Comportement des Vertébrés. - compte-rendu ; n°1 ; vol.35, pg 362-376
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Description

L'année psychologique - Année 1934 - Volume 35 - Numéro 1 - Pages 362-376
15 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1934
Nombre de lectures 21
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

f) Comportement des Vertébrés.
In: L'année psychologique. 1934 vol. 35. pp. 362-376.
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f) Comportement des Vertébrés. In: L'année psychologique. 1934 vol. 35. pp. 362-376.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1934_num_35_1_5288H62 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
à de l' alcool ou de la glycérine ou à des récipients vides, en utilisant,
soit de l'eau pure (distillée), soit de l'eau salée, soit du lait, soit de
la terre humidifiée, soit un jus de citron. H. P.
f) Comportement des Vertébrés1
335. — J. C. WELT Y. — Experiments in Group behavior of Fishes
(Expériences sur le comportement agrégatif des poissons). —
Ph. Z., VIL 1, 1934, p. 85-127.
Examen de l'influence du groupement sur le comportement
'des individus chez les poissons, jusqu'ici assez négligés (F Ameiurus
ayant déjà été étudié par Bowen).
Chez Umbra Uni la réunion d'individus a un effet simple et
permanent, inhibiteur, sur tout apprentissage ; les poissons se conten
tent de se battre.
Les recherches ont essentiellement porté sur le poisson rouge,
avec des labyrinthes élémentaires (passage d'un compartiment à un
autre d'un aquarium par un passage étroit, conique par exemple,
pour la recherche de la nourriture).
Le temps de réaction, pour la réussite, au cours d'essais successifs,
•comporte surtout dans la première phase, des durées moindres quand
Jles poissons sont en groupe que quand ils sont isolés.
Le fait de mettre un poisson déjà entraîné avec un poisson neuf
provoque une accélération initiale des réussites, plus grande que
quand il y a deux poissons neufs ensemble.
Une certaine interaction, dans les groupes, stimule l'activité
exploratrice, élimine certaines inhibitions, avec une cohésion de
^groupe assurée par l'intégration visuelle.
La capacité de rétention des groupes serait un peu plus grande,
.après un intervalle donné, que celle des poissons isolés.
En ce qui concerne le problème de l'imitation, une donnée serait
•en laveur de son intervention : on place un poisson neuf dans un
compartiment voisin de ceux où un autre poisson opère son apprent
issage, et on le sépare avec un verre transparent ou opaque. Or,
quand le verre est transparent, le poisson neuf, qui a pu voir l'autre,
mis lui-même à l'apprentissage, s'éduque plus vite. H. P.
336. — M. THOMAS. — L'immobilisation protectrice. Observations
sur Carausius morosus. — B. An. S. Ent. B., LXXIV, 1934,
p. 313-325 et 351-360.
Les manœuvres qui provoquent l'immobilisation révèlent de
notables différences individuelles, chez les adultes aussi bien que
•Chez les nouveau-nés : certains tombent en catalepsie plus ou moins
prolongée, d'autres se défendent et cherchent à fuir. Même chez
ceux qui sont immobilisés, et sauf prolongation en un sommeil
véritable, il y a des signes d'activité qui conduisent l'auteur à affirmer
qu'il ne s'agit pas d'un réflexe, mais d'une ruse dont on peut se deman
der quelle est, dans la genèse, la part de l'intelligence et celle de l'ins
tinct. H. P.
1. Voir aussi les N°3 234, 235, 238, 273. ZOOLOGIQUE ET BIOLOGIE 363 PSYCHOLOGIE
3S7. — WERNER FI SCH EL. — Gedächtnisversuche mit Schildkröten
(Recherches sur la mémoire avec des tortues). — Zoologischer
Anzeiger, GVII, 3-4, 1934, p. 49-61.
DeuxChelydraserpentina L. sont dressées à aller saisir un morceau
<le lombric dans une fente ménagée entre blocs de plâtre reliés par un
fil de cuivre, avec, au-dessus et en arrière, des parois de celluloïd :
la tortue apprend rapidement à introduire sa tête par-dessous le
fil de cuivre en l'allongeant dans la fente ; à ce moment, nouveau
dispositif, la proie est en arrière de la paroi de celluloïd que la tête
vient heurter quand elle opère comme précédemment, mais la paroi
supérieure de celluloïd étant raccourcie, la tortue peut saisir la proie
en plongeant la tête dans la fente après l'avoir passée au-dessus du
fil de cuivre. Après de nombreux échecs, subitement l'animal com
prend la nouvelle manœuvre et lia réussit.
En revanche, l'échec est complet quand (pour dissocier la mémoire
des actes et la mémoire des perceptions) on offre à la tortue deux buts
correspondant à ces deux formes d'activité. Préférant les vers de
farine aux lombrics, les deux tortues /n'apprirent pas à aller saisir
d'abord (comme elles le font librement) le ver de farine par une
manœuvre du type du second apprentissage, alors que le lombric
•est obtenu par une manœuvre du premier type. H. P.
338. — L. VERLAINE. — L'Instinct et l'intelligence chez les
oiseaux. IV La nidification. — Recherches philosophiques. .1.1 L,
1933-34, p. 286-305. — V. Le rythme et 1' « instinct de reproduct
ion ». — Bull, de la Soc. royale des Sciences de Liège, 1933, n° 12,
p. 235-237.
Des oiseaux n'ayant pas connu le nid maternel sauraient-ils
■construire un nid ? V. désirait répondre expérimentalement à cette
question de Wallace. Il n'y a pas pleinement réussi et a dû se content
er d'étudier les capacités de nidification chez des canaris, qui,
vivant en cage depuis de nombreuses générations, disposent de nids
artificiels et n'ont pas l'occasion de nidifier par eux-mêmes.
Il a constaté que de jeunes femelles se montraient — plus que les
vieilles femelles ayant déjà disposé de nids artificiels — capables,
maladroitement d'abord, de construire des nids. Mais, à la génération
suivante, élevés dans des nids construits sur le modèle ancestral,
les oiseaux auraient mieux réussi leur construction, utilisant, semble-
t-il, les souvenirs du nid qu'ils ont connu.
Tout en maintenant sa formule, qui n'est pas heureuse, « l'instinct
n'est rien », V. reconnaît qu'une impulsion interne existe. S'attaquant
aux conceptions de Thomas, il repousse la notion d'une « connaissance
innée d'un plan de vie propre à l'espèce »., hypothèse expérimentale
ment invérifiable.
Mais l'essai de définition qu'il donne reste assez obscur : « L'impul-
:sion interne paraît donc bien consister uniquement en l'expérience
acquise et qui, en s'acquérant, modifie et organise l'impulsion interne
■elle-même. »
Reprenant des expériences sur les merles, qui lui montrèrent un
perfectionnement progressif de la nidification d'une femelle, il eut 364 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
l'occasion de constater des faits lui permettant de nier l'existence-
d'un rythme dans l'instinct de reproduction. H. P.
339. — Mlle M. GILTAY. — La notion du nombre chez les oiseaux.
— Bull, de la Soc. royale des Sciences de Liège, 1934, n° 5, p. 112-
115.
Devant un rouge-gorge on dispose quatre récipients portant un
couvercle avec des points, dont le nombre (de 1 à 3) désigne le nombre
de morceaux de vers de farine contenus ; dans chaque expérience,,
l'oiseau ne peut jamais avoir que trois morceaux, soit dans un seul
récipient, soit dans deux, soit dans trois.
Or, le rouge-gorge a appris effectivement, au cours de combinai
sons des plus variées, à choisir le récipient à trois points de préférence,.
et, sinoa, ceux à deux et à un point.
Toutefois, après avoir appris à préférer 2 à 1 au cours d'une
longue série d'essais, il continua au début à préférer 2 mis en compét
ition avec 3. En revanche, un tarin dressé à choisir 2 contre 1 a
choisi spontanément 3 vis-à-vis de 2 et 4 vis-à-vis de 3. H. P.
340. — CHIN SOOK RI. — Sur la discrimination du nombre chez,
les pigeons (en japonais avec résumé anglais). — Acta Psycholo-
gica Keijo, II, 3, 1934, p. 76-83.
Dressage conditionné de pigeons à un nombre variable de chocs-
sonores (rétraction de la patte à un choc électrique survenant au*
bout d'un nombre donné de bruits).
Deux des animaux sur 3 ont donné des résultats positifs (au bout
de 1.400 à 2.600 associations seulement) ; l'un n'a réussi à distinguer
que 1 de 2 ; l'autre a réussi à distinguer 3 de 2 ou de 1.
L'association acquise persistait encore au bout d'un mois, mais
une nouvelle acquisition a exercé une forte inhibition rétroactive.
H. P.
341. — J. v. ESSEN. — Das Problem des tierisc

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