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Publié par | les_archives_du_savoir |
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Langue | Français |
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Extrait
Guesde, Jules
Essai de catéchisme
socialiste
• CD
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-o'ETITE BIBLIOTHÈQUE SOCIALISTE A I FRANC.
ESSAI
<^ATÉCHISME
SOCIALISTE
PAR
Jules GUESDE
Rédacteur en Clict de d.V/if^a/itr
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BRUXELLES
LllîRAIRIE SOCIALISTE DK HENRI KIS i i,:>i.vi- 1. ^i i^r,
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ESSAI
CATECHISiME SOCIALISTE,
çDépose aux termes de la loi.
J^IPETITE BIBLIOTHEQUE SOCIALISTE A FRANC.
ESSAI
CATÉCHISME
SOCIALISTE
PAR
Jules GUESDE
Rédacteur en Chef de \'É}faliié de Paris.
BRUXELLES
LIDUAIRIli SOIIALISIH D!L FIENKI KISTEMAECKERS
60, IJOULLVAUD DU NOKl), 60
1S78.i;Ri"X!;i.i.r;s — imp. a. i.dkkvui;, '.', hue sT-riEUKE.des persécutions, le socialisme est« En dépit
n'a succombé à rien de ce qui tue, maté-resté. Il
riellement ou moralement. Il est in\incible: car
c'est la vie nouvelle qui vient remplacer la vie
caduque c'est l'ébauche du développement
;
humaine.nécessaire de la vie
» Le socialistnc a résisté non seulement à ses
ennemis, mais à lui-même. Bien des idées
fausses ont été rejetées, des données sérieuses
acquises. Il a passj des rêves de l'enfance à une
expériencechèrement payée, à une phase d'études
sincères. persiste malj^ré obstaclesIl ; et, les
apportés expansion, la pui.-sance que cetteà sonVI PRKI'ACE
pei^istance atteste pénètre tous les esprits. Ceux
qui l'ont autrefois raillé ou honni éprouvent
maintenant à l'aspect de ce mystérieux colosse
une crainte respectueu ,e. On commence à faire
du socialisme sans le savoir, et, si acharnés poli-
ticiens soient ils, les hommes d'Etat sentent bien
qu'il a là quelque chose avec quoi il fauty
compter.
» De là, ces alternatives de concessions n'em-
rentes et de repressions implacables, qui appa-
pêcheront pas l'humanité, après une transforma-
tion sociale devenue inévitable, d'entrer dans la
phase de civilisation supérieure, où il n'y aura
plus ni misère, ni servitude, ni ignorance popu-
laire.
Car» le socialisme est le dernier mot de la
Révolution, par la réalisation des principes
écrits, si vainement proclamés depuis près d'un
siècle; l'incarnation dans les faits sociaux de
cette liberté, de cette égalité, de cette fraternité,
restées jusqu'ici à l'état d'abstractions et si étran-
gement accouplées à la continuation de l'état
monarchique en toutes choses, dans la famille,
dans le gouvernement, dans les rapports sociaux.
Il est surtout, et c'est là sa force, l'accomplis-
sement de l'immense besoin, rendu plus urgent
par les conséquences de la grande industrie, qui
pousse vers la justice sociale les opprimés de
tout ordre, les généreux de toute classe et les
peuples de toute nationalité.
» Cependant, tandis que le socialisme devient
de plus en plus généralisateur, et passe à l'état
de philosophie scientifique et expérimentale, ses
manifestations restent paii:iculières à tel pays,
ou telleà théorie; diverses écoles échangent de