Données qualitatives et quantitatives sur les dermatoglyphes digitaux et palmaires de Saint-Barthélémy (Antilles françaises) - article ; n°3 ; vol.9, pg 165-176
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Données qualitatives et quantitatives sur les dermatoglyphes digitaux et palmaires de Saint-Barthélémy (Antilles françaises) - article ; n°3 ; vol.9, pg 165-176

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Bulletins et Mémoires de la Société d'anthropologie de Paris - Année 1972 - Volume 9 - Numéro 3 - Pages 165-176
Summary. Data on 149 people from Lorient (Saint-Barthélémy, French West Indies) : finger patterns, main lines, axial triradius and configurational areas (Hypothenar and Thenar-First Interdigital) ; ridge counts (fingers and a-b).
Résumé. Présentation des données concernant 149 individus de la communauté de Lorient (Saint-Barthélémy, Antilles françaises) : dessins digitaux, étude des lignes palmaires principales, de la position du triradius axial et des dessins thénariens et hypothénariens ; compte des crêtes digitales et compte des crêtes palmaires sur la ligne a-b.
12 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1972
Nombre de lectures 13
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Jean Benoist
Gilles Dansereau
Données qualitatives et quantitatives sur les dermatoglyphes
digitaux et palmaires de Saint-Barthélémy (Antilles françaises)
In: Bulletins et Mémoires de la Société d'anthropologie de Paris, XII° Série, tome 9 fascicule 3, 1972. pp. 165-176.
Abstract
Summary. Data on 149 people from Lorient (Saint-Barthélémy, French West Indies) : finger patterns, main lines, axial triradius
and configurational areas (Hypothenar and Thenar-First Interdigital) ; ridge counts (fingers and a-b).
Résumé
Résumé. Présentation des données concernant 149 individus de la communauté de Lorient (Saint-Barthélémy, Antilles
françaises) : dessins digitaux, étude des lignes palmaires principales, de la position du triradius axial et des dessins thénariens et
hypothénariens ; compte des crêtes digitales et compte des crêtes palmaires sur la ligne a-b.
Citer ce document / Cite this document :
Benoist Jean, Dansereau Gilles. Données qualitatives et quantitatives sur les dermatoglyphes digitaux et palmaires de Saint-
Barthélémy (Antilles françaises). In: Bulletins et Mémoires de la Société d'anthropologie de Paris, XII° Série, tome 9 fascicule 3,
1972. pp. 165-176.
doi : 10.3406/bmsap.1972.2048
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bmsap_0037-8984_1972_num_9_3_2048et Mém. de la Soc. d'Anthrop. de Paris, t. 9, série XII, 1972, pp. 165-176 Bull,
DONNÉES QUALITATIVES ET QUANTITATIVES
SUR LES DERMATOGLYPHES DIGITAUX
ET PALMAIRES DE SAINT-BARTHËLËMY (Antilles Françaises)
Par Jean Benoist et Gilles Dansereau
Département ď anthropologie, Université de Montréal
Nous présentons ici les résultats d'une enquête entreprise à Saint-Bar-
thélemy en vue de compléter une série de travaux antérieurs qui avaient
montrée l'intérêt anthropologique exceptionnel de la population de cette
île.
Petit groupe de Blancs fixés depuis plus de trois siècles sous les Tropi
ques, au Nord de l'arc des Petites Antilles, les habitants de Saint-Barthélémy
posent en effet une série de questions : les unes ont trait à l'incidence biolo
gique de leur transplantation et de leur adaptation climatique, tandis que
d'autres tiennent à la structure particulière de cette population, peu nomb
reuse (2.000 individus) et hautement endogame (voir Benoist, 1964, 1966).
Dans le cadre du Programme biologique international, section « adaptabilité
humaine », nous avons donc élargi les recherches précédentes, d'une part
en enrichissant les données biologiques et socio-démographiques, d'autre
part en opérant un travail analogue sur quelques populations canadiennes-
françaises dont la structure et les origines offraient une grande ressemblance
avec la population de Saint-Barthélémy, alors que les conditions offertes par
leur milieu d'implantation étaient très différentes.
Les dermatoglyphes digito-palmaires présentés ici s'insèrent donc dans
un travail plus vaste qui est encore en cours. Ils ont aussi l'intérêt, plus
restreint, de combler un vide dans la connaissance des populations antil
laises, sur lesquelles les travaux dans ce domaine sont très rares ainsi que le
soulignait une synthèse récente (Coope et Roberts, 1971).
I. L'ÉCHANTILLON
La première exigence d'un échantillonnage valable, en particulier dans
une petite population, est la bonne connaissance de la structure de cette
population et la mise en relation de l'échantillon avec celle-ci.
Nous avons longuement exposé ailleurs (Benoist, 1966) les caractéristi- SOCIÉTÉ D'ANTHROPOLOGIE DE PARIS 160
ques de Saint-Barthélémy : ne recevant pratiquement aucun flux génique
des îles environnantes (aucun des 617 mariages consécutifs relevés au cours
du siècle qui vient de s'écouler n'a introduit un étranger dans l'île), la popul
ation est, de plus, subdivisée en plusieurs sous-populations entre lesquelles
les échanges sont fort restreints. Les deux paroisses, celle de Lorient et celle
de Gustavia, qui regroupent chacune à peu près la moitié de la population
blanche, n'échangent qu'à peine 10 % des conjoints, alors que 90 % des
mariages se font au sein d'une même paroisse, et cela depuis fort longtemps.
De plus la paroisse de Gustavia est fragmentée en sous-groupes régionaux
hautement endogames de quelques centaines d'individus. La paroisse de
Lorient est plus homogène. En raison des différences importantes qui se sont
constituées entre ces paroisses quant aux caractères anthropométriques et
aux fréquences des groupes sanguins (Benoist, 1964), il serait fallacieux de
rassembler des données sur les dermatoglyphes sans tenir compte d'abord
de ces faits et donc de l'origine exacte des sujets examinés.
D'autre part, aucun échantillonnage d'individus non apparentés n'est
aisé dans les conditions offertes par une île où les réseaux de parenté s'en
trelacent depuis trois siècles au sein de chaque sous-groupe, et où les familles
sont nombreuses. Nous avons alors décidé de ne nous adresser qu'à un
groupe d'âge, de façon à réduire autant que possible les incidences de l'app
arentement des sujets. Certaines mains, aux empreintes incomplètes, ont par
ailleurs été éliminées de quelques examens. En procédant ainsi nous avons
examiné presque tous les enfants âgés de 5 à 14 ans qui sont nés dans les
quartiers de la paroisse de Lorient (zone « Au Vent » de l'île), soit 149 sujets
(77 garçons et 72 filles), ce qui nous donne les empreintes de 296 mains. Ces
empreintes ont été relevées avec une encre lavable, avec l'aide de M. Claude
Magnan, et grâce à l'amabilité des responsables de l'école paroissiale de
Lorient.
II. Etude qualitative
A. Les dermatoglyphes digitaux.
Alors que l'étude des groupes sanguins avait montré que les deux parois
ses de Saint-Barthélémy, vraisemblablement sous l'effet de la dérive, s'écar
taient sensiblement de toutes les populations françaises, les dermatoglyphes
digitaux se placent au sein de la marge de variation généralement trouvée
en Europe occidentale (Chamla, 1966, 1967). Ainsi qu'il était prévisible,
malgré un long isolement et une haute consanguinité, ces traits sans doute
polygéniques se sont révélés bien moins sensibles à la dérive que les carac
tères monofactoriels.
Nous ne nous appesantirons pas dans cet article sur les comparaisons
courantes avec diverses données extraites de la littérature anthropologique.
Elles apportent finalement bien peu d'information et nous préférons nous en
tenir à l'exposé aussi précis que possible des données elles-mêmes. Nous
espérons qu'un travail analogue dans la paroisse de Gustavia permettra un
jour des comparaisons internes à l'île. BENOIST ET G. DANSEREAU. DERMATOGLYPHES DE SAINT-BARTHÉLÉMY 167 J.
Tableau I. — Fréquence des dessins digitaux
Tableau IL — Fréquence des dessins digitaux pour chaque doigt chez les garçons
NAIN DROITE KAIH GAUCHE
T BU BR A DOIGTS H S T BU BR A
H 40 1 75 31 42 2 75 34
I
1.3 41.3 56.0 2.6 % 45.3 53.3
30 22 12 11 75 31 26 75 9 9
II
16.0 40.0 14.6 34.6 12.0 12.0 * 29.3 41.3
V 75 18 48 1 8 75 13 53 9
III
70.6 24.0 17.3 12.0 64.0 10.6 % 1.3
75 36 75 41 1 6 35 4 27
IV
46.6 48.0 36.0 5.3 54.6 8.0 1.3
N 75 60 2 75 13 14 57 4 V
80.0 2.6 18.6 76.0 17.3 5.3 %
H 211 12 121 11 375 125 27 375 214 29
TOTAL
32.2 57.0 2.9 % 56.2 3.2 7.2 7.7 33.3 1 (i.S SOCIKTE D ANTHROPOLOGIE DE PARIS
Tableau III. — Fréquence des dessins digitaux pour chaque doigt chez les filles
MAIN DROITE MAIN GAUCHE
DOIGTS H T BU BR A К T BU BR A
71 71 N 30 40 1 28 41 2
I
42.2 2.8 % 56.3 1.4 39.4 57.7
M 71 22 71 22 20 11 18 27 7 15 II
3fe. о 9.8 21.1 28.1 30.9 15.4 25.3 % 30.9
71 71 N 1 8 1 7 54 9 53 9 III
9.8 76.0 12.6 11.2 74.6 12.6 1.4 1.4
71 N 71 20 23 44 4 4 47 IV
28.1 66.1 5.6 5.6 % 32.3 61.9
71 71 N 6 1 61 64 7 3
V
90.1 9.8 4.2 8.4 1.4 % 85.9
N 355 8 30 355 222 12 36 93 224 85
TOTAL
26.1 63.0 2.2 10.1 8.4 3.3 % 23.9 62.5 BENOIST ET G. DANSEREAU. DEKMATOGLYPHES DE SAINT-BAHTHELEMY 169 J.
В. Les paumes.
Les points de terminaison des lignes principales DCBA ont été notés
selon la méthode classique (Cummins et Midlo, p. 86, fig. 60) qui divise la
paume en 13 segments numérotés à partir du bord radial

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