Comportement des Arthropodes. - compte-rendu ; n°1 ; vol.27, pg 342-352
12 pages
Français

Comportement des Arthropodes. - compte-rendu ; n°1 ; vol.27, pg 342-352

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
12 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

L'année psychologique - Année 1926 - Volume 27 - Numéro 1 - Pages 342-352
11 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1926
Nombre de lectures 19
Langue Français

Extrait

d) Comportement des Arthropodes.
In: L'année psychologique. 1926 vol. 27. pp. 342-352.
Citer ce document / Cite this document :
d) Comportement des Arthropodes. In: L'année psychologique. 1926 vol. 27. pp. 342-352.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1926_num_27_1_6341342 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
II pense qu'on a placé trop haut les capacités psychiques du
poulpe, qui agglomère des pierres contre lui mais ne construit pas
d'abri, et ne saisit des proies qu'à leur passage auprès de lui, ne réa
gissant pour s'emparer d'un crabe que quand celui-ci est en mouve
ment, marchant ou nageant. Tandis qu'aveuglé, le poulpe réagit bien
aux excitants chimiques, ceux-ci sont de peu d'action chez l'animal
normal qui, vis-à-vis de mollusques, réagit à des formes visuellement
perçues.
Aucun acte du Poulpe ne témoignerait d'intelligence véritable,
mais un problème se pose au sujet de la possibilité d'un instinct de
se servir d'outils à propos de l'acte du Poulpe introduisant une pierre
entre les valves d'un gros Lamellibranche (d'une Pinna par exemple)
qu'a décrit Power, et que B. de H. n'a pu personnellement observer.
H. P.
H. GIERSBERG. — Ueber den chemischen Sinn von Octopus vul-
garis {Sur le sens chimique d'O. V.). — Z. für ver. Ph., Ill, 6, 1926,
p. 827-838.
Un poulpe aveuglé présente une réaction de retrait vis-à-vis d'une
solution d'acide acétique dans l'eau de mer de concentration 0,006,
à une solution de quinine de 0,0005, et de scatol de 0,0001. L'extir
pation des fossettes olfactives (dont G. pense qu'elles doivent un
iquement contrôler le courant d'eau respiratoire) n'a pas d'effet
notable. Et un bras isolé (dont les ventouses possèdent la plus grande
sensibilité, a des réactions de retrait pour des concentrations un
peu plus élevées seulement (0,01 avec l'acide acétique, la quinine, et
le scatol où parfois agit une concentration de 0,001).
Ces bras isolés ne possèdent pas seulement une sensibilité chimique
grossière, mais une capacité de différenciation qualitative : avec un
extrait de viande, il y a une réaction positive, et il y a recherche et
préhension d'un morceau de poisson, d'une façon constante (comme
chez un poulpe affamé, l'inhibition de la réaction, d'origine céré
brale, qui se manifeste chez le poulpe rassasié, ne pouvant plus
s'exercer sur le bras séparé du corps).
G. ne pense pas qu'on puisse différencier, dans le sens chimique
du poulpe, le goût et l'odorat. H. P.
d) Comportement des Arthropodes
MAURICE MAETERLINCK. — La Vie des Termites. — In-16 de
218 p. Paris, Fasquelle. Prix : 12 francs.
Indépendamment de sa valeur littéraire et de ses aspirations phi
losophiques, en particulier pour ce qui concerne le sort de l'homme
et l'évolution de nos sociétés, le beau livre de Maeterlinck apporte une
documentation très soigneuse et très complète (avec bibliographie de
plus de 50 travaux) sur les mœurs des Termites et leur si curieuse
organisation sociale. La synthèse, faite par l'auteur, a une incontes
table valeur scientifique, qui mérite d'être soulignée ici, sans plus,
car tout le monde a lu ou lira ce livre. H. P. PSYCHOLOGIE ZOOLOGIQUE ET BIOLOGIE 343
W. MORTON WHEELER. — Les Sociétés d'Insectes. — In-16
de 468 p. (Encyclopédie scientifique). Paris, Doin, 1926. Prix :
18 francs.
Ce livre reproduit les intéressantes conférences que le professeur
de zoologie de Harvard a faites à l'Université de Paris comme pro
fesseur d'échange, sur une question qu'il étudie depuis de nombreuses
années, l'évolution des Insectes sociaux, des Termites et des Hymén
optères Abeilles, Guêpes, et Fourmis, ainsi que de leurs multiples
commensaux et parasites.
L'auteur a marqué lui-même l'intérêt général d'une telle question
en des termes qu'on ne peut mieux faire que citer :
« Je crois, dit-il, que l'étude des insectes sociaux a actuellement
un intérêt particulier pour les travailleurs sérieux, à la fois en philo
sophie, en sociologie, en zoologie, et dans l'étude des mœurs des
animaux. Celui qui incline à la philosophie ne peut manquer de
trouver un aliment pour la pensée dans les étranges analogies avec
les sociétés humaines qui se révèlent continuellement parmi les
guêpes, les abeilles, les fourmis et les termites, puisque nous sommes
nous-mêmes des animaux — • j'allais dire des insectes ! — sociaux, et
le zoologiste et l'éthologiste noteront qu'ils suggèrent un cortège
surprenant de faits et de problèmes fascinants. En outre, la vie sociale
des insectes, par le fait qu'elle est presque exclusivement déterminée
par les réflexes, les tropismes et ce qu'on appelle les instincts, et non l'intelligence, prend une grande signification théorique, si nous
considérons les tendances et les courants présents anti-intellectual
istes et relativistes de la pensée européenne et américaine ».
De fait, après un exposé extrêmement riche dont il serait vain de
vouloir donner une idée même approchée, W. a envisagé, dans sa
conclusion, les conséquences théoriques de ses constatations générales
au point de vue de l'évolution même des sociétés humaines, non
sans prêter le flanc à d'assez sérieuses objections : II y a, d'après lui,
du fait de la vie sociale, régression et involution des individus, la
déchéance des membres du groupe étant compensée et au delà par
l'augmentation de puissance du groupe lui-même, de la société consi
dérée comme un tout. Et cette augmentation de puissance se marque
surtout dans le sens de 1: activité destructive, en sorte que, d'après
l'auteur, l'homme exterminera faune et flore et ne trouvera plus sur
terre pour lui résister que les sociétés de fourmis.
Les conclusions générales ne s'imposent pas, car il y a chez l'homme
des tendances à la protection et au maintien qui peuvent s'opposer
même à des extinctions naturelles, et de multiples espèces ne se trou
veront menacées, ni par l'homme, ni par les Hyménoptères sociaux.
Et, quant à la régression des individus du Jait de la vie sociale, elle
n'est nullement justifiée pour l'homme, tout au moins du point de
vue mental, alors même que l'opinion inverse, qui est courante, ne
soit pas complètement exacte.
Il est bien difficile d'apprécier quantitativement les capacités
mentales propres de l'individu, en dehors de toute socialisation, à
des époques différentes de l'évolution ! En fait on peut dire qu'il est
même impossible de procéder à une telle appréciation chez Tun
quelconque de nos contemporains. 344 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
Si nous envisageons l'individu socialisé comme une résultante de
ses capacités propres et des influences éducatives qui l'ont modelé, il
n'y a pas de doute que la puissance mentale, que l'efficience. est en
progrès continu. C'est que l'homme, à la différence des insectes,
acquiert, au cours de sa vie individuelle, des procédés de pensée et
d'action élaborés par les générations précédentes, au lieu d'être limité
à un bagage de tendances automatisées héréditairement transmises
et singulièrement rigides.
W., patient investigateur de sociétés qui exigent une bonne loupe,
est un peu myope en ce qui concerne des sociétés qu'il faut regarder
avec du recul. Mais ce que ses conclusions extrapolées ont de faux n'ôte
rien à la valeur des faits qui ont été établis par ses soigneuses études
et par les très nombreux travaux utilisés dans sa documentation aussi
large que précise, et dont témoigne une bibliographie considérable.
H. P.
E.-L. BOUVIER. — Le Communisme chez les Insectes. — In-16 de
291 p. (Bibl. de Philosophie scientifique). Paris, Flammarion^
1926. Prix : 13 francs.
Un peu oubliées depuis Espinas, dont on vient de rééditer l'ouvrage
publié en 1877, les sociétés animales ont trouvé un regain d'actualité.
A côté des ouvrages ci-dessus cités de Maeterlinck et de Wheeler,
voici un nouveau livre de psychologie animale dû à Bouvier qui
envisage l'aspe

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents