Audition. - compte-rendu ; n°1 ; vol.25, pg 451-462
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Description

L'année psychologique - Année 1924 - Volume 25 - Numéro 1 - Pages 451-462
12 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1924
Nombre de lectures 18
Langue Français

Extrait

Henri Piéron
P. B.
P. K.
P. G.
6° Audition.
In: L'année psychologique. 1924 vol. 25. pp. 451-462.
Citer ce document / Cite this document :
Piéron Henri, B. P., K. P., G. P. 6° Audition. In: L'année psychologique. 1924 vol. 25. pp. 451-462.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1924_num_25_1_6199SENSATION ET PERCEPTION 451
faites avec le» chiens policiers. Chaque odeur régionale est formée
d'un mélange d'odeurs, constituées principalement par les sécrétions
cutanées, la sueur, les matières sébacées, les pellicules épider-
miques des régions correspondantes.
Dans ce complexe odorant, les matières sébacées jouent le rôle
principal. C'est ainsi que les régions du corps fortement pileuses
-et richement pourvues de glandes sébacées présentent une odeur
régionale très caractéristique, et l'on remarque de même une modif
ication de l'intensité et de la qualité de l'odeur régionale à l'appa
rition de la puberté qui coïncide avec l'augmentation des- sécré
tions sébacées. Dans les matières sébacées, de plus, ce sont les acides
gras libres, à poids moléculaire élevé, qui ont la plus grande impor
tance à ce point de vue, ils n'existent cependant pas à l'état libre
généralement dans les produits purs de sécrétion sébaeée et sudorale,
mais se forment à la suite de transformations secondaires. L'odeur
individuelle peut complètement être transformée par une modifi
cation insignifiante qualitative ou quantitative d'un des com
posants du mélange odorant. Oft comprend donc la variabilité ex>
trao-rdinairenLént marquée des odeurs régionales sous l'influence
des facteurs intrinsèques encore mal connus et des facteurs extrin
sèques (alimentation différente, ingestion médicamenteuse), sui
vant l'état de propreté du corps, suivant la stagnation plus ou
moins longue à la surface de la peau des sécrétions cutanées et sous
l'influence des bactéries cutanées qui réduisent les substances odo
rantes sécrétées par les glandes cutanées et qui peuvent ainsi mod
ifier totalement les caractères de Fodeur individuelle d'une région
déterminée du corps. Enfin l'auteur signale que l'épreuve du vête
ment chez les chiens policiers n'est valable que lorsque celui-ci
est appliqué sur une région du corps totalement nue.
P. B.
6° Audition
ROBERT MORRIS OGDE.N. — Hearing. — In-8, 351 p. New-
York, Harcourt, Brace and C°, 1924 (Relié : 3,50 dollars).
Ogden, ayant été l'assistant de Max. Meyer, à l'Université de Mis
souri (1903-1905), fut tout naturellement conduit à s'intéresser aux
problèmes d'audition, et il accepta de faire les revues annuelles d'au
dition dans le Psychological Bulletin de 1910 à 1920. Il acquit aiasi
une connaissance très précise des questions relatives à la psychologie
auditive et apporta quelques données personnelles intéressantes,
dans la discussion des attributs du son et de leur classification or
ganisée.
Il était tout naturel qu'en s'appuyant sur sa documentation il fît
un ouvrage de synthèse sur l'audition, de synthèse moderne, ae faisait
qu'un très bref appel aux données classiques, et venant compléter
les traités anciens.
Le livre ne pourrait donc suffire si l'on voulait se documenter sur
tout l'ensemble de la psychologie auditive, mais il est nécessaire, si
Ton veut se mettre au courant de l'état actuel des problèmes aujour- 452 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
d'hui discutés, en ce qui concerne surtout les attributs et caractères
des sons, les bruits, la nature des sons vocaux, la localisation audi
tive ; on trouvera aussi d'intéressantes données sur le langage et la
phonétique, la musique, la pathologie auditive et l'éducation de
l'oreille.
L'ouvrage comporte un index alphabétique et une bibliographie
de 150 travaux (dont une vingtaine seulement antérieurs à 1905).
H. P.
O. ZOTH. — Usber eine Modifikation der Ewaldschen Hörhypothese
(D'une modification de Vhypothèse d'Ewald sur l'audition). —
Z. für Sin., LV, 4-6, 1923, p. 179-184.
Ewald a émis en 1899 l'hypothèse que la spécificité des sensations
tonales dépendait des « images sonores » de la membrane basilaire.
Mais la membrane basilaire serait peu propre à la constitution et à la
perception de ces images, que l'auteur situe dans la membrane de
Reissner : au moyen de Pendolymphe et peut être aussi de la
de Corti, les ventres des ondes stationnaires agiraient immédiatement
sur les cils des cellules auditives, chaque répartition statique des
excitations engendrant une sensation spécifique.
H. P.
A. BONAIN. - — Comment les sons parviennent-ils à l'oreille interne ?
— Presse Médicale, 17 septembre 1924, p. 755-757.
L'auteur, se fondant sur le maintien de l'audition en l'absence du
tympan et des osselets, expose une ingénieuse conception renversant
l'ordre généralement admis des phénomènes.
Au lieu de voir la transmission des vibrations aériennes effectuée à
l'oreille interne par les mouvements de la membrane de la fenêtre
ovale que commanderait la poussée vibratoire des osselets, avec
dépressions de la fenêtre ronde corrélatives des poussées de la péri-
lymphe, par la ovale, ce serait au contraire par la fenêtre
ronde que les vibrations pénétreraient dans l'oreille interne et la
chaîne des osselets avec l'appareil tympanique constituerait un dis
positif d'accommodation et de freinage.
Peut-on dire, avec l'auteur, que ce fait, que par la disparition du
tympan et des osselets l'audition est diminuée en finesse et en éten
due mais non supprimée, « démontre clairement que les organes ne
sont pas destinés à la transmission des sons, mais seulement à l'accom
modation de l'oreille ». Il se peut qu'une transmission moins bonne
soit assurée directement, par la même voie, ou par voie osseuse, sans
le dispositif renforçateur tympanique.
En tout cas, l'hypothèse peut être directement soumise à l'expé
rience : en enregistrant simultanément les déplacements du tympan
et ceux de la fenêtre ronde (si ce n'a déjà été fait) on saura quel est
le processus initial et quelle est la voie d'entrée vibratoire, dont il
serait tout de même bien étonnant que ce ne fût pas la voie tympan
ique.
H. P. r
hauteurs divers raccourcissement, YOSHITSUNE nettes, vibrent mort, tympan point maintenir, tension Le gane des muscle vibre la Gehörorganes sons dont auditif). chez de du narcose à façon a3 différemment et tympan. le la tympanique — des maximum pigeon façon a*. WADA. différente profonde, comme divers Pf. L'analyse (Contribution SENSATION Chez montre A., d'un bruits, — pour d'amplitude celui de CGII, tous muscle la Beiträge l'oiseau que, de des section ET le les 1924, un ces à non tympan sons PERCEPTIONtonique, mammifères la vertébrés, même zur correspond ne phénomènes seulement physiologie du p. de réagit vergleichenden 46-69. muscle différentes présente son, un sous pas ; les mais état généralement il comparée tympanique d'oscillation diverses a des au l'influence déterminé hauteurs. pour qu'un son oscillations Physiologie régions rôle de par même Vcr- resaux des 453 La du un de
treignent l'échelle des sons qui font vibrer le tympan. Les régions
des moindres oscillations sont, chez les oiseaux, le point d'attache de la
columelle, et, chez les mammifères, celui de l'apophyse du marteau.
Chez les oiseaux, les deux caisses du tympan communiquent par
l'intermédiaire des cavités pneumatiques du crâne, de sorte que les
•déplacements d'un tympan réagissent sur l'autre. Des pigeons en
état d'hypnose peuvent être éveillés par des sons de hauteur déter
minée. L'action prolongée des sons ne semble produire chez le
pigeon aucune lésion ou modification appréciable.
P. B.
J. VAN DER HŒVEN LEONHARD. — Sur l'ouïe absolue et le
caractère des tonalités. — (6e Réunion des Physiol. hollandais).
Ar. néerl. de Ph., IX, 2, 1924, p. 248.
L'ouïe absolue représente, pour l'auteur, le pouvoir inné de rémi
niscence de la hauteur

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