Caractères structurels et spatiaux de l industrie dans l agglomération d Angoulême (fin) - article ; n°1 ; vol.136, pg 487-498
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Caractères structurels et spatiaux de l'industrie dans l'agglomération d'Angoulême (fin) - article ; n°1 ; vol.136, pg 487-498

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Description

Norois - Année 1987 - Volume 136 - Numéro 1 - Pages 487-498
12 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1987
Nombre de lectures 25
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Jean Comby
Caractères structurels et spatiaux de l'industrie dans
l'agglomération d'Angoulême (fin)
In: Norois. N°136, 1987. pp. 487-498.
Citer ce document / Cite this document :
Comby Jean. Caractères structurels et spatiaux de l'industrie dans l'agglomération d'Angoulême (fin). In: Norois. N°136, 1987.
pp. 487-498.
doi : 10.3406/noroi.1987.4366
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/noroi_0029-182X_1987_num_136_1_4366Norois, 1987, Poitiers, t. 34, p. 487498.
CARACTERES STRUCTURELS ET SPATIAUX DE L'INDUSTRIE
DANS L'AGGLOMERATION D'ANGOULEME (fin) *
La dynamique industrielle
par Jean COMBY
La dynamique industrielle doit être étudiée sur deux plans, celui des secteurs
et celui de l'ensemble de l'industrie angoumoisine, de manière à mettre en valeur
les répercussions de l'évolution des divers secteurs sur l'ensemble.
L'évolution des caractères structurels et spatiaux de l'industrie angoumoisine
dépend des agents économiques : fondements physiques et économiques ne suffi
sent pas à créer une dynamique industrielle. Celle-ci résulte d'abord de l'action
des hommes dont le rôle est d'intervenir directement ou indirectement dans la
marche de l'entreprise.
\. — LA DYNAMIQUE DES SECTEURS (1)
La comparaison entre deux tableaux présentant le nombre, la taille des entre
prises et la concentration des personnels par secteur industriel en 1966 et 1984 (2)
met en évidence la progression de certains secteurs, la stagnation ou la régression
des autres.
A) LES SECTEURS QUI PROGRESSENT.
Les constructions mécaniques et électriques représentent en 1984 31 entreprises
et 6 014 emplois sur un total — hors BTP — de 88 et 13 803, soit, respect
ivement, 35,2 % et 43,57 %. C'est de loin aujourd'hui le secteur industriel angou-
moisin le plus important. En 1966, il ne correspondait qu'à 19 entreprises et
n'employait que 3 199 personnes sur un ensemble hors BTP de 85 et 13 109, soit
22,3 % et 24,4 % ! En 1974, il représente déjà 35 % des emplois industriels
angoumoisins et 27,2 %' des entreprises. La croissance de cette branche est due
à la fois au développement des P.M.I. et des grosses entreprises (Leroy-Somer et
Télémécanique électrique) qui, en 1984, disposant chacune de plusieurs unités de
production, constituent 68,9 %' des effectifs contre 55,3 % en 1966... Le dévelop
pement du nombre des P.M.I. de moins de 100 employés date pour l'essentiel de
la période postérieure à 1974. Nous en avons déjà cité quelques exemples dans la
démonstration de l'esprit d'entreprise angoumoisin (2). Ces entreprises aux pro
ductions diverses sont dispersées dans l'agglomération avec toutefois une assez
large domination de la partie nord, si l'on s'en tient aux unités de production.
La plupart des grosses unités sont aujourd'hui établies sur les zones industrielles :
c'est le cas des deux premières entreprises pour le nombre de personnels employés,
la Télémécanique électrique et Leroy-Somer.
(1) On emploiera indifféremment les termes « secteur » ou » branche ».
(2) Cf. fig. I pour l'évolution 1966/1984 et « Norois », n° 88, octobre-décembre 1975,
p. 693, pour 1974.
* Voir parties précédentes dans « Norois », n° 88, 1975, p. 692-697 ; n° 89, 1976,
p. 169-174 ; n° 100, 1978, p. 615-621.
Mots-clés : Poitou-Charentes. Angoulême. Industrie. Crise économique. 488 CHRONIQUE DU CENTRE-OUEST
Tableau 1. — L'industrie dans l'agglomération d'Angoulême en 1966.
Total 1966 - Salaries A B c D E F G U Total I général 11 ) U ) 2 000 a 4 999 . . 2300 23OC 2300
(2) (1) (1) (2) 1 000 à 1 999 .. 1772 2856 2856 1084
(1) (D (2) (2) 500 a 999 .. 550 746 1295 1295 (U) (3) (3) (1) (1) (1) (9) (2) 308 3182 200 a 499 .. 910 335 237 419 973 2763 (3) (1) (4) (1) (9) (5) (14) 168 100 a 199 .. 338 542 720 1877 109 1157 (11) (7) (5) (2) (25) (5) ( 30) 50 à 99 .. 340 132 777 1754 305 2059 505 (8) (3) (5) (4) (1) (5) (26) (20) (46) 20 à 49 •• 131 110 831 245 167 24 154 574 H05
(4) (2) (3) (1) (1) (11) (10) (21) 10 à 19 .. 18 10 54 28 43 153 152 305
(2) (7) (30) (17) (19) (3) (2) (5) (85) (42) (127) Totaux 3408 2491 2850 142 2170 3199 533 332 154 15279 13109
Tableau 2. — L'industrie dans l'agglomération d'Angoulême en 1984.
Total 1984 - Salariés A B C D E F Q H Total I eénéral
(1) (1) (2) (2) 2 000 à 4 999 . . . 2952 5061 5061 2109 (1) (1) (2) (2)
1 000 à 1 999 . . . 1102 1192 2294 2294 (1) (1) (2) (2) 500 à 999 ... 1318 1318 503 815 (1) (1) (1) (1) (4) (4) 200 à 499 ... 251 492 258 1350 1350 349 (6) (1) (4) (1) (12) (4) (16) 100 à 199 ... 659 657 160 2082 103 1579 503 (7) (1) (4) (1) (12) (8) (20) 50 à 99 ... 446 311 78 1518 99 934 584 (10) (3) ( 8) (1) (1) (2) (29) (21) (50) 20 à 49 ... 299 107 218 151 76 33 884 669 1553 (5) (1) (12) (5) (D (23) (6) (29) 10 a 19 ... 85 16 181 87 14 458 383 75
(3D (2) (8) (2) (3) (127) (7) (6) (88) (39) 2591 (29) Totaux 674 6014 2924 531 506 1831 334 13803 15634
A : Papeterie - Imprimerie - Presse ; B : Textiles et Chaussures ; C : Constructions
mécaniques et électriques ; D : Armement (contrôlé par l'Etat) ; E : Industries
chimiques ; F : Industries agro-alimentaires ; G : Industrie d'Art ; H :
diverses ; I : Bâtiment et Travaux Publics (B.T.P.).
( ) Nombre d'entreprises selon la catégorie et la branche industrielle indiquée.
338 : de salariés dans la et pour la branche industrielle indiquées
(ici : papeterie - imprimerie - presse : 100 à 199 salariés).
La Télémécanique électrique, tout comme la S.A.F.T. est une entreprise étran
gère à la région. Elle s'est installée à Angoulême sur la Z.I. des Agriers, puis
s'est accrue d'une deuxième unité de production sur la Z.I. n° 3 en 1970,
faisant passer ses effectifs de 960 personnes en 1974 à 1192 en 1984. Mais, la
grande entreprise de ce secteur et de l'ensemble industriel angoumoisin, voire
régional, c'est Leroy-Somer (3), dont le développement a été remarquable depuis
une trentaine d'années : une seule usine et 840 employés en 1955, 1772 en 1966,
3050 en 1974, plus de 4000 en 1984. En 1986, 8800 personnes œuvrent à son
(3) Cf. la thèse de Jacques Pinard, Les industries du Poitou et des Charentes, Poitiers,
1972, p. 287-289. Consulter aussi, Quessard (A.), Vie et place d'une entreprise de
constructions de moteurs électriques. La société anonyme « Leroy-Somer » à Angoulême.
T.E.R., Bordeaux, 1970, 277 pages. CHRONIQUE DU CËNTRE-OUËSÎ 489
essor dans le monde ; Leroy-Somer, leader européen du moteur électrique, forme
aujourd'hui un groupe coté en Bourse depuis 1972, comprenant 15 filiales indust
rielles, 15 filiales commerciales internationales, 12 filiales de service, 31 unités
de production dont 8 à Angoulême et autour d'Angoulême, 400 points de vente,
des participations financières dans de nombreuses sociétés (4). Leroy-Somer,
c'est, en 1984, 49 % de l'emploi du secteur mécanique et électrique et plus de
21 % de l'industrie angoumoisine hors B.T.P.
Des secteurs de niveau secondaire sont également en progrès régulier depuis
1966 : industries agro-alimentaires, composées d'entreprises de petite taille au
point de vue du nombre d'employés (+ 61 % en 1984) ; il en va de même des
« industries diverses » grâce à la création, en 1966-68 d'une usine de céramique
sanitaire de la S.A. Porcher (189 employés en 1974, 258 en 1984), car les autres,
constituées de petites entreprises du secteur du bois, ont vu leur nombre et
l'effectif global considérablement diminuer depuis 1966, malgré l'ouverture récente
d'une nouvelle entreprise aux objectifs ambitieux sur la Z.I. de Nersac. Enfin,
l'industrie d'Art (2 entreprises), représentée actuellement à 97 % de ses effectifs
par la S.A. Bijouterie Flamand entre dans les secteurs en progrès parce que cette
dernière, composée de plusieurs unités a régulièrement accru ses propres effectifs
depuis 1966 (+ 59,7 %).
B) LES SECTEURS QUI STAGNENT.
Deux secteurs apparaissent en stagnation. L'un, d'importance secondaire,
l'industrie chimique, composée de deux unités de production moyennes dépendant
de grandes entreprises nationales, Lafarge et Rousselot, qui représentent entre 75
et 78 % des effectifs de la branche, et d'une majorité d'entreprises et d'unités
de production inférieures à 50 emplois ; mais l'ensemble apparaît stable, solide.
L'

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