Audition. - compte-rendu ; n°1 ; vol.47, pg 353-377
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Description

L'année psychologique - Année 1946 - Volume 47 - Numéro 1 - Pages 353-377
25 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1946
Nombre de lectures 17
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

2° Audition.
In: L'année psychologique. 1946 vol. 47-48. pp. 353-377.
Citer ce document / Cite this document :
2° Audition. In: L'année psychologique. 1946 vol. 47-48. pp. 353-377.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1946_num_47_1_8308."
AUDITION 353
52. — BENDER (M. B.), TEUBER (H. L.). — Phenomena of
fluctuation, extinction and completion in visual perception (Phé
nomènes de fluctuation, extinction et complètement dans la per
ception visuelle). — Spatial organization of visual fo
llowing injury to the brain (Organisation spatiale de la perception
visuelle à la suite de blessures cérébrales) . — Arch. Neurol. Psy-
chiatp., 1946, 55, 627-658; 1947, 58, 721-739; 1948, 59, 39-62.
Dans une série de cas de blessures occipitales, les auteurs ont pro
cédé à étude systématique des perceptions spatiales dans tout
le champ visuel, mettant en évidence des manifestations des atteintes
cérébrales au voisinage des cécités hémianopsiques. Il y a en par
ticulier des processus de fluctuation plus accentués que normalement,
des phénomènes d'extinction (par disparition de la perception en
stimulation prolongée) et des complètements de figures pour la partie
qui correspond à une zone aveugle.
Les défauts hémianopsiques se manifestent surtout en stimulation
penser au role dominant du pr
de celle-ci dans la phase initiale qui permettrait le complètement
des figures les zones aveugles (observé aussi dans des images
consécutives), complètement très caractéristique des expositions
brèves.
Dans deux cas, ont été particulièrement analysées les capacités,,
dans le champ visuel des blessés, de localisation en direction et en
profondeur : il y a déformation des coordonnées subjectives, avec,
par exemple, surestimation gauche des écarts et excès de profondeur
apparente . (téléopsie), des processus d'extinction venant corriger
l'influence perturbatrice qui se produirait dans la vision binocul
aire.
H. P.
2° Audition.
53. — RÜEDI (L.), FURRER (W.). — Akustisches Trauma und
Funktion des Innenohres (Lésions auditives et fonctionnement de
Voreille interne). — Acta Otolaryngol. Scand., 1945, 33, 460-469.
— DE MARÉ (G.). — The two-place theory of hearing (La théorie
de double origine pour V audition). — Ibid., 1946, 34, 437-444.
Après un bon résumé des théories de l'audition depuis Helmholtz,
de Mare en arrive à l'exposé de sa propre théorie dualistique, les
cellules ciliées internes étant excitées par des tourbillons, tandis
que les cellules ciliées externes le seraient par des mécanismes en
phase (hypothèse émise à la suite de la constatation que les harmon
iques subjectifs ne fatiguaient pas).
Rüedi et Furrer ont émis une hypothèse analogue fondée sur une
autre série d'observations : ils faisaient agir des sons extrêmement
intenses (140 db) pendant quelques minutes, ils mesuraient ensuite
la réduction du seuil dans toutes les fréquences audibles et la varia
tion de hauteur tonale perçue pour toutes les fréquences (les sujets
ayant à égaliser la sensation dans l'otwille normale et dans l'oreille
l'année psychologique, xlvii-xlviii 23 354 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
lésée), ainsi que la récupération dans le temps, celle-ci demandant
plusieurs jours pour être complète. Dans le cas de lésions par un
son de fréquence inférieure à 4.000 hz, la rédaction du seuil (d'envi
ron 50 db au maximum) atteint seulement les fréquences supérieures
à la lésée et, seulement dans cette zone, la hauteur tonale
est accrue (de 90 % au maximum); pour une fréquence de lésion
de 4.000 hz, la réduction de force sonore est limitée en bandes de
fréquences (fréquences supérieures toujours), mais, pour aucune fr
équence, il n'y a de variation de hauteur tonale; enfin, pour des de lésion à 4.000 hz, la zone de réduction
de la force -sonore est fort restreinte, toujours dirigée vers les fr
équences supérieures, ne comprenant pas la fréquence de lésion,
tandis que la hauteur tonale subit une réduction de 6 % pour des
fréquences situées de part et d'autre de la de lésion;
pour ces deux auteurs, on pourrait expliquer la réduction du seuil une bande de fréquences supérieures à la fréquence de lésion
paï des lésions au niveau des cellules ciliées externes, tandis que la
variation de la hauteur tonale serait due à des déplacements de
la membrane .basilaire, déplaçant aussi les cellules ciliées in
ternes.
Mais de Mare montre que, pour expliquer ce phénomène, il suffît
de se rappeler que des sons aigus intenses apparaissent plus aigus
et des sons graves plus graves, par suite de la répartition des cel
lules ciliées sur la membrane basilaire; si on lèse une certaine zone
dans la cochlea et si on mesure la sensibilité aux diverses fréquences
à des intensités bien plus faibles, la force sonore sera réduite et
le point de stimulation maximale déplacé.
R. Cho.
54. — Observation directe de la cochlea au cours de la stimulation
auditive :
BÉKÉSY (G. v.).— The variation of phase along the basilar mem-
brane With Sinusoidal Vibrations (Variations de la phase pour
des ondes sinusoïdales le long de la membrane basilaire). —
J. Acoust. Soc. Am., 1947, 19, 452-460. — KOBRAK (H. G.).
— Observation of cochlear structures during the process of hea
ring (L'observation des cochléaires au cours de la st
imulation auditive). — J. Acoust. Soc. Am., 1947, 19, 328-331.
— KOBRAK (H. G.). — A new method of scientific investiga
tion of the inner ear (Nouvelle méthode d' investigation scientifique
de l'oreille interne). — Laryngoscope, 1947, 57, 247-255.
Des essais d'observation directe sont tentés depuis quelques
années; malheureusement, les résultats de ces observations sont
sujets à caution, car il est extrêmement difficile, sinon impossible,
de faire un examen direct sur le vivant, sans modifier d'une façon
sans doute considérable les conditions du fonctionnement : ouver
tures de fenêtres dans la paroi osseuse et les membranes, etc.; de
plus, jusqu'à présent, on a été obligé de se limiter à des examens
sur des cochleae de cadavres humains ou animaux, avec des sons
très intenses comme stimuli.
Quoi qu'il en soit, Kobral? a pu filmer, dans ces conditions, les AUDITION 355
mouvements des liquides périlymphatique et endolymphatique, ceux
de la membrane cochléaire.
Békésy a pu, au moyen d'un dispositif stroboscopique ingénieux,
associé à une sirène photoélectrique, en introduisant de petits miroirs
sur la membrane basiîaire, mesurer la différence de phase entre
l'etrier et divers points de cette membrane, à différents moments,
pour des sons de diverses fréquences; connaissant l'amplitude deJa
vibration en ces points par des mesures antérieures, l'auteur en déduit
la déformation, la courbure de la membrane à des instants diffé
rents.
Les expériences montrent que le déphasage mesuré est dû, non à
la résonance, mais au déplacement de la déformation le long de la
membrane basiîaire; donc, la courbe de répartition de l'amplitude
de déformation avec la fréquence ne trouve paß son origine dans
une résonance analogue à celle connue dans un système vibrant»
La réduction de la différence de phase avec l'accroissement de*
l'intensité, pour des fréquences inférieures à 800 hz, amenant une
réduction de la longueur d'onde et un déplacement du maximuim
de déformation vers l'hélicotrema ne peut expliquer la réduction*
de la hauteur tonale par accroissement d'intensité à fréquence basse,,
car elle ne se produirait qu'à des intensités supérieures au seuik
de douleur.
Enfin, en utilisant un cheveu, l'auteur a pu mesurer l'élasticité^
des différentes portions de la spire cochléaire; l'élasticité de la memb
rane basiîaire (dont la tension est nulle) varie suivant la distance
à partir de l'hélicotrema, celle de la membrane de Reissner non,
R. Cho,
55. — KELLAWA Y (P.). — The mechanism of the electrophonte
effect (Mécanisme de l'effet électrophonique). — J. Neurophysiol.,
1946, 9, 23-31.
Après un exposé des diverses explications proposées pour la sen
sati

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