Association et Imagination. Les Images et l Eidétisme. Le Rêve. - compte-rendu ; n°1 ; vol.33, pg 681-687
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Association et Imagination. Les Images et l'Eidétisme. Le Rêve. - compte-rendu ; n°1 ; vol.33, pg 681-687

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Description

L'année psychologique - Année 1932 - Volume 33 - Numéro 1 - Pages 681-687
7 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1932
Nombre de lectures 11
Langue Français

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VIII. Association et Imagination. Les Images et l'Eidétisme. Le
Rêve.
In: L'année psychologique. 1932 vol. 33. pp. 681-687.
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VIII. Association et Imagination. Les Images et l'Eidétisme. Le Rêve. In: L'année psychologique. 1932 vol. 33. pp. 681-687.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1932_num_33_1_5218•
ASSOCIATION ET IMAGINATION. LE RÊVE 681
nouveau aux psychologues, il est bien fait pour rappeler aux mé-
tapsychistes le faible poids que possèdent les affirmations de
contrôleurs de bonne foi, même quand l'affectivité n'est pas en jeu,
et la nécessité de faire intervenir des procédés de contrôle objectif.
H. P.
VIII. — ASSOCIATION ET IMAGINATION. LES IMAGES
ET L'EIDÉTISME. LE RÊVE *
1164. — E. L. THORiSDIKE. — The significance of Responses in
the Free Association Test (La signification des réponses dans un
test d'associations libres). — J. of appl. Ps., XVI, 3, 1932, p. 247-
253.
Avec des exemples à l'appui, empruntés à des résultats du test
d'associations de Kent-Rosanof, l'A. insiste sur le fait que le mot
associe par le sujet au mot stimulus, dépend moins des complexes
affectifs liés à l'événement ou à l'objet, que d'associations qui se
sont formées avec le mot lui-même. Si un sujet au mot peur repond
« obscurité » on peut en conclure qu'il avait probablement appris la
signification du mot peur en association avec l'obscurité, plutôt que
de supposer qu'il a actuellement peur de l'obscurité. D. W.
1165. — J. PÉRÈS. — Représentations libres et association des idées.
— J. de Ps., XXIX, 1932, p. 469-472.
Revenant sur la conception des images libres de R. Bénichou et
des images éclairs de I. Meyerson, P. estime que rien n'impose la
qualification d'images libres plutôt que celle d'associations d'idées.
L'involontaire et soudain ressaisissement d'un moment du passé est
l'effet latéral de la surabondance d'une activité prise par une tâche
dans laquelle elle se satisfait, mais qui exige une concentration pé
nible dans l'abstrait, en présence d'un monde intérieur d'images-
souvenirs prêtes à affleurer dans la conscience. G. -H. L.
1166. — F. RŒLS et H. van KESSEL. — The diîîerential dia-
gnostical value oî some complex- symptoms in free associative
reactions ( Valeur diagnostique dijjérentiellc de quelques symptômes
des complexes dans les réactions libres). — Kwart. Ps., III, 1, 1932,
p. 9-30.
Un test d'associations libres en rapport avec un événement émot
ionnel, a été appliqué sur 31 étudiants de l'université, répartis
en 3 groupes. Le 1er a été composé de 10 sujets, témoins d'une scène
jouée au Laboratoire et simulant l'arrestation d'un voleur, le 2e —
de 11 sujets ayant pris connaissance du fait par la lecture d'un procès-
verbal ; et le 3e — de 10 sujets, ignorant tout de l'événement. 11
leur a été présenté à l'aide d'un change-cartes de Ach, une série de
100 mots dont 24 « critiques », c'est-à-dire ayant un rapport avec la
scène émotive. Les sujets avaient à réagir à chaque mot par un autre,
1. Voir aussi les n°* 516, 572, 595, 10&4, 1115, 1193. 682 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
librement choisi. Ajoutons que l'instruction, pour les 2 premiers
groupes seulement, comportait la recommandation pour le sujet
d'essayer de ne pas reveler qu'il était au courant de l'événement
en question. Les résultats ont été évalués par les temps de reactions,
enregistrés à l'aide d'un Hipp.
Après un intervalle de zu minutes, les A. ont refait, avec la même
série de mots, une seconde experience où les sujets devaient repro
duire le plus vite possible le mot inducteur. Les résultats ont été
envisagés ici du point de vue des % de reproductions correctes.
En ce qui concerne la lre experience, on voit que les temps de
réaction sont nettement plus longs pour les mots critiques dans les
deux premiers groupes que dans le 3e. Les % des sujets dont les temps
de réaction pour les mots critiques étaient plus longs que ceux pour
les autres mots sont de 80 % et 91 % pour les 2 premiers groupes et
de 60 % pour le 3e. En comparant la moyenne arithmétique des
temps de réactions critiques avec celle des temps de réactions non
critiques, les A. obtiennent pour les groupes les différences respec
tives de 24 %, 12 % et 0,1 %. Les moyennes arithmétiques des
variations moyennes sont également plus grandes pour les mots
critiques que pour les autres, les différences étant de 72 %, 38 % et
14 %, donc diminuant nettement d'un groupe à l'autre.
Quant à la 2e série d'expériences, elle a donné les résultats suivants
(% de réponses exactes : 1° pour les mots critiques ; 2° pour les mots
non-critiques) : / groupe : (1°) 45,5, (2°) 65,4 ; // groupe: (i°) 40,8
(2°) 61,5 ; /// groupe : (1°) 58 % (2°) 61,5 %. On voit bien que tandis
que la différence entre ces % est considérable dans les 2 premiers
groupe, elle est insignifiante dans le 3e.
En résumant l'ensemble de ces résultats, les A. concluent que leur
test présente une valeur incontestable de diagnostic différentiel pour
déceler la présence ou l'absence d'un complexe d'origine affective,
mais seulement pour des groupes d'individus et non pas pour les
sujets pris séparément. A. R.-G.
1167. — L. A. PETRAN. — An experimental comparison of adverb-
verb and verb-adverb controlled association reaction times (Compar
aison expérimentale des temps de réaction d'association contrôlée
adverbe-verbe et verbe-adverbe). — J. of gen. Ps., VII, 2, 1932,
p. 381-403.
On a demandé à 8 étudiants d'associer tantôt un adverbe à un
verbe donné, tantôt à un adverbe donné un verbe auquel l'adverbe
puisse s'appliquer. Bien qu'en anglais l'adverbe suive habituellement
le verbe, c'est (en accord avec Finesinger) la réaction adverbe- verbe
qui fut la plus rapide dans 65 % des cas (par comparaison des
moyennes de chaque sujet dans chaque séance), au cours de 10 séances
quotidiennes où furent présentés fois 35 adverbes et 35 verbes
dissyllabes. Avec 2 listes semblables, mais à trisyllabes
(donc 2 syllabes significatives suivies de « ly »), le résultat fut le
même dans 55 % des cas. C'est surtout les 1er8 jours que la différence
fut nette.
Aucune différence importante entre le nombre de répétitions soit
du même verbe, soit du même adverbe. La liste présentée en 1er lieu ASSOCIATION ET IMAGINATION. LE RÊVE 683
comporta dans 60 à 70 % des cas un temps de réaction moyen infé
rieur à celui de la liste présentée ensuite, ce qui expliquerait le résul
tat de Browning. L'A. rapporte le sien à un usage plus fréquent du
verbe que de l'adverbe ; de plus le verbe serait employé sans adverbe
plus souvent que l'adverbe sans verbe. G. D.
1168. — F. C. DxWIS. — The functional significance oï imagery
differences {La signification fonctionnelle des différences d1 imagerie) .
— J. of exp. Ps., XV, 1932, p. 630-656.
L'image, attestée par l'introspection, a-t-elle une signification
fonctionnelle ? Pour la mettre en évidence, d'une part on procède à
des tests, choisis parmi ceux qui peuvent donner naissance au déve
loppement de l'imagerie et dont on peut mesurer objectivement les
résultats ; d'autre part, on provoque chez les sujets l'examen intros-
pectif de leurs images mentales, après avoir attiré l'attention sur
les variétés possibles de ce phénomène. En fait, les résultats objectifs
les plus favorables sont presque toujours atteints par le groupe des
sujets qui observent chez eux les images suceptibles de jouer un rôle
dans le test. Les épreuves choisies sont la reconnaissance de change
ments survenus dans la seconde présentation d'une série de sons
musicaux ou de figures géométriques, le souvenir de groupes de
chiffres arabes ou romains, de mots de même sonorité, mais d'ortho
graphe différente ou inversement, l'invention de rimes, l'association
libre. L'image a donc une fonction, et la psychologie behavioriste a
tort de n'en pas tenir compte. P. G.
1169. — MADELINE KERR et T.. H. PEAR. — Synœsthetic fac

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