Association et Imagination. Les Images et l Eidétisme. Le Rêve. - compte-rendu ; n°1 ; vol.29, pg 717-722
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Association et Imagination. Les Images et l'Eidétisme. Le Rêve. - compte-rendu ; n°1 ; vol.29, pg 717-722

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Description

L'année psychologique - Année 1928 - Volume 29 - Numéro 1 - Pages 717-722
6 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1928
Nombre de lectures 11
Langue Français

Extrait

VIII. Association et Imagination. Les Images et l'Eidétisme. Le
Rêve.
In: L'année psychologique. 1928 vol. 29. pp. 717-722.
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VIII. Association et Imagination. Les Images et l'Eidétisme. Le Rêve. In: L'année psychologique. 1928 vol. 29. pp. 717-722.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1928_num_29_1_4879'
ASSOCIATION ET IMAGINATION. REVE 717
Dans une petite commune de Hollande un instituteur fut condamné
par le tribunal de première instance parce qu'il se serait livré, sur ses
élèves, dont l'accusatrice principale était âgée de iO ans, à des attou
chements indiscrets. L'affaire était basée uniquement sur les témoi
gnages d'enfants dont R., appelé en qualité de psychologue-expert,
a pu montrer sans peine le peu de valeur objective. Ala suite de cette
intervention le jugement fut cassé en deuxième instance. D. W.
VIII. — Association et Imagination.
Les Images et l'Eidétisme. Le Rêve 1
'956. — T. H. PEAR, F. AVELING et F. C. BARTLETT. — The
relevance of visual imagery to the process of thinking (Rapports
de V imagination visuelle avec les processus de pensée) — Br. J.
of Ps., XVIII, 1, 1927, p. 1-29.
P., qui a une imagination visuelle extrêmement riche, pense qu'on
a trop réduit le rôle que jouent les images dans la pensée. Il y a de
grandes différences entre les individus en ce qui concerne le pouvoir
de visualiser. Les images varient en fréquence, en clarté, en rapidité
d'évocation ; l'intérêt qu'elles présentent, leur couleur émotionnelle
peut augmenter ou diminuer l'apparition de la couleur, de la forme
et du mouvement dans la représentation visuelle. La paresse semble
empêcher le développement de l'image Ces caractères des
images peuvent être développés par l'exercice.
Les images visuelles qui servent à la pensée peuvent se présenter
sous différentes formes. Elles peuvent être atténuées (diagrammes),
enrichies (condensation de Freud), servir de véhicules à une signi
fication différente (symboles), représenter une structure de pens
ée, être associées à des sentiments.
P. montre, en analysant des exemples personnels, comment les
images peuvent servir de support à la pensée. Cela n'implique pas
d'ailleurs que le visuel ne fasse jamais usage de mots prononcés.
Pour A., la pensée peut être ou non accompagnée par des éléments
sensoriels (images) ; elle demeure inchangée, tandis que l'image tend
à devenir fragmentaire, obscure et à s'évanouir. L'image n'est donc
pas nécessaire à la pensée, quoique qu'elle puisse souvent être en
accord avec elle.
B. traite le problème du point de vue biologique. Image et pensée
sont des processus qui nous permettent de répondre à une situation
à distance. C'est une extension du processus qui nous rend capable
d'agir sur les choses à de longues distances.
Il faut distinguer trois étapes dans cette évolution. Dans la pre
mière, on trouve ce que Head a appelé les schémas. En présence d'un
stimulus nouveau, l'individu réagit en utilisant des types d'activité
qui ont été précédemment employés dans des situations analogues.
C'est ce qui se passe 9 fois sur 10 dans la vie courante. Dans ce cas,
1. Voir aussi le N° 1198. ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 718
la pensée agit comme un bloc, son organisation reste chronolo
gique. Cette manière de réagir n'est ni sûre, ni économique.
"A un niveau supérieur on trouve le stade de l'image. L'image est
un morceau découpé dans le passé qui peut être isolé du reste, combiné
avec un autre morceau utile, et employé en vue de résoudre un pro
blème nouveau. L'image est donc utilisée pour la pensée, mais la
pensée n'est pas une simple utilisation de l'image.
Celle-ci présente au point de vue de son rôle biologique, des défauts.
Elle est trop individualisée, elle est aussi grossière, irrégulière par
rapport à la pensée. La pensée correspond donc à un stade ultérieur.
Elle n'est possible que lorsque le passé ne se présente plus comme un
bloc, lorsque l'ordre de succession chronologique a été brisé. Dans
la pensée, nous trouvons des qualités et des relations qui ne sont plus
seulement illustrées ou représentées, mais formulées. C'est ce qui
fait que le processus de pensée est relativement précis, et se présente
avec le caractère d'universalité. C'est la pensée elle-même qui déter
mine si les images sont utiles ou non. Il est probable que le visuel
emploie plus d'images qu'il n'est nécessaire.
Ainsi il convient de distinguer trois niveaux : celui de la pré
image, celui de l'image et celui de la post-image. G. P.
957. — P. MASSON-OURSEL. — L'Imagination et sa Pédagogie. —
Ps. et Vie., II, 2, 1928, p. 27-31.
Oh peut entrevoir, dit l'auteur, « comment se doit éduquer,
nous ne dirons pas l'imagination, mais la pensée inventive ». Il faut
acquérir deux choses : de la fécondité dans la production des idées,
de l'ordre dans cette production. Une pensée riche suppose une
vaste expérience, dirigée par des intérêts puissants, car on ne retient
que ce qui intéresse, d'autre part une vaste information relative à ces
intérêts. Une pensée ordonnée est celle qui classe et qui compare ;
pour cette pensée « traiter un sujet c'est, sans quitter ce sujet, remar-
« quer et situer à leur place tous ses aspects, découvrir ses connexions
«avec des sujets plus ou moins différents ». L'imagination n'est pas
une fonction indépendante, ou du inoins n'est dans ce cas que la
rêverie. Pour que la pensée créatrice soit féconde, elle doit être
ordonnée, disciplinée par l'auto-criticisme, se fixer pour but une
tâche définie, avec la volonté d'accomplir cette tâche tout entière.
Ces pages renferment des idées justes. On a déjà remarqué que
le propre de beaucoup de grandes découvertes scientifiques, avait
consisté à faire des rapprochements, à saisir des rapports, dont la pos
sibilité n'était apparue jusque-là à personne. Ces rapprochements
cependant ne sont dans la plupart des cas que le terrain de départ,
le point d'appui à partir duquel l'esprit de l'imaginatif accomplit des
synthèses créatrices. Et l'idée que cette aptitude à saisir des
rapports soit susceptible de se développer par un entraînement ra
tionnel, nous paraît extrêmement aventurée. M. F.
958. — CARL I. ERICKSON. — The sense of direction in mental
imagery [Le sens de la direction dans V imagerie mentale). —
Ps. Mon., XXXIX, 2 (178), 1928, p. 67-71.
Après avoir lu deux phrases évocatrices d'one scèae concrète, on ET IMAGINATION. REVE 7191 ASSOCIATION
demande aux sujets (85 étudiants, en deux groupes) d'indiquer la
direction en face de laquelle ils se trouvent en se représentant la
scène ainsi évoquée, puis d'indiquer celle qui correspond à leur orien
tation dans la salle où ils se trouvent assis.
Dans le premier groupe (direction nord de la salle) 55 % sont
correctement orientés, dans le second (direction orient) 45 %. Or les
orientations dans la représentation imaginée ne sont que très rarement
celles de l'orientation réelle (ou crue réelle), et varient avec la représen
tation (divergences notables pour les deux scènes évoquées).
Dans le cas où, au cours de la lecture on fait des gestes pour mieux
situer la scène, il y a non pas aide, mais gêne pour la plupart des
sujets (79 %). H. P.
050. — G. M. VACINO. — Contrituto allô studio délie immagini
eidetiche (Contribution à l'étude des images eidétiques). — Contributi
del Laboratorio di Psicologia e Biologia, Univ. del Sacro Guore,
Milano, III, 1928, p. 227-261.
L'auteur a soumis 43 enfants, de 6 à 13" ans, à une série de 3
épreuves : la première consiste à présenter un cercle rouge ou bleu,
pour déterminer s'il y a une image consécutive négative ou positive ;
la seconde consiste à présenter 3 images colorées de scènes comp
lexes, et à faire décrire ensuite sur écran blanc les dé

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