Démences et Psychopathies d origine organique. Encéphalites. Arrêts de développement. - compte-rendu ; n°1 ; vol.33, pg 489-504
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Démences et Psychopathies d'origine organique. Encéphalites. Arrêts de développement. - compte-rendu ; n°1 ; vol.33, pg 489-504

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Description

L'année psychologique - Année 1932 - Volume 33 - Numéro 1 - Pages 489-504
16 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1932
Nombre de lectures 38
Langue Français
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Extrait

f) Démences et Psychopathies d'origine organique.
Encéphalites. Arrêts de développement.
In: L'année psychologique. 1932 vol. 33. pp. 489-504.
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f) Démences et Psychopathies d'origine organique. Encéphalites. Arrêts de développement. In: L'année psychologique. 1932
vol. 33. pp. 489-504.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1932_num_33_1_5182PSYCHOLOGIE PATHOLOGIQUE 489
les formes typiques des affections que dans les formes atypiques.
Parmi les mélancoliques, les inhibitions psychomotrices étaient, sur
tout améliorées. Les mélancoliques agités et les déprimés schizo-
phréniques étaient plus réffactaires au traitement. Ces résultats pla
ideraient en faveur de l'hypothèse d'une action du sympathique dans
la mélancolie et d'une action du parasympathique dans la manie.
J. A.
/) Démences et Psychopathies d'origine organique. Encéphalites.
Arrêts de développement l
758. — E. A. DOLL, W. M. PHELPS et R. T. MELCHER. — Ment
al deficiency due to birth injuries (Déficience mentale par lésions
à la naissance). — In-8° de 289 pages. New- York, Macmillan, 1932.
Sur 500 arriérés d'une maison, 26 cas ont été trouvés, relevant de
lésions cérébrales subies au cours de l'accouchement. Douze de ces
cas, reportés en appendice, ont fait l'objet d'une étude systématique.
Nés entre 7 et 10 mois, au cours d'un accouchement généralement
difficile ayant exigé les fers dans 8 cas, la respiration artificielle dans
6, ces enfants ont présenté des retards du développement très pré
cocement, avec troubles, généralement unilatéraux, de la motilité,
en rapport la lésion cérébrale (hémorragie en général).
Les cas présentent : quadriplégie avec athétose et incoordination ;
triplégie et spasticité ; athétose ; spasticité ; parésie brachiale et
troubles du langage ; excitabilité sans atteinte motrice précise ; qua-
diplégie et ; ; quadriplégie et athétose ; trem
blement intentionnel ; athétose.
Aux tests de Binet, ces 12 sujets, d'âges divers, ont un quotient
d'intelligence compris entre 0,31 et 0,94 (en moyenne 0,608), un groupe
de contrôle dans la même institution d'arriérés, donnant des quotients
analogues, entre 0,31 et 0,91 (en moyenne 0,597).
Une série de tests non verbaux a en outre été employée.
Sur 9 sujets a été suivi le développement mental, pendant un cer
tain temps, et une thérapeutique physique a été tentée.
Les auteurs envisagent ces lésions de la naissance comme une
expérience deneuro-physiologie humaine. Mais les résultats paraissent
minimes. H. P.
759. — H. CLAUDE, L. LE GUILLANT et P. MASQUIN. —
Troubles mentaux consécutifs à un traumatisme préfrontal. — An.
Méd.-ps., XVI, il, 1, 1932, p. 43-49.
Après la période de coma et de confusion co nsécu tive à un traumatisme
préfrontal, un mécanicien semble avoir presque totalement oublié tous
les souvenirs relatifs à sa vie de mécanicien au profit de ceux qui se
rapportent à son service militaire et à sa vie de campagnard. En
outre il présente une apparence de jargonophasie qui tient à la diffi
culté qu'il a de trouver le mot juste et aux perpétuelles attirances
verbales qui font dévier sa pensée. A mesure que ces troubles rétro-
1. Voir aussi les n09 632, 634. 490
cèdent, il substitue aux souvenirs absents des constructions imagi
naires dont il emprunte les matériaux aux stocks de souvenirs qui
subsistent. H. W.
760. — H. CLAUDE, J. LHERMITTE et H. BARUK. — Pathol
ogie de la présénilité, syndrome catatonique avec négativisme uni
latéral, aphasie, troubles pseudo- bulbaires, perturbations de la ci
rculation et de la nutrition générale par encéphalose diffuse. — An.
Méd.-ps., XXVII, 3, 1932, p. 177-195.
Chez un alcoolique de 57 ans, deux ans après un traumatisme crâ
nien se développe en quelques jours un état démentiel profond,
auquel paraissent avoir préludé de l'aphasie et de l'ataxie et qui
s'accompagne de catatonie, de négativisme, de mouvements auto
matiques déclenchés par des mouvements passifs ou par l'exécution
d'un ordre donné par la parole et, quand la parole n'était pas comp
rise, par le geste. Ces phénomènes prédominaient nettement au
membre supérieur droit. En même temps il existait du rire et du
pleurer spasmodiques. A cela s'ajoutaient des troubles neuro- végé
tatifs et trophiques : acrocyanose orthostatique, comme il s'en observe
fréquemment dans la catatonie, fonte musculaire très rapide en
dépit de la boulimie du malade. L'autopsie a montré l'intégrité de
l'appareil cérébelleux et de l'appareil pyramidal, mais des lésions
étendues dans le lobe préfrontal et dans les corps opto-striés.
H. W.
761. — P. COURBON et J. TUSQUES. — Démence apraxique. —
An. Méd.-ps., XVI, i, 3, 1932, p. 282-286.
Syndrome assez diffus chez une femme de 60 ans, dont la mère
aurait présenté vers le même âge des troubles semblables : aphasie,
apraxie, rire et pleurer spasmodiques, démarche hésitante. S'agit-il
d'une lésion frontale ou de lésions diffuses de l'écorce et du cerveau
central ? H. W.
762. — HEUYER, DUBLINEAU et Mme MORGENSTERN. —
Rêverie délirante chez un enfant. — An. Méd.-ps., XVI, i, 2, 1932,
p. 153-160.
Un enfant de 10 ans, hérédo-syphilitique, qui s'était montré jus
qu'à 8 ans un élève brillant, change brusquement de comportement.
A l'école il paraît témoigner de régression intellectuelle. Avec les
siens il se montre d'humeur difficile, bizarre. Il ne témoigne plus
d'aucune affection vis-à-vis de ses parents. Déjà enclin auparavant à
transformer les êtres et les choses par les noms qu'il leur donnait il
s'adonne désormais sans mesure à des rêveries plus ou moins ambi
tieuses : il est général, grand entrepreneur. Il fait volontiers part de
ses romans, mais il semble vouloir créer de faux romans à l'usage
d'autrui, et vouloir garder pour lui seul la substance de ceux qu'il
a créés pour lui. S'agit-il de démence précocissime, éventualité bien
rare ? De délire de compensation ? Ce changement d'humeur et de
conduite paraît en effet s'être produit à la naissance d'un frère plus
jeune. Mais cet incident paraît bien rester au second plan dans les
soucis du petit malade. PSYCHOLOGIE PATHOLOGIQUE 491
Faut-il incriminer l'encéphalite épidémique ? Il y a bien diminution
de la convergence oculaire, mais c'est le seul symptôme décelable.
Sans doute est-il plus vraisemblable de mettre en cause l'hérédo-
syphilis. H. W.
763. — P. CARRETTE. — Syphilis nerveuse, tabes et thérapeutiques
nouvelles. — An. Méd.-ps., XVI, i, 5, 1932, p. 572-576.
Il y a des formes d'ataxie différentes du tabès qui s'améliorent
spontanément, qui peuvent éventuellement paraître s'améliorer sous
l'influence de la malariathérapie. Mais un tabes vrai, un tabes const
itué, des atrophies ou des scléroses ne peuvent être modifiés par
elle. H. W.
764. — G. DE NIGRIS. — Sindrome acromegalica da méningite
basilare luetica {Syndrome acr orné gotique par méningite basilaire
syphilitique). — Riv. sp. di Fr., LVI, 4, 1932, p. 691-698.
L'acromégalie est liée soit à une tumeur du lobe antérieur de l'hypo
physe, soit à des lésions inflammatoires du voisinage qui altèrent la
fonction hypophysaire. Cushing et Davidoff ont pu reproduire l'acro
mégalie en injectant des extraits de tumeurs intéressant les cellules
chromophiles du lobe antérieur.
L'A. rapporte deux cas où, en l'absence de tumeur hypophysaire,
c'est une méningite syphilitique de la base qui, en activant la fonc
tion hypophysaire, est à l'origine de l'acromégalie. H. W.
765. — G. HALBERSTADT. — Etude clinique d'une variété de
psychose présénile. — Enc, XXVII, 4, 1932, p. 274-291.
La présénile dont l'A. rapporte deux cas, se présente avec
des troubles prépondérants de l'humeur qui pourraient en imposer
d'abord pour une psychose maniaque-dépressive à débu

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