Enquête logement 2006 en Martinique
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² Enquête logement 2006 en Martinique Chiffres-clés du parc résidentiel Le parc de résidences principales de la Martinique est estimé à 159 700 logements, soit une augmentation de 28% entre 1996 et 2006. Les maisons individuelles en dur représentent 61% du parc, les logements collectifs 32%, les autres types de construction dont l’habitat traditionnel constituent 7%. Le nombre de logements collectifs a augmenté deux fois plus que celui de maisons individuelles en dur durant la période. Des logements plus confortables En 2006, sept logements sur dix ont trois ou quatre pièces et la surface moyenne est de 89 m. 65% des maisons individuelles en dur sont ag rémentées d’une terrasse ou d’une véranda, 88% des appartements ont un balcon. Le confort s’est nettement amélioré au cours de la dernière décennie. Seulement 2% des logements martiniquais n'ont pas l'eau courante ou de WC intérieur ou de salle d'eau en 2006, quatre points de moins qu’en 1996. Un tiers des logements ne déclarent aucun défaut (26% en Guadeloupe, 24% en Guyane). Un tiers n’est concerné que par un seul défaut. Le dernier tiers cumule plus de deux défauts. Les principaux défauts déclarés par les ménages martiniquais sont, dans l’ordre, l'absence de protection des fils électriques, l'absence d'eau chaude et la présence d'humidité sur les murs.

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Langue Français

Extrait


Enquête logement 2006 en Martinique
Chiffres-clés du parc résidentiel
Le parc de résidences principales de la Martinique est estimé à 159 700 logements, soit
une augmentation de 28% entre 1996 et 2006.
Les maisons individuelles en dur représentent 61% du parc, les logements collectifs 32%,
les autres types de construction dont l’habitat traditionnel constituent 7%.
Le nombre de logements collectifs a augmenté deux fois plus que celui de maisons
individuelles en dur durant la période.
Des logements plus confortables
En 2006, sept logements sur dix ont trois ou quatre pièces et la surface moyenne est de
89 m. 65% des maisons individuelles en dur sont ag rémentées d’une terrasse ou d’une
véranda, 88% des appartements ont un balcon.
Le confort s’est nettement amélioré au cours de la dernière décennie. Seulement 2% des
logements martiniquais n'ont pas l'eau courante ou de WC intérieur ou de salle d'eau en
2006, quatre points de moins qu’en 1996.
Un tiers des logements ne déclarent aucun défaut (26% en Guadeloupe, 24% en Guyane).
Un tiers n’est concerné que par un seul défaut. Le dernier tiers cumule plus de deux
défauts.
Les principaux défauts déclarés par les ménages martiniquais sont, dans l’ordre, l'absence
de protection des fils électriques, l'absence d'eau chaude et la présence d'humidité sur les
murs.
Prédominance des maisons individuelles en dur
En 2006, 55% des ménages martiniquais sont propriétaires de leur logement, 60% sont
dans ce cas en Guadeloupe et 36% en Guyane. 37% des ménages sont locataires, dont
23% dans le secteur social.
88% des ménages propriétaires vivent en maisons individuelles en dur. Les trois quarts
des couples sans enfant et la moitié des couples avec enfant(s) sont dans ce cas.
Seulement un quart des familles monoparentales est propriétaire de son logement et 42%
sont locataires dans le secteur social.
Un tiers des locataires du secteur privé vit en appartement et la moitié en maison
individuelle. La quasi totalité des locataires du secteur social vit en appartements (97%).
Plus le niveau de vie est élevé plus on est propriétaire ou locataire du secteur privé. Les
locataires du secteur social ont en moyenne le niveau de vie le plus faible.
INSEE – Direction Interrégionale Antilles-Guyane

²Les locataires sociaux davantage concernés par le surpeuplement
Les locataires sociaux et les logés gratuitement sont plus nombreux à vivre dans des
logements surpeuplés, respectivement 26% et 31%. Les couples avec enfant(s) et les
familles monoparentales vivent plus souvent dans ces conditions.
Les ménages propriétaires habitent plus souvent dans des logements sous-peuplés que
les autres types de ménages (73%). Dans l'ensemble, la moitié des logements
martiniquais sont sous-peuplés alors que un tiers sont en situation de peuplement normal
et 17% sont surpeuplés.
Une forte mobilité intra-communale
35 670 déménagements ont été effectués entre 2002 et 2006 dans la région par plus de
28 000 ménages.
La mobilité intra-communale est plus la importante : 44% des ménages sont restés dans la
même commune. Un tiers des ménages ayant déménagé s’est installé dans une autre
commune du département. Seulement 5% des ménages viennent d’un autre département
ou de l’étranger.
Seulement 6% des ménages propriétaires de leur logement ont déménagé, contre 38%
des autres ménages. Sept ménages sur dix ont déménagé sans changer de type de
logement.
Moins d’un ménage sur dix a déménagé plus d’une fois. Les jeunes ménages sont les plus
mobiles : 57% ont déménagé au moins une fois, 16% plus d’une fois. Les retraités sont les
ménages les moins mobiles.
Les raisons de déménager
Les raisons personnelles ou familiales et les raisons professionnelles ou liées aux études
sont les premiers motifs de déménagement (respectivement 8% et 5%). C'est
particulièrement vrai chez les jeunes.
Les raisons de déménagement évoquées sont les mêmes pour les propriétaires et pour
les autres ménages.
Les familles monoparentales sont celles qui ont le plus souvent déménagé : 26% d'entre
elles ont déménagé, en majorité pour des raisons personnelles ou familiales.
Les cadres sont la catégorie socioprofessionnelle ayant le plus déménagé entre 2002 et
2006. Un tiers a déménagé pour des raisons professionnelles ou liées aux études.
Seulement 10% d’entre eux ont déménagé plus d'une fois.
Les personnes seules et les couples avec ou sans enfant évoquent d'abord des raisons
professionnelles ou liées aux études.

Maud Machecler , Hélène Chesnel
Sources
L'enquête Logement est l'une des principales enquêtes de l'Insee par son ancienneté (1955), sa
fréquence (elle est réalisée environ tous les 4 ans) et la taille de son échantillon, environ 64 000
logements en 2006 (56 000 en France métropolitaine et environ 8 000 dans les DOM).
À la Martinique, la dernière s’est déroulée de mars à décembre 2006. Elle était constituée de 700
ménages habitant des logements ordinaires.
Seules les résidences principales sont enquêtées.
Cette enquête est la source statistique majeure pour décrire le parc des logements et les conditions
d’occupation par les ménages de leur résidence principale.

INSEE – Direction Interrégionale Antilles-Guyane

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