence
-des signes complexes suivants : rire ou sourire, réaction lente, diffé
rence entre les deux réponses à un même mot dans les deux séries.
On trouve une très légère tendance à continuer à rire pour les mots
qui suivent ceux qui ont provoqué le rire, avec une décroissance
rapide : la tendance à persévérer dans la réaction lente, si elle existe,
•est à l'état de faible trace ; d'ailleurs elle est combattue consciem
ment par certaines personnes.
Dans la seconde partie du travail on cherche par la même méthode
•comment l'apparition de ces mêmes signes complexes est fonction
de la place du stimulus dans la série.
L'auteur conclut que la valeur de ces signes complexes comme
signes diagnostics (par exemple : d'une émotion) est médiocre : elle
ne pourrait être estimée dans un cas particulier que par la connais
sance préalable des lois de leur distribution. P. G.
O.-B. WELCH et C.-T. BURNETT. — Is primacy a îactor in asso
ciation-formation ? (La priorité est-elle un facteur dans la formation
de Vassociation ?) Am. J'. of Ps., XXXV, 3, 1924, p. 396-402.
Certains psychologues ont soutenu que certains événements, parce 582 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
qu'ils sont les premiers d'une série (par exemple la première syllabe
d'une série apprise) se fixent mieux dans la mémoire. Dans l'expé
rience qu'ils ont faite sur 26 sujets, pour contrôler cette assertion,
les auteurs de ce travail ont pris des précautions pour interdire au
sujet de se répéter les premières syllabes pendant que les suivantes
lui étaient présentées ; dans ces conditions les premières ne montrent
aucun privilège, tandis que les dernières de la série sont favorisées.
Ils citent deux autres expériences plus anciennes : l'une de
H.-W. Lamb, l'autre de M.-O. Watermann : la seconde ferait croire
à une influence de la priorité, mais les précautions suffisantes
n'avaient pas été prises, et il est possible que l'effet attribué à la
priorité soit dû à la récence et à la fréquence de la première syllabe
répétée par le sujet, car toutes les expériences sont d'accord pour
mettre en évidence l'influence de ces deux caractères sur la fixation..
P. G.
K. KOFFKA. — Forschungsbericht, Ueber die Untersuchungen an
den sogenannten optischen Anschauungsbildern [Revue critique :
les recherches sur les « images visuelles subjectives »). — Ps. For.,
III, 1-2, 1923, p. 124-167.
Gn trouvera dans cet article une critique minutie use et serrée de
travaux récents sur les images visuelles, de Jaënsch et de ses élèves
Kroh, Busse, etc.
On appelle, dans cette école, eidétiques les individus qui ont le
don des images. Ces visions intérieures (Anschauungsbilder A. B) ne
se distinguent de la vraie perception que par l'inaction de l'organe
périphérique. Cependant, elles sont tantôt colorées, tantôt incolores,
ou elles présentent les couleurs complémentaires de celles de l'objet,
ce qui les rapproche des images consécutives (N. B.) ; d'autre part,
ce ne sont pas toujours des reproductions de perceptions, et par l

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