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Association Évangélique d’Églises Baptistes de Langue FrançaiseCOURS :DOCTRINE 9 COURS DE FORMATION PAR CORRESPONDANCEÉLÉMENTS DE RÉPONSES.Page Ques-ObservationsLEÇON : Hammond p. 83 - 90 : LA NATURE DE L’HOMMEdu man. tions1 Sur quels arguments bibliques peut-on fonder l’historicité d’Adam ?- Dans la généalogie de Jésus selon Lc 3.38, Adam fait partie d’une liste de personnes incontesta-blement historiques.- Paul le mentionne au commencement d’une période historique se terminant à Moïse (Rm 5.14)et le met en contraste avec Jésus dans son histoire humaine et terrestre (Rm 5.12, 15-17, cf aussi1 Co 15.22, 45-48).87c 2 Que contient ou implique la déclaration divine : « Faisons l’homme à notre image » ?- Elle fonde la possibilité d’un dialogue entre l’homme et Dieu.Cette déclaration indique en effet une création spéciale de Dieu, distincte des formes inférieuresde vie, des animaux qui ne pouvaient communiquer avec Dieu. L’homme à l’image de Dieu estappelé à la communion avec Dieu.- Elle situe l’homme face à Dieu.L’homme n’est pas Dieu, mais « image » de Dieu. Il en possède certaines caractéristiques mais sedistingue essentiellement de lui. Jésus-Christ, il est vrai, est l’image de Dieu, mais il l’est dans unsens unique, absolu, parfait, étant également beaucoup d’autres choses à côté et que l’hommen’est en aucun cas. Jésus-Christ est Dieu lui-même.- Cette image présente deux aspects :# Image de la Trinité divine, l’homme est multiple : homme et ...

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Langue Français

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Association Évangélique d’Églises Baptistes de Langue Française
COURS DE FORMATION PAR CORRESPONDANCE
ÉLÉMENTS DE RÉPONSES.
COURS :
DOCTRINE 9
Page
Ques-
du man.
tions
Sur quels arguments bibliques peut-on fonder l’historicité d’Adam ?
- Dans la généalogie de Jésus selon Lc 3.38, Adam fait partie d’une liste de personnes incontesta-
blement historiques.
- Paul le mentionne au commencement d’une période historique se terminant à Moïse (Rm 5.14)
et le met en contraste avec Jésus dans son histoire humaine et terrestre (Rm 5.12, 15-17, cf aussi
1 Co 15.22, 45-48).
Que contient ou implique la déclaration divine : « Faisons l’homme à notre image » ?
- Elle fonde la possibilité d’un dialogue entre l’homme et Dieu.
Cette déclaration indique en effet une création spéciale de Dieu, distincte des formes inférieures
de vie, des animaux qui ne pouvaient communiquer avec Dieu. L’homme à l’image de Dieu est
appelé à la communion avec Dieu.
- Elle situe l’homme face à Dieu.
L’homme n’est pas Dieu, mais « image » de Dieu. Il en possède certaines caractéristiques mais se
distingue
essentiellement
de lui. Jésus-Christ, il est vrai, est l’image de Dieu, mais il l’est dans un
sens unique, absolu, parfait, étant également beaucoup d’autres choses à côté et que l’homme
n’est en aucun cas. Jésus-Christ est Dieu lui-même.
- Cette image présente deux aspects :
# Image de la
Trinité
divine, l’homme est multiple : homme et femme.
# Il ne peut s’envisager comme être solitaire, accomplissant seul sa destinée : il est créé double
en vue de la communion et de l’amour, source de vie (Gn 1.27s).
# Image de la
seigneurie
divine, il doit au nom et en place de Dieu exercer l’autorité de Dieu sur
la terre (Gn 1.28).
En vous aidant de Hammond et de X.L. Dufour (
Vocabulaire de Théologie Biblique
) ou de tout autre
aide, dégagez la conception
biblique
de la nature de l’homme.
- Contrairement aux conceptions grecques antiques qui ont beaucoup influencé celles générale-
ment répandues dans la pensée occidentale, la Bible présente l’homme comme essentiellement
un.
C’est l’homme tout entier qui s’exprime par son esprit, son âme et son corps. Il n’est pas une
âme plus un corps ou une âme dans un corps, mais il tout entier âme et corps. L’âme ne se conçoit
pas sans le corps ; le corps, qui participe à la résurrection, appartient aussi bien au ciel qu’à la
terre. S’il y a séparation, ce ne peut être qu’une anomalie temporaire (2 Co 5.3s) due au péché.
- Cela dit, il semble bien que l’homme soit constitué de
deux parties,
l’une matérielle, l’autre imma-
térielle. La première, le corps, n’est en aucun cas méprisable. Il est inclu dans la création « très
bonne » de Dieu et il est appelé à être le temple de l’Esprit (1 Co 6.19). La seconde apparaît sous
deux appellations dont la distinction n’est pas toujours évidente, au point que certains ont pu
penser que l’homme était constitué de trois parties de natures différentes.
- La conception
dichotomiste
(
dicha
= en 2 +
temno
= couper) s’appuie sur la conscience que
l’homme a de lui-même et qui est confirmée par les Écritures.
-
En Gn 2.7 l’être vivant est constitué du corps (matériel) animé par le souffle divin (immaté-
riel). La vie divine s’est emparée de la matière et l’homme devient un être (âme) vivant.
L’esprit n’a pas été surajouté à l’âme.
-
Les termes âme et esprit sont parfois interchangeables : Jn 12.27 et 13.21; Hé 12.23 et Ap
6.9; Lc 1.46s, etc.
LEÇON : Hammond p. 83 - 90 : LA NATURE DE L’HOMME
87c
85s
XLD
539
(cf
aussi
39-43)
1
2
3
Observations
D 26
E.R. 1
ÉLÉMENTS DE RÉPONSE
COURS : DOCTRINE 9
Page
Ques-
du man.
tions
-
Les termes corps et âme (ou esprit) représentent ensemble l’homme dans sa totalité : Mt
10.28; 1 Co 5.3; 3 Jn 2.
- Cependant, si les deux termes âme et esprit apparaissent comme synonymes, il arrive aussi qu’ils
soient nettement distingués (1 Th 5.23; Hé 4.12). C’est ce qui a conduit certains à adopter une
conception
trichotomiste
(
tricha
= en 3 +
temno
= couper) selon laquelle l’homme serait consti-
tué en trois parties, de trois substances : corps, âme, esprit, l’esprit étant distinct de l’âme comme
l’âme l’est du corps. Mais outre que nous n’avons pas conscience de cette distinction, la Bible ne
la permet pas.
-
esprit comme âme est employé pour la création animale (Ec 3.21; Ap 16.3).
-
l’âme comme l’esprit est le siège des plus hautes facultés de l’homme (Mc 12.30; Lc 1.46;
Hé 6.18s).
-
perdre son âme, c’est tout perdre (Mc 8.36s).
- Il serait probablement exact de dire que selon la Bible, l’être humain apparaît comme composé
de deux substances (matérielle et immatérielle) mais dans trois
relations
: vis-à-vis de la matière,
vis-à-vis de lui-même et vis-à-vis de Dieu, ou de trois
aspects
: le corps, support matériel, l’âme, la
vie sensible, l’esprit, la vie intellectuelle. Lorsque âme et esprit sont placés en opposition, l’âme
représente alors l’homme tourné vers la terre, dans sa relation avec le monde sensible, et l’esprit
représente le même homme tourné vers Dieu, dans sa relation avec les réalités spirituelles.
Essayez de définir les différents termes de l’anthropologie paulinienne ainsi que leurs relations : âme,
esprit, coeur, conscience, intelligence (entendement) ; corps, chair ; homme extérieur, intérieur ;
homme naturel (psychique, animal), charnel, spirituel.
-
L
â
m
e
e
t
l’esprit
(voir question 3)
-
Le coeur.
« C’est pour Paul, comme pour les auteurs de l’AT, le centre de toute vie sensible,
intellectuelle, morale, le siège universel des affections et des passions, du souvenir et du
remords, de la joie et de la tristesse, des résolutions saintes et des désirs pervers, le canal de
toutes les effluves du Saint-Esprit, le sanctuaire de la conscience… où nul regard ne pénètre
excepté l’oeil de Dieu… Le coeur est la mesure de l’homme ; le coeur c’est l’homme même.»
(Prat., La Théologie de St Paul).
-
La conscience.
C’est la faculté intuitive qui est à la fois tribunal qui juge pensées ou actions pas-
sées (Rm 2.14-16) et lumière intérieure qui prescrit à l’homme ses devoirs (1 Co 10.25-29; Rm
13.5). Ce jugement de la conscience doit être lui-même soumis au jugement de Dieu (1 Co
4.4). La conscience peut être bonne, pure (1 Tm 1.5; 3.9), mauvaise, souillée (1 Co 8.7; Tt
1.15), ou faible (1 Co 8.10,12).
-
L’intelligence
(grec = nous), raison, entendement, façon de penser, opinion, sentiment.
Comme la conscience, l’intelligence est de l’ordre de la nature. Elle ne peut donc appréhen-
der le surnaturel que renouvelée ou assistée par l’Esprit de Dieu (Rm 7.23,25; 12.2; Ep 4.18,23;
Tt 1.15). C’est
l’homme intérieur
(cf Rm 7.22-23).
-
L’âme,
le coeur, la raison, la conscience sont différents aspects ou différentes appellations de
l’homme intérieur
.
-
Le corps et la chair
constituent
l’homme extérieur
.
L
e
corps
, c’est la matière organisée, vivan-
te ou morte, des hommes et des animaux. Le mot
chair
est plus ambigu. Il est parfois synony-
me de corps (cf 1 Co 5.3 et Col 2.5; 1 Co 7.34 et 2 Co 7.1; 2 Co 4.10 et 4.11; Ep 5.28 et 29)
mais il marque souvent la condition de créature : c’est la nature humaine dans sa faiblesse, son
impuissance, sa misère qui n’est pas mauvaise en soi (Rm 9.3; 1 Co 1.26; 2 Co 7.5; Ga 2.20). Il
marque aussi la condition pécheresse de l’homme (2 Co 10.3 : la condition pécheresse
contraste ici avec la condition naturelle). La chair s’oppose à l’Esprit (Ga 5.17), elle s’identifie
presque au péché (cf Col 2.11 et Rm 6.6).
-
L’homme naturel
(psychique) est celui dont les capacités se limitent au domaine naturel. C’est
l’homme irrégénéré, privé de la grâce qui seul peut faire accéder au domaine surnaturel et sai-
sir les réalités spirituelles (1 Co 2.14).
-
L’homme charnel
(1 Co 3.1,3) est celui (il peut être chrétien) qui agit sous l’impulsion de la
chair, qui est encore, à certains égards, dominé par l’homme naturel (vieil homme).
-
L’homme spirituel
(homme nouveau) est celui qui est conduit par l’Esprit de Dieu, qui saisit les
réalités spirituelles (1 Co 2.12s).
LEÇON : Hammond p. 83 - 90 : LA NATURE DE L’HOMME
4*
Observations
Page 2
D 26
E.R. 2
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