Audition - compte-rendu ; n°2 ; vol.57, pg 456-462
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Description

L'année psychologique - Année 1957 - Volume 57 - Numéro 2 - Pages 456-462
7 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1957
Nombre de lectures 13
Langue Français

Extrait

R. Chocholle
J.-P. Legouix
Henri Piéron
3° Audition
In: L'année psychologique. 1957 vol. 57, n°2. pp. 456-462.
Citer ce document / Cite this document :
Chocholle R., Legouix J.-P., Piéron Henri. 3° Audition. In: L'année psychologique. 1957 vol. 57, n°2. pp. 456-462.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1957_num_57_2_26624456 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
physiciens s'amollit singulièrement quand ils abordent un domaine
qui est celui de l'anthropométrie différentielle dans les études de vision.
La convergence réflexe constatée en face d'un champ uniforme
fortement éclairé présente effectivement, d'après l'auteur, une valeur
qui doit être considérée comme une caractéristique individuelle.
Confrontant des études concrètes sur neuf sujets avec la conception
théorique générale de Lüneburg de l'espace visuel (du type riemannien
à courbure constante négative), Mlle Bourdy estime que la métrique de
l'espace visuel est principalement psychologique.
H. P.
3° Audition
M.AZO (I. L.). — En russe (L'effet microphonique cochléaire en tant
que moyen d'étude du développement des fonctions de V appareil auditif
périphérique). — Probl. phisiol. Akust., U. R. S. S., 1955, 3, 95-101.
L'auteur a fait un examen comparatif des réponses de l'appareil
auditif de diverses espèces d'oiseaux, tels que les pigeons, les poules, les
corbeaux et les freux, ainsi qu'une étude comparative du développement
de cet appareil chez les oiseaux et les mammifères.
L'auteur décrit en détail la technique d'anesthésie au moyen du
barbamyl et la technique opératoire. Les enregistrements étaient
obtenus entre une électrode active fixée sur la fenêtre ronde, et une
électrode indifférenciée effilée, fixée aux muscles mis à nu au cours de
l'opération.
Les limites supérieures sont : 6 500 à 8 200 Hz chez le pigeon, 8 000
à 9 000 Hz chez la poule, 8 500 à 9 500 Hz chez le corbeau et le freux.
L'auteur a même obtenu des réponses jusqu'à 10 000 Hz sur un corbeau.
Y-a-t-il localisation des sons à l'intérieur de l'oreille des oiseaux ?
En détruisant localement l'organe de l'audition au moyen d'une pointe
effilée, la réponse cochléaire disparaît dans des bandes de fréquence
bien déterminées ; la largeur des bandes détruites peut être réduite par
fois jusqu'à 200, 100, ou même 50 Hz. La bande de fréquences dépend
de l'étendue de la destruction.
Les sons sont nettement localisés ; près de la fenêtre ronde, les
lésions amènent la disparition des potentiels dans la bande 600-1 500 Hz :
à une distance de 1-1,5 mm en arrière et un peu plus haut, la disparition
s'étend jusqu'à 2 000 Hz ; à 2-2,5 mm en arrière et encore plus haut,
les fréquences les plus aiguës sont touchées ; si les destructions sont
faites en arrière et bas, les potentiels microphoniques ne sont plus
louches, mais des troubles de l'équilibration apparaissent. Ainsi, chez
l'oiseau comme chez le mammifère, il y a localisation des sons.
La membrane basilaire des oiseaux diffère de celle des mammifères.
Chez le mammifère, la membrane est triangulaire et enroulée en spirale ;
<:hez les oiseaux et les monotrèrnes, la cochlée n'est pas enroulée en spi
rale, elle est courte, légèrement courbe, repliée sur les bords. La largeur
de la membrane est à peu près aussi large sur toute sa surface, de PHYSIOLOGIE SENSORIELLE 457
même que sont aussi longues toutes les fibres transversales qui la tapis
sent. Cette membrane, ainsi que les deux lames cartilagineuses sur les
quelles elle repose, s'étend parallèlement à toute la cochlée. Ces deux lames
se rejoignent seulement aux deux extrémités, c'est-à-dire au sommet et
à la base (cette dernière est proche du vestibule). Malgré ces différences,
la réponse microphonique est identique chez les oiseaux et chez les
mammifères ; cependant, chez les oiseaux, la bande de fréquences est
plus étroite, et la réponse plus faible.
Ainsi, la forme et les dimensions de la membrane basilaire n'inter
viennent pas comme facteurs dans la réception.
Le développement de l'audition se fait différemment chez les oiseaux
et chez les mammifères.
Sur les poussins, 6 heures après la sortie de l'œuf, la bande de réponse
s'étend de 100 à 3 500 Hz ; sur des poussins de 4 à 5 semaines, la bande de 30-50 Hz à 5 500-6 000 Hz ; sur des poulets d'un mois, la
bande s'étend jusqu'à 7 000-7 500 Hz ; sur des adultes (coqs et poules),
la monte 8 000-9 000 Hz. Ainsi, la bande s'élargit progres
sivement, dans le rapport de 1 à 3.
Les freux sortent de l'œuf à un stade beaucoup moins avancé que
les poussins ; sur un oisillon de 8 à 11 jours, la bande s'étend de 1 000
à 3 000 Hz ; à deux semaines, elle s'étend de 50 100 Hz à 3 500-4 000 Hz ;
à 3 semaines, elle monte jusqu'à 6 000-6 500 Hz, à un mois jusqu'à 8 000-
9 000 Hz ; chez les freux adultes, la bande monte jusqu'à 9 000-9 500 Hz ;
la bande s'élargit dans un rapport supérieur à 3.
Dans le même temps, l'amplitude de la réponse augmente, la distor
sion se réduit, et la reproduction des sons complexes devient de plus en
plus correcte.
Chez les divers oiseaux, les développements de la réponse auditive
suivent le rythme du développement général ; si les poussins sont en
avance sur les oisillons de freux, aussi bien dans leur développement
que dans la largeur de la bande de fréquences perçues, les freux arrivent
à rattraper peu à peu leur retard.
Sur les lapins nouveau-nés, il y a une réponse faible à quelques
fréquences isolées, dans la bande de 1 000-2 000 Hz (1 à 4 jjlV). Dans un
deuxième stade, la réponse s'étend de part et d'autre de ces fréquences
isolées, et des îlots tonaux apparaissent ; dans un troisième stade, tous
ces îlots fusionnent, et la réponse s'étend à toutes les
moyennes ; dans un quatrième stade, la bande de fréquences s'élargit
aussi bien vers les fréquences graves que vers les aiguës.
Sur un petit lapin de deux semaines, la bande est aussi large que sur un
lapin adulte. En même temps, le seuil s'abaisse, et la réponse s'accroît
progressivement sur toutes les fréquences. Ainsi, on ne rencontre pas
ces 3 premiers stades chez les poussins ; mais il est probable qu'ils aient
lieu dans un stade embryonnaire ; il en est probablement de même aussi
chez les oisillons, mais les seuls oisillons de freux dont Mazo ait pu dis
poser avaient 8 jours ou plus.
A. PSVCHOL. 57 30 458 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
Ainsi, contrairement a ce qu'on a cru jusqu'à présent, à ia naissance
l'appareil auditif n'est pas complètement formé, et ne fonctionne pas
encore, ou ne fonctionne que partiellement.
R. Gho.
GALAMBOS (R.). — Suppression of auditory nerve activity by
stimulation of efferent fibers to cochlea (Suppression de V activité du
nerf auditif par stimulation des fibres efférentes de la cochlée). — -
J. Neurophysiol., 1956, 19, 424-437. — JOUVET (M.), DESMEDT
(J. E.). — Contrôle central des messages acoustiques afférents. —
C. R. Acad. Sei., 1956, 243, 1916-1917. — FAURE (J.), PORT-
MANN (M.). — Note sur le potentiel auditif contralatéral chez le
Cobaye. — C. R. Soc. biol., 1956, 150, 1197-1201.
Ces différents travaux ont pour but de mettre en évidence des manif
estations électrophysiologiques objectives qui apporteraient une confi
rmation aux données anatomiques sur les voies auditives récurrentes.
Galambos a observé une inhibition des potentiels d'action du nerf
auditif recueillis dans la cochlée à la suite de l'excitation d'une région
du plancher du IVe ventricule, au niveau de la décussation de la voie
olivo-cochléaire. Ces expériences ont été faites sur une cinquantaine
de chats, et de nombreuses contre-épreuves ont été réalisées pour éviter
toute erreur d'interprétation, en raison de la possibilité d'artefacts.
Ces résultats sembleraient établir solidement la présence de phéno
mènes inhibiteurs périphériques au niveau cochléaire.
Cependant, au cours de recherches indépendantes, Jouvet et Desmed

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