Audition. - compte-rendu ; n°1 ; vol.29, pg 598-609
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Description

L'année psychologique - Année 1928 - Volume 29 - Numéro 1 - Pages 598-609
12 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1928
Nombre de lectures 29
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

6° Audition.
In: L'année psychologique. 1928 vol. 29. pp. 598-609.
Citer ce document / Cite this document :
6° Audition. In: L'année psychologique. 1928 vol. 29. pp. 598-609.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1928_num_29_1_4866598 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
Tit. — A. ECKSTEIN. — Kur Physiologie der Geschmacksempfm-
' ttuBg und des S&ugreilexes bei Säuglingen ( Contribution à la physiol
ogie de la sensation gustatwe et du réflexe de succion chez les nour
rissons). — Z. für Kinderheilkunde, XLV, 1927, p. 1-19.
Ce -n'est pas d'après la mimique, mais d'après l'action sur le ré
flexe de succion, enregistrable, qu'on peut juger, selon l'auteur, de
l'exisèence de sensations gustatives.
Même chez des enfants nés avant terme, on note avec ce critère,
une différenciation gustative des solutions de sucre, de sel, de qui
nine et de jus de citron. L'amer entraîne, sans exception, une inhi
bition de la succion. H. P.
6° Audition l
750. — M. F. MEYER. — The hydraulic principles governing the
function oî the cochlea [Principes hydrauliques régissant la fonc
tion de la cochlea). — J. of Gen. Ps., I, 2, 1928, p. 239-265.
La théorie hydraulique de l'audition que M. défend depuis plus de
trente ans est demeurée dass l'ombre, à la grande indignation de son
auteur qui ne comprend pas qu'on croie encore à la théorie de la
résonance, qualifiée par lui de hautement fantaisiste. 11 conçoit mal,
d'accord avec P. Bonnier* que des résonateurs vivants puissent
avoir unelixité suffisante, et il repousse l'idée de la membrane te>ndue
invoquée, depuis Helmnoltz, pour expliquer les propriétés analy
tiques de l'oreille interne. Au contraire, et saans tenir pour essentiel
le rétrécissement graduel de la membrane basilatee, il assimile
l'oreille interne à un tube aux parois rigides qu'un diaphragme
souple et épais, flottant dans un milieu très visqueux et contenant
les éléments sensibles, diviserait en deux parties. L'onde sonore
agit à la double entrée du système, la fenêtre ovale et la fenêtre
»onde, doat les membranes, analogues à deux pistons, ne travaille-
raàfiat pas tout à fait en phase : on se trouverait donc en présence
4'u.n appareil différentiel. Supposons connue la loi d'évolution des
pressions en fonction 4u temps, c'est la dérivée de cette fonction
qu'on introduira dans les calculs.
Comment réagit la membrane souple aux excès de pression qui
existent aiternativemenifc dans l'une ou l'autre rampe ? L'auteur nous
le décrit, d'après son modèle hydraulique, dans lequel l'organe essent
iel est un long ruban de peau de chamois qui fait office de lame
membraneuse. Un gonflement qui prend naissance à l'entrée, se
généralise progressivement (ce n'est pas un gonflement localisé qui
se propage !), et s'arrête lorsque l'excès de pression change de côté :
à ce moment le gonflement inverse comme nce à se produire, le phé
nomène s'étend jusqu'au même point qu'auparavant, et ainsi de
suite. La longueur ébranlée déterminerait l'intensité du son, tandis
que la sensation tonale résulterait de la fréquence des va-et-vieat
secouant la portion active de la membrane. .
1. Voir aussi les n°» 234-235-250-912-915-994-995. ;
599- AUDITION!
L» mise en équation du problème est présentée ici sommairement
par Fauteur, qui tient compte (symboliquement puisque les para
mètres numériques sont généralement ignorés) des frictions internes,
de? l'inertie du fluide, e-t de l'élasticité du diaphragme, laquelle
d'ailleurs ne commence à in-terve-mr qu'aux fortes pressiors. Le
premier facteur, lié à la viscosité du milieu, est de beaucoup le: plus
important. L'expression à laquelle on aboutit est une fonction dis
continue (la discontinuité a lieu au moment où l'excès de pression
change de côté) à points d'inflexion groupés, d'étude mathématique
difficile. L'étude des formes mathématiques simplifiées et l'observa
tion du modèle permettent déjà, d'après l'auteur, de .se rendre
compte de la valeur explicative de la théorie. Notamment, à pres
sion moyenne constante, la longueur de membrane mise en action
décroît avec la vitesse moyenne d'établissement de la pression (à
cause du; facteur viscosité), c'est-à-dire avec la fréquence : fait en
accord avec les expériences de Ycshii, sur des cohayes soamis à des
excitations senores prolongées, puisqu'elles ont montré des lésions
d'autant plus rapprochées des fenêtres que les sons avaient été plus
élevés.
D'autres faits sont invoqués en faveur de la théorie : masquage et
induction des sons, relation entre le seuil différentiel d'intensité et la
hauteur, etc. Mais il est bien certain que certains autres, dont l'au
teur ne parle pas, comme la réception par transmission csseuse par
exemple, y trouvent plus difficilement leur place. Quoi qu'il en soit,
il nous semble qu'en l'état actuel de nos connaissances dans ce do
maine cette théorie en vaut bien une autre. Moins heureuse que sa
rivale, elle nous rappelle en tout cas à la prudence, en nous montrant
que le dogme de la théorie de la résonance n'est pas inébranlable.
A. F.
751. XVIe — BONAIN. Congrès d'Otorhinolaryngologie — ■ La physiologie de l'audition. (octobre 1928). — Rapport — Presse au
Médicale, n° 92, 17 novembre 1928, p. 1463-1465.
Les conclusions de l'auteur sont les suivantes :
.1° Que les ondes vibratoires acoustiques émises par les corps vi
brants, arrivant au pavillon de l'oreille, sont réfléchies par lui vers
la conque et le méat auditif, et pénètrent ainsi dans le conduit auditif
externe.
2e Que le pavillon est utile à l'audition et à l'orientation auditive,
urtout celles dés sons aigus et de faible intensité ; l'orientation
dans l'un des champs auditifs latéraux, dépendant de la différence
d'intensité des sons atteignant l'une ou l'autre des oreilles.
3° Que la transmission des sons à l'oreille interne, n'est pas due
aux mouvements vibratoires de la membrane du tympan et de la
chaîne des osselets, mais à la progression des ondes acoustiques à
travers les divers milieux de l'oreille, du tympan aux éléments sen
soriels de l'organe de Corti.
4° Que la meilleure voie de progression des ondes acoustiques doit
être la voie la plus courte, la plus directe et la plus perméable : celle
qui, par la loge postérieure de la caisse du tympan et la fenêtre ronde,
aboutit à la base du limaçon, dans la partie initiale 'de la rampe
tympanique. wz/rrn-
600 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
5° Que la caisse du tympan n'est qu'un organe d'accommodation
facilitant ou entravant par réfraction, la pénétration des ondes dans
la rampe tympanique ; et que cette accommodation a lieu par le jeu
de la chaîne des osselets et celui des deux membranes du tympan et
de la fenêtre ronde, sous l'action des muscles du marteau et de l'étrier :
la pression exercée par la platine de l'étrier sur la périlymphe labyrin-
thique atténuant elle-même la résonance de la membrana tectoria.
L'accommodation se fait donc : 1° aux sons trop intenses, dans le
but de protéger les éléments sensoriels auditifs; 2° aux sons faibles,
pour favoriser l'entrée dans le limaçon de la plus grande quantité
Juj possible d'énergie vibratoire transmise par leurs ondes. Cette accom
modation aux sons faibles est aussi une accommodation à la dis
tance, l'intensité sonore étant en raison inverse du carré de la dis
tance.
6° Que les ondes qui ont franchi la fenêtre ronde, cheminant par
réflexions multiples le long de la rampe tympanique du limaçon,
doivent pénétrer d'après leur longueur, aux divers tours de la spire,
par la membrane basilaire dans le canal cochléaire. Qu'elles doivent
même y par une zone déterminée de cette membrane : la
zone lisse formée d'une couche très mince de substance hyaline et
située entre les piliers des arcades de Corti formant tunnel tout le
long de la spire.
7° Qu'il y a toutes probabilités pour que la dissociation des ondes

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