Comportement des vertébrés - compte-rendu ; n°1 ; vol.26, pg 260-275
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Description

L'année psychologique - Année 1925 - Volume 26 - Numéro 1 - Pages 260-275
16 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1925
Nombre de lectures 19
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

e) Comportement des vertébrés
In: L'année psychologique. 1925 vol. 26. pp. 260-275.
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e) Comportement des vertébrés. In: L'année psychologique. 1925 vol. 26. pp. 260-275.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1925_num_26_1_6257260 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
a une odeur très forte et « marquent » de leur odeur la place où se
trouve la nourriture. Leurs compagnes averties par la danse-signal,
se dirigent vers l'odeur repère.
Ainsi, grâce à des repères olfactifs naturels ou volontairement
placés, et à une mimique signalisatrice de la nourriture et de son
abondance, de sa nature même (la danse après cueillette de pollen
étant différente de celle qui suit la récolte de nectar), les abeilles
peuvent faire profiter la ruche entière de leurs découvertes propres.
On ne saurait trop souligner l'importance de ces résultats des
belles recherches de Von Frisch. H. P.
e) Comportement des Vertébrés.
J.-P. FROLOFF. — Bedingte Reflexe bei Fischen {Réflexes condi
tionnels chez les Poissons). — Pf. A., CCVIII, 2, 1925, p. 261-271.
Possibilité de formation d'associations temporaires conditionn
elles, dans le système nerveux central des poissons osseux. Si
l'excitation lumineuse ou auditive s'accompagne d'une excitation
non conditionnelle (courant électrique), la lumière, tout comme le
bruit, peuvent provoquer certains mouvements de protection enre
gistrables chez les poissons. On doit contrôler les expériences précé
dentes en les renouvelant un grand nombre de fois. Dans les expé
riences pratiquées avec des excitations lumineuses, on doit commenc
er par éteindre la réaction d'orientation, ce n'est qu'ensuite qu'on
peut passer à l'étude du réflexe conditionnel habituel. Quand le
milieu aqueux est animé directement de vibrations rythmiques
(méthode du téléphone), les réflexes conditionnels peuvent être plus
facilement provoqués que lorsque l'excitation auditive est transmise
à l'eau par l'air. P. B.
A. MERCIER. — Routes migratoires de la Cigogne blanche. — Nat.,
2652, 1925, p. 65-67. '
Les quartiers d'hiver de l'oiseau sont situés en Afrique australe,
dans le territoire des lacs de l'Est et du Zambèze, dans le désert de
-Kalahari, au Transvaal, en Orange, au Cap. Pour y parvenir, il doit
donc parcourir la moitié du globe. Mais la Cigogne allonge encore
cette route, en faisant des détours vers l'Est ou vers l'Ouest. Il y a
deux routes migratoires, la route du Sud-Est passe par la Hongrie,
les Balkans, l' Asie-Mineure, la Syrie, la Palestine, l'Egypte. La
route du Sud-Ouest passe par le Midi de la France, l'Est de l'Espagne,
le Maroc, le Tibesti montagneux, le lac Tchad, le Congo.
Les motifs de ces détours semblent résider dans le souci des com
modités de voyage : nourriture, repos d'étapes, etc. La route dépend
également de la situation géographique du lieu de nidification.
La route du retour est la même que celle de l'aller, et le plus souvent
l'oiseau retrouve son lieu d'origine. I. M.
A. MERCIER. — Œuîs et nids d'Oiseaux. — Nat., 2668, 1925,.
p. 321-325.
La plupart des oiseaux savent utiliser tous les emplacements favo
rables, tous les dispositifs naturels ou artificiels qui peuvent leur
épargner une partie du travail ; l'auteur a observé des faits curieux PSYCHOLOGIE COMPAREE 261
à cet égard chez les merles, les troglodytes, les loriots, les hérons. Il
en cite d'autres, très savoureux, signalés par d'autres observateurs.
Les oiseaux utilisent, de même, tous les matériaux à leur portée : un
nid de gobe-mouches, au Hyde-Park à Londres, était fait de vieilles
allumettes et de papier à cigarettes. On a découvert en Suisse un nid
de moineau qui consistait uniquement en petits ressorts d'horlogerie !
On pourrait diviser les oiseaux, d'après la façon dont ils arrangent
leur nid et les matériaux qu'ils emploient : il y aurait ainsi des maçons
comme l'hirondelle, des charpentiers comme le pic, des feutriers le pinson, des tresseurs comme la plupart des petits chanteurs,
des tisserands comme la mésange, des mineurs comme le martin-
pêcheur, etc. I. M.
L. COOPMAN. — Les aberrations du plumage des Oiseaux. — Nat.,
2669, 1925, p. 337-341.
L'albinisme (parfait ou imparfait), l'isabellisme, le mélanisme, le
flavisme peuvent atteindre tous les oiseaux, ou presque. Certaines
espèces sont plus sensibles que d'autres à telle modification de
plumage. Le mécanisme du phénomène est -obscur. L'alimentation
donne des faits de mélanisme artificiel (chanvre), bien différents du
mélanisme naturel. Il semble qu'il faille chercher la raison de ces
singularités dans une modification des cellules de formation de la
plume.
Chose singulière, ni l'albinisme, ni le mélanisme, ni le flavisme ne
sont transmissibles. La progéniture de sujets ayant les trois quarts
d'albinisme a été, dans tous les cas observés par l'auteur, normale.
Dans l'albinisme complet, les œufs n'étaient pas fécondés.
Il y aurait intérêt à examiner les relations entre les aberrations du
plumage et le comportement. L'auteur se borne à indiquer qu'on
observe des variations des différentes conduites, sans préciser. I.M.
L. COOPMAN. — Mœurs de la poule d'eau. — Nat., 2684, 1925,
p. 166-170.
La Gallinula ch. chloropus (L.) vit surtout dans des régions maréc
ageuses. Elle se fait remarquer par l'activité extraordinaire déployée
pour construire le nid. Elle le commence plusieurs semaines avant
que les œufs soient déposés, et le continue alors que les jeunes sont
déjà éclos.
Pour protéger les poussins, l'oiseau construit, de plus,' des manières
de tertres-abris au bord de l'eau, ou même au milieu de criques d'eau,
qui Serviront de refuges, de lieux de repos aux jeunes oisillons.
Ces petits monticules herbeux, hauts de 10 centimètres, ressemblent
de loin à_ de vieux nids abandonnés. Lorsque les bords de ce nid se
sont effondrés, l'oiseau les répare rapidement en y ajoutant des her
bages, des roseaux. Ces postes sont plus fréquents sur les petites
criques d'eau, où il y a des maraudeurs nocturnes, que sur les grands
étangs. ' I. M.
L. COOPMAN. — La cresserelle. Comment nichent les cresserelles
— Nat., 2658, 1925, p. 168-172.
Aucune règle ne semble présider au choix du nid, dont la cons
truction est généralement assez sommaire. 262 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
La monogamie est de règle. Dès l'époque des « accordailles », les/
enfants deviennent pour les parents d'irréconciliables ennemis : les
fils combattent le père si celuirci s'égare sur leurs terres. I. M,
A. MERCIER. — Le flamant ou phénicoptère. — Nat., 2681, 1925,
p. 118-122.
Le nid est construit avec de la vase. Son diamètre, à la base, est
d'environ 35 centimètres, sa hauteur de 20 à 30 centimètres. L'oiseau
dédaigne tout capitonnage ; les œufs reposent directement sur la
vase durcie par l'air et le soleil.
Les oiseaux vivent par groupes. Ils installent des postes de sur
veillance qui préviennent la troupe du danger, même pendant la
nuit. Ils vivent dans des marais d'eau salée. Le plus important lieu
de nidification connu sont les « Marismas», vaste plaine alluviale au
sud de Seville.
On a trouvé fréquemment, en Camargue et en Espagne, des œufs
de flamands abandonnés, en grand nombre, sans trace de nids. On
n'a pas encore expliqué ce singulier phénomène. I. M.
THORLEIF SCHJELDERUP EBBE. — Despotism amongst bird*
(Le despotisme parmi les oiseaux). — Se. se. Rev., Ill, 3-4, p. 10-82.
Cet article constitue un effort pour rassembler un certain nombre
de notions sur la vie sociale des oiseaux, telle qu'elle se manifeste,
vue de l'extérieur. En ce qui, concerne un très grand nombre d'espèces
dont l'auteur donne tout au long la liste, il apparaît qu'il existe
parmi les oiseaux un ordre de préséance défini, reposant sur le fait
général qu'étant donnés deux oiseaux en présence, il y en a toujours-
un qui se conduira en despote et l'autre en subordonné. Ce qui établit
la hiérarchie peut être la vigueur physique, mais la, condition n'est
pas absolue. On assiste en effet souvent à des despotismes relatifs :
l'oiseau A a le pas sur l'oiseau B, qui le marque sur l'

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