Audition - compte-rendu ; n°2 ; vol.59, pg 475-485
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Description

L'année psychologique - Année 1959 - Volume 59 - Numéro 2 - Pages 475-485
11 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1959
Nombre de lectures 16
Langue Français

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Audition
In: L'année psychologique. 1959 vol. 59, n°2. pp. 475-485.
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Audition. In: L'année psychologique. 1959 vol. 59, n°2. pp. 475-485.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1959_num_59_2_8961PSYCHOPHYSIOLOGIE DES SENSATIONS 475
1° Un tremblement rapide d'amplitude inférieure à 0,5' ;
2° Des déviations rapides intermittentes, dont l'amplitude moyenne
semblé osciller autour de 15' et dont la fréquence va de 1/5 c/s
à 30 es.
3° Des déviations lentes de l'ordre de l'/s dans les périodes comprises
entre deux déviations rapides.
Les auteurs introduisent artificiellement et isolément chacun de ces
3 mouvements pour en étudier l'action sur la visibilité de l'objet (ligne
noire verticale).
Résultats. — Le tremblement rapide de faible amplitude (1°) ne
semble exercer aucune action sur l'acuité visuelle. Les déviations rapides
d'amplitude considérable (2°) provoquent une reprise très nette et même
très aiguë de la visibilité, et ceci pour une amplitude même beaucoup
plus faible que l'amplitude moyenne observée sur l'œil libre. Les auteurs
expliquent pourquoi ils ne pensent pas que la déviation de 2° est seule
responsable du maintien de l'acuité visuelle en vision libre. Les déviations
lentes peuvent contribuer au maintien de l'image, si l'on admet que toute
la gamme des fréquences composant son spectre concourt à cet effet.
E. B.
L'audition.
SCHWARTZ KOPPF (J.). — Über den Einfluss der Bewegungsr
ichtung der Basilarmembran auf die Ausbildung der Cochleapoten-
tiale von Strix varia und Melopsittacus undulatus (Shaw) (Sur
l'influence du sens du mouvement de la membrane bàsilaire êur la
forme des potentiels cochléaires chez S. v. et M. M.). — Z. vergl.
Physiol., 1958, 41, 35-48.
Poursuivant ses études sur l'anatomo-physiologie comparée de l'audi
tion chez les Vertébrés supérieurs, Schwartzkopff compare la réponse
cochléaire à des courants carrés chez deux oiseaux : là Perruche ondulée,
dont l'oreille est typique pour la classe des Oiseaux (limaçon relativement
court ; pied de la columelle très large), et la Chouette dont l'organe
auditif se rapproche beaucoup de celui de certains Mammifères
(cochlée presque aussi longue que celle d'un Mammifère de même poids,
pied de la columelle beaucoup plus étroit que chez la plupart des oiseaux
de même poids). A ces différences structurales correspondent des diff
érences dans la réponse électrique de la cochlée. Si la composante micro
phonique du potentiel cochléaire est très semblable dans les deux espèces,
il n'en va pas de même de la composante neuronique Nr Celle-ci, chez la
Chouette comme chez les Mammifères, varie très peu avec la durée et
avec la phase du click ; seule l'intensité l'influence notablement, et l'on
peut en conclure avec Ranke (1953) que, dès le niveau de l'oreille
interne, les rapports de phase des composantes d'un son sont faussés
en grande partie. Tel n'est pas le cas chez d'autres oiseaux, comme le
Pigeon (données de Heise et Rosenblith, 1952) ou la Perruche : les 476 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
données de l'A. montrent que, dans cette espèce, les composantes
neuroniques des potentiels cochléaires reflètent assez fidèlement non
seulement l'intensité, mais aussi la durée et les rapports de phase des
courants carrés utilisés comme stimuli. En particulier, la d'un
click de durée brève (optimum pour 0,8 ms) influe sur la forme de la
composante Nj du potentiel cochléaire : quand le click est négatif,
Nx se dissocie en 2 potentiels Nla et N^ ; rien de semblable ne s'observe
dans le cas d'un click positif. Selon l'A. cette plus grande fidélité dans la
transmission des modalités des signaux jusqu'au niveau du limaçon
s'expliquerait par un couplage mécanique plus étroit du système collu-
melle — membrane basilaire, chez les espèces à « oreille d'oiseau
typique », comme la Perruche ou le Pigeon.
J. M.
WEVER (E. G.), VERNON (J. A.), RAHM (W. E.), STRO-
THER (W. F.). — Gochlear potentials in the cat in response to
high-frequency sounds (Potentiels cochléaires chez le Chat en réponse
aux sons de fréquences élevées). — Proceed. Nat. Acad. Sei., 1959,
44,1087-1090.
Il n'existait pratiquement aucune donnée expérimentale sur le
potentiel microphonique du Chat aux fréquences élevées. Une telle
étude nécessitait un appareillage et une technique modifiée pour la
production du son et l'enregistrement des potentiels. Ces potentiels
étant d'amplitude analogue à celle du bruit de fond (voisin de 1 (xV),
un analyseur servant de filtre permettait d'enregistrer seulement la
fréquence considérée tout en diminuant ce bruit de fond.
Les résultats montrent la présence de potentiel microphonique,
d'amplitude décroissante jusqu'à 100 000 Hz. Les courbes d'intensité
de la réponse en fonction de l'intensité sonore sont analogues à celles
obtenues pour des fréquences plus basses, et suggèrent que les vibrations
de fréquences élevées sont transmises par des mécanismes semblables.
Les auteurs discutent le rôle auditif de ce potentiel pour ces fr
équences élevées. Les expériences de Nefî et Hind de conditionnement
chez le Chat ont montré une limite d'audibilité supérieure à 60 000 Hz
II est possible que les différences de technique n'aient pas permis
d'obtenir la preuve de la présence d'une sensibilité jusqu'à 100 000 Hz,
que semble démontrer l'enregistrement du potentiel microphonique.
J.-P. L.
TASAKI (L.), SPYROPOULOS (G. S.). — Stria vascularis as
source of endocochlear potential (La strie vasculaire source du
potentiel endolymphatique cochléaire). — J. Neurophysiol., 1959>
22, 149-155.
On sait que le liquide endolymphatique contenu dans la rampe
cochléaire du limaçon présente une différence de potentiel positive
(80 raV) par rapport à la périlymphe (Békésy, Davis. ïasaki). L'origine PSYCHOPHYSIOLOGIF. DES SENSATIONS Ml
de ce potentiel pose certains problèmes, du fait qu'il semble ne pas
dépendre, comme la plupart des potentiels biologiques, de différences
de concentrations ioniques (bien que la teneur en ion K+ soit très élevée),
et que son existence semble étroitement liée aux oxydations respirat
oires.
Dans cette étude, Tasaki a cherché à localiser la source de ce potentiel
en explorant l'intérieur de la rampe cochléaire au moyen d'une micro
électrode.
Dans une série d'expériences, il a utilisé des races de cobayes « val
seurs » qui présentent génétiquement une dégénérescence ou une absence
totale d'organe de Corti. Sur ces animaux, l'électrode exploratrice
enregistrait cependant un potentiel positif de 100 mV environ lorsqu'elle
était en contact avec la stria vascularis (laquelle est normale chez ces
animaux dépourvus d'organe de Corti).
Dans une autre série d'expériences, des cobayes normaux étaient
utilisés. La membrane de Reissner était enlevée de façon à pouvoir
déplacer facilement l'électrode. Aucune différence de potentiel n'était
détectable dans l'organe de Corti, mais une positivité de 10 et quelquefois
de 30-55 mV était enregistrable au niveau de la stria vascularis.
La conclusion de ces expériences est que la source du potentiel
continu endolymphatique dans la cochlée n'est pas située dans l'organe
de Corti, mais dans la stria vascularis.
J.-P. L.
KATSUKI (Y.), SUMI (T.), UCHIYAMA (H.), WATANABB (T.). —
Electric responses of auditory neurons in cat to sound stimulation
(Réponses électriques des neurones auditifs chez le Chat aux stimulations
acoustiques). — J. Neurophysiol., 1958, 21, 569-588.
Exploration systématique et très complète des divers neurones
constituant les voies acoustiques, au moyen de microélectrodes.
La plupart des neurones explorés montraient une activité spontanée
parfois rythmique et en relation avec les mouvements respiratoires.
En général, les neurones sensibles aux sons graves présentaient des
décharges à rythme lent. D'autre part, le rythme était plus lent dans
les neurones des régions centrales

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