Etude comparative de trois paramètres de la réponse dans la généralisation de l inhibition - article ; n°1 ; vol.71, pg 73-85
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Etude comparative de trois paramètres de la réponse dans la généralisation de l'inhibition - article ; n°1 ; vol.71, pg 73-85

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Description

L'année psychologique - Année 1971 - Volume 71 - Numéro 1 - Pages 73-85
Résumé
On demande à des sujets de répondre le plus rapidement possible à quatre sons, équidistants sur une dimension de hauteur, en appuyant sur une clé ; cette pression s'effectue sans déplacement du doigt. Quatre paramètres de la réaction sont enregistrés : la fréquence, la latence, l'amplitude maximale et la durée. Dans une seconde phase les sujets doivent répondre seulement au stimulus extrême et non aux trois autres.
A la différence d'expériences antérieures cette situation permet d'observer un gradient de généralisation sur les quatre paramètres enregistrés.
Summary
Subjects are instructed to respond as quickly as possible by pressing a key to four tones equidistant on a dimension of frequency delivered at random ; the press includes no displacement of the finger. Four parameters are registered : frequency, latency, maximal amplitude and duration. In a second phase the subjects must respond only to the most extreme of the stimuli and not to the other three.
Contrary to previous experiments, in this situation a gradient of generalization is observed on the four parameters registered.
13 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1971
Nombre de lectures 5
Langue Français

Extrait

Y. Baumstimler
J. Le Ny
Etude comparative de trois paramètres de la réponse dans la
généralisation de l'inhibition
In: L'année psychologique. 1971 vol. 71, n°1. pp. 73-85.
Résumé
On demande à des sujets de répondre le plus rapidement possible à quatre sons, équidistants sur une dimension de hauteur, en
appuyant sur une clé ; cette pression s'effectue sans déplacement du doigt. Quatre paramètres de la réaction sont enregistrés :
la fréquence, la latence, l'amplitude maximale et la durée. Dans une seconde phase les sujets doivent répondre seulement au
stimulus extrême et non aux trois autres.
A la différence d'expériences antérieures cette situation permet d'observer un gradient de généralisation sur les quatre
paramètres enregistrés.
Abstract
Summary
Subjects are instructed to respond as quickly as possible by pressing a key to four tones equidistant on a dimension of frequency
delivered at random ; the press includes no displacement of the finger. Four parameters are registered : frequency, latency,
maximal amplitude and duration. In a second phase the subjects must respond only to the most extreme of the stimuli and not to
the other three.
Contrary to previous experiments, in this situation a gradient of generalization is observed on the four parameters registered.
Citer ce document / Cite this document :
Baumstimler Y., Le Ny J. Etude comparative de trois paramètres de la réponse dans la généralisation de l'inhibition. In: L'année
psychologique. 1971 vol. 71, n°1. pp. 73-85.
doi : 10.3406/psy.1971.27721
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1971_num_71_1_27721Centre d'Etudes bioclimatiques
du Centre national de la Recherche scientifique, Strasbourg
et Laboratoire de Psychologie de l'Université de Paris-Vincennes
Sainl-Maur
ÉTUDE COMPARATIVE
DE TROIS PARAMÈTRES DE LA RÉPONSE
DANS LA GÉNÉRALISATION DE L'INHIBITION
par Yves Baumstimler et Jean-François Le Ny1
SUMMARY
Subjects are instructed to respond as quickly as possible by pressing
a key to four tones equidistant on a dimension of frequency delivered at
random ; the press includes no displacement of the finger. Four parameters
are registered : frequency, latency, maximal amplitude and duration.
In a second phase the subjects must respond only to the most extreme of
the stimuli and not to the other three.
Contrary to previous experiments, in this situation a gradient of
generalization is observed on the four parameters registered.
Dans les recherches conduites sur la généralisation du
stimulus dans les comportements volontaires chez l'homme, la
situation la plus employée, et à bien des égards la plus simple,
est celle où l'on part d'une réaction motrice unique, établie
par la consigne verbale et consistant à appuyer — ou parfois à
cesser d'appuyer — sur un manipulandum approprié (clé de
Morse, presselle, bouton, etc.) lors de la présentation d'un seul
des stimulus. Dans cette situation la généralisation à des stimulus
semblables au stimulus original a été mise en évidence avec
toutes sortes de dimensions de similitude (Andreas, 1954; Arnhoff,
1. Cette recherche a été réalisée avec la collaboration technique de
D. Ramboarina et de J.-C. Miller. 74 MÉMOIRES ORIGINAUX
1956, 1957 ; Baumstimler, 1968, 1969 ; Brown, Bilodeau et
Baron, 1951 ; Brown, Clarke et Stein, 1958 ; Eriksen, 1954 ;
Evans, 1961 ; Fager, Knopf, 1958 ; Le Ny, 1957 a et b ; Mednick,
1955, 1958 ; Mednick et Shurtleff, 1969 ; Nakamura et Kaswan,
1962 ; Richard, 1966 ; Riopelle et Rogen, 1956 ; Rosenbaum,
1953, 1956 ; Thomas et Lanier, 1962).
Gomme il a été souligné précédemment (Le Ny, 1969) les
expériences de ce type sont en général caractérisées par trois
particularités :
1. C'est dans une situation de discrimination, induite par
la consigne, que l'on met en évidence la généralisation ;
2. Le niveau de celle-ci est généralement augmenté par des
moyens divers : choc électrique suivant l'absence de réaction,
augmentation de la fréquence de présentation du stimulus
original, ou, surtout, consignes de rapidité portant sur la
réponse ;
3. Le paramètre utilisé est presque toujours exclusivement
la fréquence des réactions, rapportée au nombre de présentations
des stimulus.
D'ailleurs, l'opinion prévaut assez couramment1 que dans
de telles conditions on ne parvient à mettre en évidence de
gradient de généralisation que sur la fréquence des réponses.
Cette idée est parfois liée à celle qui fait de ce paramètre le seul
indice valable d'un comportement opérant (Skinner, 1936).
La présente expérience avait au contraire comme objectif
de faire apparaître un effet de généralisation du stimulus affectant
les trois paramètres principaux de la réponse, à savoir :
— la fréquence ;
— l'amplitude ;
— la latence.
Pour y atteindre on a d'abord fait porter l'expérimentation
non sur une généralisation positive, mais sur une généralisation
négative, ou de l'inhibition : on prolongeait ainsi
l'étude de mécanismes auxquels avaient été consacré un travail
précédent (Baumstimler, 1969). On peut estimer que lorsque les
techniques utilisées sont les mêmes, le gradient de généralisation
de l'inhibition a une forme très semblable à celui de la générali-
1. Pourtant, en dépit d'une argumentation contraire (Gibson, 1939 ;
Mednick, 1958), on a déjà trouvé, avec des consignes appropriées, un gradient
sur les latences (Le Ny, 1957 a). Y. BAUMSTIMLER ET J.-F. LE NY 75
sation de l'excitation (Hovland, 1937 ; Thomas et Lanier, 1962 ;
Mostofky et Shurtleff, 1969). On sait du reste que historiquement
c'est à propos d'une inhibition que fut découvert par Krano-
gorski le phénomène de généralisation du stimulus, alors baptisé
« irradiation ».
Pour éviter les complications vraisemblablement introduites
par la présence de réafîérences liées au déplacement dans l'exé
cution de la réaction, on a d'autre part tenu à éviter que celle-ci
comporte une combinaison d'une pression à exercer et d'un
mouvement. On a donc supprimé tout déplacement de l'organe
de réponse — en l'occurrence le doigt du sujet — en utilisant
un dispositif inspiré de celui employé par Notterman et
Mintz (1965) dans leurs recherches sur les mécanismes de la
réponse et reposant sur l'utilisation d'un capteur immobile de
pression. On y a adjoint une réafférence « artificielle », constituée
par l'allumage d'une lampe lorsque la pression avait atteint une
certaine valeur. Cette façon de procéder fournit à la fois au sujet
et à l'expérimentateur un critère de décision sur ce qu'est une
« réponse ». En outre elle laisse la possibilité de mesurer l'ampli
tude des réactions qui n'atteignent pas ce seuil.
Dans ces conditions on supposait que, par rapport à une
situation où l'on demandait aux sujets de répondre à tous les
stimulus, la consigne ultérieure de ne pas à l'un d'entre
eux introduirait une inhibition discriminative. L'hypothèse
expérimentale était alors que cette inhibition se généraliserait
aux autres stimulus en fonction de leur similarité et se manifest
erait dans un gradient portant à la fois sur la fréquence, la
latence et l'amplitude.
Une expérience préliminaire a été conduite pour mettre au
point la technique expérimentale, elle a donné les mêmes résultats
que celle rapportée ici.
CONDUITE DE L'EXPÉRIENCE
APPAREILLAGE
Le schéma du système sujet-appareillage est présenté sur la figure 1.
Il comprenait essentiellement :
— un magnétophone à deux pistes dont la première portait les
stimulus (préparatoires et principaux), et la deuxième des signaux de
synchronisation servant à déclencher le comptage du premier chrono- 76 MÉMOIRES ORIGINAUX
scope. Les stimulus étaient transmis aux sujets par l'intermédiaire d'un
casque à écouteurs ;
— un capteur de pression à jauge de contrainte avec des amplifi
cateurs débouchant sur un enregistreur graphique et sur un système
à seuils constitué d'un dispositif électronique donnant un signal

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