Etalonnage et critique des tests. Technique psychométrique - compte-rendu ; n°1 ; vol.40, pg 811-821
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L'année psychologique - Année 1939 - Volume 40 - Numéro 1 - Pages 811-821
11 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1939
Nombre de lectures 14
Langue Français

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3° Etalonnage et critique des tests. Technique psychométrique
In: L'année psychologique. 1939 vol. 40. pp. 811-821.
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3° Etalonnage et critique des tests. Technique psychométrique. In: L'année psychologique. 1939 vol. 40. pp. 811-821.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1939_num_40_1_5868ÉTALONNAGE ET CRITIQUE DES TESTS 811
enseignement. Elles ont proposé à deux groupes de mères adoptives
un test de connaissances et de jugement en matière de pédagogie et
■de puériculture ; un groupe avait suivi la série de conférences ; l'autre,
semblable au premier quant au niveau d'instruction scolaire, à la
profession du mari et à la « socialite », — qualité déterminée aupara
vant au moyen du questionnaire de Leahy sur le « Urban Home
environment », — n'avait pas assisté aux cours. Les résultats n'ont
pas montré de différences significatives entre les deux groupes, ce qui
laisserait supposer que les conférences n'avaient rien ajouté d'essent
iel à l'éducation pratiquée individuellement par les assistantes-
visiteuses chargées de veiller sur les enfants placés. D. W.
1459. — E. F. WONDERLICet G. I. HOVLAND. — The personnel
test : a restandardized abridgement of the Otis S-A Test for
business and industrial use (Le « test de personnel » : une échelle
abrégée et réétalonnée du test S-A (TOtis pour l'emploi dans le
commerce et l'industrie). — J. of appl. Ps., XXIII, 6, 1939,
p. 685-702.
En sériant les questions du test d'Otis S-A, forme supérieure, les A.
en ont tiré trois modèles de tests, E, F et G, dont le temps d'application
(pour chacun des trois modèles) a été fixé à 12 minutes. Le nouveau
test a été appelé « Personnel Test » afin d'éviter les inhibitions
qu'éprouvent les sujets adultes, qui postulent un emploi, à voir exa
miner et juger le degré de leur intelligence ; il a été très soigneusement
étudié et l'on s'est assuré, en analysant le nombre de bonnes réponses
par question, que la répartition obtenue pour chacune des trois
formes du test était satisfaisante. La fidélité, par comparaison des
moitiés d'un test et par application de la formule de Spearman-
Brown, a donné des coefficients d'homogénéité de 0,92 à 0,95. Enfin,
la validité a été déterminée par corrélation avec d'autres tests, et
surtout par les succès pratiques obtenus par les différents groupes
de sujets dans des emplois de commerce ou d'industrie. Dans un
groupe de représentants d'une grande entreprise financière, il a été
observé un an après la sélection que 78 % des candidats ayant donné
dans le test des résultats inférieurs à 25 points avaient démissionné
ou avaient été congédiés, alors que seulement 18 % des sujets dont les
résultats étaient supérieurs à 25 points avaient dû quitterl'emploi. Dans
une grande compagnie d'assurances le test a été employé avec succès
pour la sélection des comptables. D'autres enquêtes ont confirmé ces
résultats. D. W.
3° Étalonnage et critique des tests
Technique psychométrique
1460. — H. J. EYSENCK. — The validity of judgments as a function
of the number Of judges (La validité des jugements comme fonction
du nombre des juges). — J. of exp. Ps., XXV, 1939, p. 650-654.
On a trouvé que la validité des jugements augmentait avec le
nombre des juges dans une épreuve de discrimination de poids, pour
laquelle il existe un critérium objectif de validité. En est-il de même 812 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
dans une appréciation esthétique ? Comme il n'y a pas ici de crit
érium objectif, l'auteur se borne à étudier les .corrélations entre un
premier groupe de 700 jugements, considéré comme standard, et les
jugements en groupes plus ou moins nombreux de juges : il trouve
une corrélation de grandeur croissante à mesure que le nombre de
juges augmente. P. G.
1461. — IRVING LORGE. — The Thurstone attitude scales :
I. Reliability and consistency of rejection and acceptance (Les
échelles d'attitude de Thurstone : Fidélité et cohérence du refus et de
V acceptation). — J. of soc. Ps., X, 2, 1939, p. 187-198. — The
Thurstone attitude scales : IL The reliability and consistency of
attitudes of younger and older intellectual peers (Les échelles d'atti
tude de Thurstone : II. Fidélité et cohérence des attitudes de sujets
jeunes et de sujets plus âgés, intellectuellement équivalents). —
Ibid., p. 199-208.
Dans un travail préalable, l'A. détermine le mode de notation qui
permet la plus grande constance dans l'interprétation des attitudes
des sujets, exprimées sous forme d'acceptation ou de rejet de propos
itions relatives à certains problèmes sociaux, religieux, politiques, etc.
Il conclut à la supériorité de la méthode du médian des valeurs
positives, et à l'impossibilité d'attribuer un poids équivalent aux
refus et aux adhésions.
Puis, il applique ces conclusions dans une recherche poursuivie
auprès de 107 adultes âgés de 20 à 70 ans et groupés par paires
équivalentes au point de vue intellectuel. Un jeune (20-25 ans) est
associé à un sujet âgé (40 ans ou plus) ayant eu un égal succès aux
tests CAVD. Deux formes équivalentes des questionnaires d'attitude
de Thurstone leur sont appliquées, à un intervalle de deux semaines.
A niveau mental égal, les sujets âgés se sont montrés nettement
plus stables que les jeunes (la stabilité étant donnée par la comparai
son des réponses dans les deux formes de questionnaires) ; ils sont
aussi plus cohérents ; les femmes offrent davantage de contradictions
dans leurs réponses à une même liste de sentences, acceptant ou
refusant alternativement des propositions correspondantes.
L'A. attribue cette plus grande régularité d'attitude chez les
vieux à l'existence de racines profondes, « à moins, dit-il, que ces
racines ne soient des stéréotypes non raisonnes ». J. M.
1462. — F. BAUMGARTEN. — A propos de la méthode dans les
recherches caractérologiques. — J. de Ps., XXXV, 1938, p. 609-
616.
Indication de quatre méthodes employées par l'auteur pour
étudier la gratitude, et qui, appliquées à l'examen de n'importe
quelle qualité de caractère, fourniraient des résultats plus précis
que les méthodes actuellement en usage. G. -H. L.
1463. — F. BAUMGARTEN-TRAMER. — La méthode des cas
possibles dans la solution des tests. — J. de Ps., XXXVI, 1939,
p. 99-106,
Pour apprécier les qualités d'un sujet soumis à un test, il faut ÉTALONNAGE ET CRITIQUE DES TESTS 813
prendre en considération non seulement le rendement brut, la solution
du problème, mais aussi la manière dont elle a été obtenue, la méthode
de travail. L'exemple de quelques tests illustre cette idée. Il faut
envisager toutes les formes possibles de la conduite individuelle des
sujets devant une tâche donnée ; chacune de ces formes permet de
déterminer l'existence de certains traits de caractère d'après chaque
aspect de la conduite individuelle du sujet. En tenant compte, non
seulement des réponses justes, mais aussi des réponses insuffisantes,
et en essayant d'envisager et d'interpréter tous les cas possibles, on
pourra fixer une typologie. L'exactitude du diagnostic d'un type do
caractère est naturellement d'autant plus probable qu'on examine
un plus grand nombre de sujets. Cette méthode écarte la subjectivité
du jugement. G. -H. L.
1464. — D. SHAKOW et B. PARELAN. — Adult norms for
the K-S Clinical Form-Board (Normes des adultes pour le test
clinique des planchettes K-S). — J. of appl. Ps., XXIII, 4, 1939,
p. 495-502.
Dans les avec formes à encastrer, un modèle réduit
développé par Kent et Shakow en 1928 pour l'emploi clinique n'a
pas été étalonné jusqu'à présent. Le présent article fournit les
barèmes obtenus sur quatre groupes d'adultes, — un groupe
d'hommes et un groupe de femmes, semblables à la population
générale, et deux groupes pris parmi les individus doués d'une instruc
tion supérieure. D. W.
1465. — S. D. PORTEU

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