Comportement des Invertébrés. - compte-rendu ; n°1 ; vol.35, pg 350-362
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Description

L'année psychologique - Année 1934 - Volume 35 - Numéro 1 - Pages 350-362
13 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1934
Nombre de lectures 18
Langue Français
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Extrait

e) Comportement des Invertébrés.
In: L'année psychologique. 1934 vol. 35. pp. 350-362.
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e) Comportement des Invertébrés. In: L'année psychologique. 1934 vol. 35. pp. 350-362.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1934_num_35_1_5287350 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
la variation spectrale d'efficience, la courbe de visibilité, dont le
maximum correspond à environ 500 mu. Cette courbe est très sem
blable à celle de l'absorption lumineuse par le pourpre chez le lapin.
Il n'y a pas, chez le rat, de phénomène de Purkinje. H. P.
308. — M. P. CRAWFORD. — Brightness discrimination in the Rhe
sus monkey and Man (Discrimination de brillance chez le macaque
et V homme). — Am. Ps. Ass., XLIIe Congrès, Ps. Bul., XXXI, 1934,
p. 742.
Quatre jeunes macaques sont dressés à se diriger, pour trouver
de la nourriture, vers la plage la plus éclairée d'un appareil photo
métrique. Une discrimination nette (75 % de choix corrects) a été
obtenue pour une différence de 6 à 10 % à un niveau de 0,8 milli-
lambert, le seuil différentiel étant un peu plus élevé que celui de
l'homme adulte (2 sujets). H. P.
309. — M. METFESSEL. — Strobophotography in bird singing
( Sir obophoto graphie dans le chant des oiseaux). — Science, LXXIX,
n° 2053, 1934, p. 412-413.
Grâce à l'appareil inscripteur qu'il a imaginé, M. a obtenu des
« autographes » musicaux de chants d'oiseau, dont il donne deux
exemples, en particulier de l'oiseau moqueur : on a la durée et la
hauteur des sons émis au cours du chant, qui se caractérise par des
notes brèves avec des changements continuels et très amples de sur une marge d'environ 3 octaves (certains sons en rapide
alternance différant de plus de 2.000 v.d.). Les notes prédominantes
oscillent de 2.500 à 4.000 v. d. (ressemblant à des voyelles du type sit).
Chez le canari, on note des sons très brefs à haute fréquence
(jusqu'à 27 par seconde, avec des durées de l'ordre de 25 a et des
pauses de 10 a, ce qui serait tout à fait irréalisable pour l'homme),
mais avec décroissance très rapide de cette fréquence.
Chez la fauvette des jardins, la fréquence des sons successifs
émis (double note fluctuante à 250 v. d. d'écart) peut être beaucoup
plus considérable encore, atteignant 50 et même 70, le trille du
rossignol ayant une fréquence d'alternances de 60 à la seconde.
A côté des notes pures, il existe dans le chant des oiseaux des
bruits d'origine abdominale (avec composantes comprises entre 500
et 1.500 v. d.). H. P.
e) Comportement des Invertébrés1
310. — M. COPE LAND et F. A. BROWN Jr. — Modification of
Behavior in Nereis virens (Modification du comportement chez
N. v.). — B. Bul., LXYII, 1934, p. 356-364.
Une Nereis réagit par un mouvement de retrait à l'attouchement
d'une baguette de verre à la région antérieure. Mais, en associant
l'offre de nourriture à un attouchement immédiatement précédant,
il a été possible de provoquer, par association conditionnelle, les
mouvements de quête de nourriture, avec des attouchements.
II. P.
1. Voir aussi les N°s 233, 2H3, 270. PSYCHOLOGIE ZOOLOGIQljE ET BIOLOGIE 351
311. — B. TEN CATE-KAZEJEWA. — Quelques observations sur
les Bernards-1' Ermite (Pa gurus arrosor). — Ar. néerl. de Ph.,
XIX, 4, 1934, p. 502-508.
En pratiquant une ouverture dans la coquille abritant le bernard-
l'ermite, on peut exciter l'abdomen ; l'excitation, faible entraîne un
léger déplacement, ou une réaction en avant mais sans sortir de la
coquille, avec rétraction consécutive. Mais, quand les excitations
sont assez longtemps répétées l'animal finit souvent par abandonner
brusquement sa coquille et en cherche une autre, et il le fait plus tôt
s'il a une autre à sa portée.
En répétant l'expérience d'excitation de l'abdomen jusqu'à aban
don de la coquille chez le même animal à raison de 6 épreuves par
jour, on arrive à accélérer l'abandon : au bout d'une dizaine de jours,
le Pagure quitte son abri au premier attouchement ; il s'est créé une
réaction conditionnelle de fuite remplaçant la première réaction de
retrait dans la coquille. H. P.
312. — D. L. GUNN. — The temperature and humidity relations of
the Cockroach Blalta orientalis (Les relations de température et
d'humidité chez la blatte). — Z. für ver. Ph., XX, 1934, p. 617-625.
Au moyen d'un appareil à gradients thermiques stables avec
contrôle exact et mesure de l'humidité, G. a constaté que la blatte
qui se tient de préférence dans un milieu à 20°-29°. après avoir été
fortement desséchée (réduite à 70 % du poids initial) préfère une
température plus basse (12°-23°), ce qui relèverait d'une réaction
de défense contre l'évaporation (plus grande quand la température
est plus élevée). H. P.
313. — H. BRANDT. — Eine Gewohnheitsbildung in der Bewegungsr
ichtung der Mehlmottenraupe (Une formation d'habitude dans
la direction du mouvement chez la chenille de la teigne de farine). —
Z. für ver. Ph., XXI, 4, 1934, p. 545-551.
Après avoir été incitée dans une petite cuve à suivre un trajet
circulaire, la chenille (ÏEphestia Kuehniella continue ensuite quelque
temps à se déplacer suivant une trajectoire incurvée dans le même
sens alors qu'une orientation définie de la lumière la pousse à fuir en
ligne droite. La durée de cette inclinaison consécutive est d'autant
plus grande que le rayon de rotation initiale était plus petit, et
augmente dans une certaine mesure avec la durée de cette rotation
initiale (indice de corrélation de 0,47 ^ 0,07 entre les deux durées).
Dans des tubes à angle droit formant carré on dresse la chenille
à tourner toujours du même côté, vers la droite ou vers la gauche ;
l'habitude ainsi prise persiste, se manifeste en marche libre, et en
particulier cause une déviation du côté habituel dans la fuite de la
lumière, normalement linéaire. H. P.
314. — R. N. ZOLOTAREVSKY. — Contribution à l'étude biologique
du criquet migrateur (Locusta migratoria capito S.) dans ses foyers
permanents. — Annales des Épiphyties, XIX, 1933, p. 47-142.
Etude très complète sur une sous-espèce malgache du criquet et 352 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
sur ses phases sédentaire, grégaire migratrice et mixtes (classées
comme transiens congregans et transiens dissocians).
Le stade grégaire implique des conditions éthologiques définies,
dont la plus importante serait la sécheresse, et l'accumulation dans un
espace restreint engendrerait la tendance migratrice, en même temps
que les caractères morphologiques de L. migratoria ; en revanche,
isolées en, cage, les larves donnent le type sédentaire (L. danica).
H. P.
315. — VINCENT. — Organes et tactiques de défense chez quel
ques Araignées. — - Nat., 2943, 1934, p. 534-540.
1. Homochromie mimétique. — Imparfaite chez les jeunes, s'accroît
chez les adolescentes à mesure que s'accusent la formation des poils
(s'il en existe) et le développement des pigments du derme.
2. Vitesse. — Marche rapide ou saut brusque (même d'une grande
hauteur : 3 mètres, au-dessus d'un baquet rempli d'eau, dans les
expériences de l'auteur).
3. Escalades. ■ — Aptitude variable. Certaines espèces arrivent à
grimper le long de parois verticales d'un large vase de verre, s'il y
a sur ces parois de menues inégalités, de la poussière, etc. La Microm-
mata virescens peut monter sur une certaine hauteur, même le long
d'une paroi entièrement propre et lisse.
4. Organes lyrif ormes. Audition. ■ — Gaubert attribue des fonctions
auditives aux microscopiques organes lyriformes, situés à l'extrémité
supérieure de six articles des pattes, aux chélicères et au tronc. Leurs
fentes, couvertes d'une mince membrane, sélectionneraient les ondes
sonores. Les expériences de l'auteur ne confirment pas cette hypot
hèse. Il serait plutôt porté à attribuer à ces organes une fonction
olfactive.
5. Chute perpendiculaire. — Effrayée, l'Araignée tombe souvent
sur le sol, au lieu de fuir par la toile (surtout lorsque celle-ci est
encombrée de pluie ou de rosée) ; mais pendan

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