Esthétique, Ethique, Logique et Linguistique comparées - compte-rendu ; n°1 ; vol.30, pg 515-527
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Description

L'année psychologique - Année 1929 - Volume 30 - Numéro 1 - Pages 515-527
13 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1929
Nombre de lectures 24
Langue Français
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Extrait

d) Esthétique, Ethique, Logique et Linguistique comparées
In: L'année psychologique. 1929 vol. 30. pp. 515-527.
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d) Esthétique, Ethique, Logique et Linguistique comparées. In: L'année psychologique. 1929 vol. 30. pp. 515-527.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1929_num_30_1_4962PSYCHOUJGTE KTHNIQUe ET SOCIALE M5
au sens ordinaire que l'on donne à ce mot. Des faits qu'il a observes,
il conclut que ces enfants sont supérieurs aux enfants moins bien
doués aussi bien au point de vue physique qu'à celui de l'équilibre
mental. Selon lui, le déséquilibre qu'on a si souvent attribué au géoie
serait un mythe.
W. et L. pensent que cette affirmation est une généralisation ha
sardeuse et s'efforcent de montrer que tout au moins chez les grands
initiateurs religieux, on rencontre de nombreux cas indiscutables de
déséquilibre. On peut même dire qu'un« de leurs caractéristiques
est l'instabilité. Il n'est pas prouvé non plus que tous les génies r
econnus aient été des enfants bien doués. G. P.
649. — E. SCHLINK. — Persönlichkeitsänderungen in Bekehr un '
gen und Depressipnnen (Changements de personnalité dans les
conversions et les dépressions). — A f. ges. Ps., LXX, 1-3, 1929,
p. 81-118.
S. se propose d'examiner les rapports entre les états de dépression
et les conversions, en s'appuyant sur une étude détaillée de quelques
cas : 9 cas de conversion chez des normaux ; 12 malades atteints de
folie maniaco-dépressive ; quelques croyant« mais n'ayant
pas eu à subir de et, enfin, des malades croyants.
Dans cette communication préalable on trouvera quelques consi
dérations générales et des extraits d'observations de quatre convertis,
D. W.
650. — R. K. MUKHERJI. — Psychology of Rites (Psychologie des
Rites) — Ind. J. of Ps., IV, 4, 1929, p. 147-160.
Les rites religieux, dont l'auteur cite un certain nombre d 'exempte*.,
poor la plupart empruntés aux traditions de l'Inde, favoriseraient
l'adaptation de l'homme à des situations critiques, au cours de l'évo
lution de la vie (naissance, initiation, puberté, mariage, mort) ou des
saisons, et la socialisation s'est faite des pratiques religieuses. P*une
manière générale la magie lui apparaît comme un substitut plus
grossier de la science fondé sur la méthode des essais et erreurs, ou
plutôt comme la forme primitive de la science. H. P.
d) Esthétique, Ethique, Logique et Linguistique comparées 1
651. — H. STOLPE. — Collected Essays in ornamental art (Recueil
d'essais sur Van décoratif). — Traduction anglaise par Mrs H. C.
March, avec une introduction par Henry Balfour, Stockholm. Afton-
bladets tryckeri, 1927, in-4 de xvm-128 p., avec 197 fig. et altas
inrf0 de 20 pi.
Cet ouvrage réunit, en traduction anglaise, deux travaux de
Stolpe : U Evolution dans Fart décoratif des sauvages, paru en 1890-91
dans Y mer, et Etudes sur Vart américain, contribution à la
1. Voir aussi les n°» 37, 437, 908, 954. 516 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
biologie de Vörnement, publié à Stockholm en 1896. Le premier étant
bien connu et facilement accessible dans les traductions anglaise et
allemande publiées presque en même temps que l'original, nous nous
bornerons à résumer le second, qui n'avait pas encore été traduit du
suédois.
Une introduction rappelle des idées directrices aujourd'hui famil
ières et que Stolpe a été l'un des premiers à soutenir. Elles sont par
ticulièrement confirmées par l'art des Eskimo, qu'étudie la première
partie du travail. Les plus caractéristiques des Eskimo sont les
Angmagsalik, à cause de leur isolement à l'égard de toute influence
du monde civilisé. Ils ont une ornementation exclusivement zoo-
morphe, correspondant au stade inférieur de la décoration. Les motifs,
dérivés de la queue du phoque, du morse ou de la baleine, se trouvent
sur tous les objets, et sans ces ornements, où le prototype est devenu
méconnaissable, les objets ne seraient pas, « comme il faut », d'après
la déclaration même des indigènes. On reconnaît sur des visières,
par mise en série, des dégénérescences de la baleine. On trouve chez
les autres Eskimo des motifs zoomorphes et anthropomorphes et des
motifs d'apparence géométrique. Le treillage qui décore les couteaux
arrondis à travailler les peaux pour les vêtements reproduit l'enve
loppe d'osier qui entourait primitivement le dos de la pierre servant
de couteau. Un autre décor est constitué par des cercles centrés,
généralement disposés en rangées, réunis par des traits d'union ou
par une ligne passant par tous les centres ; leur signification reste
inconnue ; dans quelques cas seulement ils correspondent à des yeux
de baleine.
Passant aux Indiens, il faut mettre à part les motifs qui ne sont
pas d'origine indigène. Les décors végétaux (feuilles et fleurs) fr
équents dans les broderies de perles ou de piquants de porc-épic teints
sont empruntés aux objets de pacotille des Blancs. L'origine indigène
d'un autre motif fréquent, le cœur semblable à celui de nos jeux de
cartes, est également suspecte ; le pentagramme est certaii:eme; t
importé. Le style authentiquement indigène est zoomorphe et an
thropomorphe. Certaines massues ont une tête humaine et un corps
de saurien terminé par un pied humain. Divers objets portent une
décoration pictographique. Le décor des Indiens de la prairie est
aussi pauvre dans la céramique que dans la sculpture sur bois ; par là
ils s'opposent à leurs voisins de l'Ouest, les Pueblo. Un type de vases
fournit un exemple bien démonstratif de routine {expectancy) : ils
reproduisent dans la technique céramique des vases en écorce, dont
ils conservent non seulement la forme, mais aussi l'imitation des
coutures et du décor en piquants de porc-épic. Une étude détaillée
est consacrée aux pendants discoïdes, en coquille, à la fois bijoux et
amulettes, retrouvés dans les mounds. Les gravures qui les décorent
comprennent des faces humaines, qui représentaient peut-être
des masques, des corps humains entiers, extrêmement stylisés
quoiqu'avec des détails très soignés et qui semblent des copies bar
bares de prototypes mexicains, classiques, des serpents à sonnettes
très stylisés ; des araignées, très naturalistes au contraire, mais qui
empruntent certains détails aux insectes (deux yeux au lieu de huit,
anneaux à l'abdomen). Ces araignées portent parfois sur le dos une PSYCHOLOGIE ETHNIQUE ET SOCIALE 51?
croix, certainement inspirée de la réalité, mais qui doit avoir en
outre une signification symbolique. D'autres disques en coquille ont
comme décor un carré dont les angles forment une boucle et dont
chaque côté est surmonté d'une tête d'oiseau ; ce doit être un symb
ole des quatre vents, qui a aussi un équivalent dans l'ancien
Mexique. Un autre signe, qui se compose essentiellement d'un cercle
d'où partent des rayons courbes, comme un soleil en pyrotechnie, a
été rapproché, assez arbitrairement, du symbole chinois de l'absolu
(Yin, Yan ou Taï-ki).
La croix, qui /est d'origine indigène, a des significations diverses.
Chez les Dakota, les Atabask et les Algonkin, elle symbolise les
quatre vents. Chez les Dakota, elle représente la libellule, animal
sacré considéré comme en relation avec la pluie. Ce motif a donné
lieu à une méprise amusante. Un missionnaire qui traduisait les
Evangiles en langue indigène, ne sachant comment rendre le mot
croix, montra un dessin cruciforme et en demanda le nom. On lui
répondit sus-be-ca (libellule), de sorte qu'il écrivit: Jésus-Christ fut
cloué sur une libellule.
Les Indiens de l'Amérique du Nord-Ouest ont une ornementation
à la fois géométrique dans la vannerie et zoo-anthropomorphique
non seulement pour les poteaux placés devant les habitations, mais
aussi pour différents objets, entre autres les pipes, et pour le tatouage
particulièrement développé chez les Haïda. Les animaux totems
représentés sont extrêmement modifiés, mais toujours reconnaissabJes
à certains détails ; ils ont souvent des têtes ou des membres humains.
Les yeux jouent un rôle pr

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