Données générales sur le fonctionnement des nerfs. - compte-rendu ; n°1 ; vol.41, pg 272-277
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Description

L'année psychologique - Année 1940 - Volume 41 - Numéro 1 - Pages 272-277
6 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1940
Nombre de lectures 31
Langue Français

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b) Données générales sur le fonctionnement des nerfs.
In: L'année psychologique. 1940 vol. 41-42. pp. 272-277.
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b) Données générales sur le fonctionnement des nerfs. In: L'année psychologique. 1940 vol. 41-42. pp. 272-277.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1940_num_41_1_5897272 analyses bibliographiques
2° Recherches expérimentales et comparées
a) Fonctions neuro-humorales. Système sympathique
40; — A. TOURNAY. — Remarques neurologiques sur des pertur
bations du système végétatif avec réflexions explicatives selon la
neurophysiqlogie actuelle. — IIIe Congrès neurologique interna
tional, Copenhague, 1939, p. 132-136.
T. rappelle s'es recherches qui ont mis en évidence les effets sensi-
\ tifs de perturbations sympathiques et envisage la possibilité d'une
action exercée sur les dispositifs récepteurs eux-mêmes, par partic
ipation à un système régulateur de la sensibilité.
A côté du problème des voies de sensibilité proprement sympat
hiques, T. aborde à cet égand la question de la modalité d'action
du déficit sympathique dans l'hyperalgésie d'après les données
cliniques et expérimentales, et, citant deux observations, se trouve
conduit au problème des répercussions endocriniennes. H. P.
41. — E. H. LAMBERK et S. R. ROSENTHAL. — Liberation of
a histamin-like substance on stimulation of sympathetic nerves
(Libération d'une du type de Vhistamine par stimulation
de nerfs sympathiques). — Pr. of S. exp. B., XLIV, 1940,
p. 235-237.
Par stimulation du sympathique cervical, chez le lapin, on obtient,
dans le sang recueilli d'une veine auriculaire, une action contractile
très accrue sur l'intestin du cobaye, action abolie par la thymoxyé-
thyl diéthy lamine, qui est l'antagoniste de l'histamine. Il a donc
du se produire une libération, dans la peau innervée par le sympa
thique excité, soit d'histamine, soit d'une substance très semblable.
H. P.
42» — W. C. GIBSON. — Degeneration and regeneration of sympat
hetic synapses (Dégénérescence et Régénérescence des synapses
sympathiques). — J. of Neurophysiol., III, 2, 1940, p. ,237-2^7.
Études parallèles de la structure histologique et des réponses
électriques du ganglion cervical supérieur chez le chat, au cours des
stades successifs de la dégénérescence et de la régénérescence des
fibres préganglionnaires. s
Tout suggère que les boutons terminaux sont bien les organes
synaptiques spécifiques. La discontinuité synaptique est bien prouvée
par le fait que ni la structure, ni la réponse des cellules du neurone
post-ganglionnaire ne sont modifiées par la dégénérescence des
boutons. A. F.
h) Données générales sur le fonctionnement des nerfs -.'•
43. — P. CHAUCHARD. — Retentissement comparé de diverses
actions centrales (subordination) sur l'excitabilité sensitive et
l'excitabilité motrice. — B. B., CXXXV, 1941, p. 822-825.
Chez le cobaye normal, il y a égalité des chronaxies sensitives et
des chronaxies motrices des fléchisseurs, dans les pattes. Les actions
• FONCTIONNEMENT DES NERFS 273
centrales encéphaliques excitatrices ou inhibitrices modifient égale
ment les deux chronaxies, avec maintien de l'isochronisme.
Il en est de même avec des actions médullaires (anoxémie, dépres
sion atmosphérique). En revanche, dans l'hyperoxie et l'hypogly
cémie insulinique, les chronaxies motrices périphériques sont dimi
nuées, mais les sensitives sont augmentées (comme les chronaxiesv
motrices corticales), par répercussion de l'inhibition corticale à
laquelle elles sont plus sensibles. Dans ce cas, l'anesthésié rétablit
l'isochronisme. H. P.
44. — A., B. et PAUL CHAUGHARD. — Les modifications de
l'excitabilité nerveuse périphérique sous l'effet d'actions pharma-
cologiques localisées au cortex cérébral. — B. B., CXXXV, 1941,
p. 1340-1343.
Mesures de chronaxies chez le chien après réveil de l'anesthésié
sous l'influence de substances appliquées aux zones motrices corti
cales, strychnine ou chloral, les diminutions ou augmentations des
chronaxies périphériques se montrent parallèles à celles qui sont
déterminées par les mêmes substances pour les chronaxies corticales.
Le cas du chloralose (où l'action est de sens inverse sur Tencet la
moelle) manifestant, par application locale, le même parallélisme,
paraît bien en accord avec l'intervention d'un centre régulateur. '
H. P.
45. — A., B., et PAUL CHAUCHARD. — Retentissement, sur les
nerfs, des phénomènes centraux d'inhibition. — Influence des
centres sur les variations d'excitabilité des nerfs moteurs au cours
des actions thermiques périphériques. — B. B., GXXXV, 1941,
p. 300-304 et 1021-1023.
Avec un bandeau protégeant de la lumière, oh observe, chez les
mammifères (cobaye), une augmentation des chronaxies périphér
iques, motrice^ et sensitives, tout comme chez la grenouille. Une
compression encéphalique engendrant un état de torpeur a le même
effet (les chronaxies étant ramenées à leur valeur de constitution,
quand les centres sont devenus inexcitables).'
Le réchauffement très limité d'une patte sur le chien normal,
comme de la main chez l'homme, entraîne une augmentation des
chronaxies périphériques, et le refroidissement une diminution, et,
.chez le chien les mêmes variations s'observent sur les chronaxies
motrices corticales. Il y a accord des variations par régulation subor-
dinatrice. Mais, après anesthésie chloroformique ou par augmentation
de la surface thermiquement excitée, l'action est inverse sur les
chronaxies périphériques et centrales, et l'isochronisme est aboli.
, H. P.
46. — J. ERLANGER et E. A. BLAIR. — Facilitation and diffi-
cilitation effected by nerve impulses in peripheral fibers (Facilitat
ion et « difficilitation » produites par des influx nerveux dans des
fibres périphériques). — J. of Neurophysiol., Ill, 2, 1940,
p, 107-127.
Un bloc anodique installé sur une fibre nerveuse est comparable
l'annke psychologique, xli-xlii 18
. ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 274
à une discontinuité synaptique. Les auteurs étudient comment il
cède à l'impact rythmé de trains d'influx dont le nombre et la
fréquence sont ajustés à volonté. Cette facilitation n'a pas encore
atteint son maximum pour des fréquences de 200 par sec. ni son
minimum à 10 par sec. Un effet opposé, dit de « difficilitation »,
est observé après une période d'interruption momentanée du train
qui a réussi à forcer le bloc (optimum d'interruption 0,5 sec). On
l'explique en partie par l'existence transitoire d'une phase subnor
male post-tétanique, mais les raisons de la prolongation de cet état
à toute la durée du second train, telle qu'elle se produit parfois, ne
sont pas claires. A. F.
47. — ROBERT GESELL. — Mechanisms of nerve cell activation
(Mécanismes d' 'activation des cellules nerveuses). — Schw. med.
Woch., XXII, 1941, p. 398-400.
Le corps cellulaire du neurone, avec ses dendrites, apparaît à
l'auteur, non comme un simple conducteur, mais comme un généra
teur électrochimique de courant employé à l'élaboration d'influx,
par électrotonus; dans la réponse, réflexe. .
Les phénomènes d'inhibition dépendraient d'une opposition de
voltage, les boutons inhibiteurs étant disposés de telle manière que
les potentiels engendrés seraient en opposition avec ceux dus aux
boutons excitateurs. ■
II faudrait faire appel au niveau des synapses au mécanisme
électrotonique et non pas électroclonique, généralement invoqué.
; .: :-. ■. h. p. ; .-■•. /
48. — FR. BREMER. — La synchronisation neuronique. Sa signif
ication physio-pathologique et son mécanisme.— Schw. med.
Woch., XXII, 1941, p. 400-402, et Journal suisse de Médecine,
LXX, 1er an., p. 569-575.
Adpfan a donné une explication plausible des processus de syn
chronisation, soit en l'absence de stimulation, par entraînement
favorisé des cellules au rythme lent du groupe le plus automat
ique, soit sous l'action d'une très forte stimulation par égalisation
dès rythmes à la fréquence maximale, tandis qu'avec une stimulation

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