Audition. - compte-rendu ; n°1 ; vol.45, pg 475-495
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Description

L'année psychologique - Année 1944 - Volume 45 - Numéro 1 - Pages 475-495
21 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1944
Nombre de lectures 17
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

6° Audition.
In: L'année psychologique. 1944 vol. 45-46. pp. 475-495.
Citer ce document / Cite this document :
6° Audition. In: L'année psychologique. 1944 vol. 45-46. pp. 475-495.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1944_num_45_1_8228AUDITION 475
6° Audition
920. — P. KELLAWAY. — Mechanism of the cochlea (Mécanisme
cochléaire). — Ar. of Otolaryngology, XLI, 1945, p. 252-260.
Les faits montrent que le mouvement de l'étrier contre la fenêtre
ovale entraîne dans le limaçon des mouvements du liquide qui sont
rendus possibles par l'expansion de la fenêtre ronde, et l'impulsion
hydraulique à travers la membrane basilaire est cburt-circuitée en
un point qui varie avec la fréquence du son. D'autre part il y a une
projection spatiale de l'organe de Corti sur les noyaux acoustiques,
sur le corps genouillé et la zone auditive du cortex temporal.
Aussi peut-on penser que la perception des tonalités sonores doit
comporter quelque forme d'analyse spatiale de la membrane basilaire.
Au point de vue du mécanisme d'excitation, K. émet l'hypothèse
de la libération d'un médiateur chimique déclenchant les influx du
nerf auditif. H. P.
921. — P. KELLAWAY. — Pathways of transmission to the cochlea
(Les voies de transmission de la cochlée). — Am. J. of Ps., LVIII,
1, 1945, p. 25-42.
Rappelant les données ânatomiques de l'oreille moyenne et les
expériences physiologiques concernant les caractéristiques de la
transmission auriculaire, l'A. conclut : le mécanisme de transmission
conduit avec une fidélité considérable les vibrations qu'il reçoit.
L'opinion courante qui conclut à son assymétrie du fait des phéno
mènes de distorsion est fausse. Les vibrations transmises par voie
aérienne qui impressionnent la fenêtre ronde sont de peu d'impor
tance dans l'audition du fait de l'immobilité relative de la fenêtre
ovale. Les mécanismes physiques responsables de la stimulation de
l'organe sensoriel par conduction osseuse sont la compression -du
labyrinthe et les mouvements d'inertie des osselets. P. J.
922. — O. METZ. — The acoustic impedance measured on normal
and pathological ears (L'impédance acoustique mesurée sur les
oreilles normales et pathologiques). — Acta Oto Lar.,^sup. 63,
1946, 254 pages.
Pour bien comprendre la notion d'impédance acoustique, quelques
notions mathématiques, en particulier sur les imaginaires, sont
indispensables. On définit en effet l'impédance comme
l'impédance électrique en courant alternatif, comme une quantité
complexe ayant par conséquent une partie réelle et une partie imagin
aire. On définit d'abord l'impédance mécanique comme le rapport
de la force à la vitesse communiquée, ces deux valeurs, étant expri
mées sous forme complexe. Puis on passe à l'impédance acoustique
définie par le rapport (complexe) de la pression sonore à la vitesse
d'écoulement, elle-même étant égale à la vitesse particulaire multip
liée par la surface. L'unité d'impédance acoustique est l'ohm
acoustique, résistance par laquelle 1 dyne/cm2 engendre un courant
sonore de 1 cm3 par seconde.
L'impédance acoustique peut être déterminée par le coefficient
d'absorption et par la phase. En effet, une onde sonore qui aborde 476 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
un obstacle sera plus ou moins réfléchie. Si elle l'est peu, l'absorption
est grande, et l'obstacle, c'est-à-dire l'impédance, faible. Il convient
cependant de tenir compte de la phase, car l'onde incidente et l'onde
réfléchie peuvent être déphasées l'une par rapport à l'autre.
C'est en considération des matériaux insonores qu'on a introduit
l'étude de l'impédance en acoustique. L'oreille humaine peut égal
ement être considérée sous cet aspect : structure plus ou moins apte
à recevoir et absorber l'énergie sonore pour la transmettre au laby
rinthe. On considère alors l'oreille moyenne' comme un adaptateur
d'impédance entre le milieu aérien et le milieu liquide de l'oreille
interne. L'intérêt de la mesure de l'impédance acoustique de
semble résider dans le fait qu'il y a peut-être là un moyen parfait
ement objectif de mesurer l'obstacle que certaines conditions patholo
giques de l'oreille moyenne créent vis-à-vis de la pénétration des ondes
sonores. Des méthodes électriques et acoustiques sont utilisées par
les physiciens pour mesurer cette impédance. Les méthodes acous
tiques sont de beaucoup les plus simples, et peuvent être adaptées
aux besoins cliniques. C'est ce qu'ont fait, avant l'auteur, Waetzman
en 1938 et Menzelen en 1940. L'appareil de l'auteur est une sorte de
pont de Wheatston acoustique qui compare des impédances, l'équilibre
étant obtenu au silence. Il y a diverses causes d'erreurs, les unes tenant
à l'adaptation plus ou moins bonne de l'appareil à l'oreille, les autres
tenant au conduit, au tympan, à l'oreille. Parmi les causes tympa-
niques, il faut citer celles relatives à la pars flaccida : son impé
dance peut être modifiée sans que l'énergie délivrée au labyrinthe
soit elle-même changée.
Des mesures en série faites sur les mêmes oreilles normales
montrent qu'à 512 p/s on peut observer une dispersion moyenne
de 3 % pour le coefficient d'absorption et de 2 % pour la phase. Mais
au. cours de certaines mesures on trouve des valeurs qui dépassent
de beaucoup ces limites. On peut supposer que des variations de
pression dans la caisse tympanique ou des contractions des muscles
ossiculaires sont les causes de ces divergences. En effet, des essais
faits sur des pièces anatomiques fraîches montrent que de très faibles
changements en plus ou en moins de la pression tympanique engen
drent de "nettes modifications de l'impédance, et dans celle-ci c'est la
reactance qui est modifiée, tandis que la résistance décroît. Le déficit
d'audition semble du même ordre de grandeur que le changement
d'impédance. Pour étudier cette influence de la pression intratym-
panique, l'auteur utilise le phénomène de Van Dishoeck.
L'effet de la contraction des muscles ossiculaires a permis d'obtenir
des résultats très intéressants. Un bruit appliqué de façon continue
à l'autre oreille provoque la contraction de ces muscles. L'impédance
est mesurée pendant l'application du bruit. Celle-ci s'est modifiée, le
.coefficient d'absorption a diminué, la phase n'a pas changé. Cette
diminution correspond à une diminution d'énergie
de 5 db au maximum. Étudiant des sujets pouvant volontairement
contracter leurs muscles ossiculaires, l'auteur trouve d'identiques
modifications de l'impédance, toutefois plus accentuées. Dans l'e
nsemble, les sujets atteints d'une évidente surdité de transmission
avec anomalie tympanique montrent une considérable modification AUDITION 477
de l'impédance acoustique auriculaire. Par exemple, à 512 p/s, le
coefficient d'absorption est de 9 % au lieu de 33 % chez le sujet
normal. Dans les surdités de la transmission sans modifications
tympaniques visibles, le coefficient d'absorption a sensiblement la
même faible valeur que dans les surdités avec modifications tympan
iques. Il s'agit ici presque toujours d'otosclérose. Mais il faut noter
que la surdité est d'une importance beaucoup plus grande que celle
qui pourrait se calculer à partir de la modification d'impédance. Dans
les surdités de perception, maladie de Ménière en particulier, ni
l'absorption ni la phase ne sont modifiées. Enfin, alors que dans la
surdité de transmission la contraction réflexe des muscles ossiculaires,
objectivée par le changement d'impédance, est supprimée, dans les
surdités de perception elle est généralement présente. En définitive,
la mesure de l'impédance auriculaire, dont la technique semble
pouvoir être beaucoup améliorée, offre de grandes possibilités pour
le diagnostic différentiel objectif des diverses variétés de surdité.
R. C.
923. — H. B. PERLMAN. — Physics of the conduction apparatus
(Physique de V appareil de conduction). — Laryngoscope, LV,
1945, p. 337-348.
Description du mouvem

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