Etude sur les nerfs. Fonctions réceptrices et motrices - compte-rendu ; n°1 ; vol.28, pg 288-300
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Description

L'année psychologique - Année 1927 - Volume 28 - Numéro 1 - Pages 288-300
13 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1927
Nombre de lectures 50
Langue Français
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Extrait

a) Etude sur les nerfs. Fonctions réceptrices et motrices
In: L'année psychologique. 1927 vol. 28. pp. 288-300.
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a) Etude sur les nerfs. Fonctions réceptrices et motrices. In: L'année psychologique. 1927 vol. 28. pp. 288-300.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1927_num_28_1_6427288 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
leur cutanée et de température, la discrimination spatiale au compas,
la pression profonde et la douleur qui lui est liée, la discrimination
des poids, la reconnaissance des positions passives, celle des formes,
et enfin le sens vibratoire, dans diverses affections médullaires et
en particulier dans la syringomyélie, avec quelques indications
sur les lésions bulbo-thalamiques. C'est un rappel des notions
devenues classiques actuellement.
Gordon Holmes consacre une étude très claire et très informée
aux effets des lésions corticales sur les différentes formes de sensi
bilité et sur la distribution des troubles, faisant appel à une large
documentation personnelle en grande partie fondée sur les blessures
de. guerre : Les fonctions sensorielles de discrimination spatiale,
d'identification des formes, de comparaison des poids lui paraissent
représentées beaucoup plus largement sur le cortex que la sensibil
ité tactile, l'appréciation des positions ou des mouvements. Au point
de vue des différences régionales, le sens des positions est principa
lement atteint quand les lésions affectent le gyrus post-cential, entraî
nant des troubles des fonctions plus complexes, comme la recon
naissance des formes, qui sont aussi affectées par les lésions plus pos
térieurement situées, dans le lobe pariétal. Au contraire les réponses
simples aux stimuli tactiles, et les réponses localisatrices sont atteintes
principalement quand les lésions siègent immédiatement en arrière
de la scissure de Rolande
Kinnier Wilson envisage les dysesthésies (tactiles, douloureuses,
thermiques, kinesthésiques et complexes), suivant le niveau
des lésions, niveau périphérique (causalgies en particulier),
spinal (en particulier paresthésies thermiques de la syringomyélie),
niveaux bulbaire, thalamique et cortical enfin. Et il examine les
problèmes de pathogénèse particulièrement complexes pour les
impressions telles que celle de « mouillure » souvent avec déplace
ments apparents, admettant à ces dysesthésies une origine tantôt
nerveuse, tantôt vasculaire ou sympathico-vasculaire.
A la discussion de ces rapports ont participé Pollock Schwab
Casamajor, Mills et Weisenburg des États-Unis, Petren de Lund, et
Brouwer, d'Amsterdam. • H. P.
61. — G. PIGHINI. — Sindromi acondroplasiche sperimentali {Syn
dromes achondroplasiques expérimentaux). — Riv. sp. di Fr., LI,
1-2, 1927, p. 1-25.
L'injection d'extrait thyroïdien chez les chiennes en période de
chaleur et d'accouplement peut : 1° rester sans effet et les produits
de la conception sont normaux ; 2° interrompre le rut et entraîner
la non-fécondation ; 3° déterminer l'avortement ; 4° causer des
troubles dystrophiques ayant les caractères de Pachondroplasie congén
itale. H. W.
2° Recherches expérimentales et comparées
a) Etudes sur les nerfs. Fonctions réceptrices et motrices
62. — FRÉDÉRIC BREMER. — Sur le mécanisme de la sommation
d'influx. — B. B., XCVII, 1927, p. 1179-1184.
Expériences sur le sciatique de la grenouille et le péronier du chat ànatomo-physiologie nerveuse, les nerfs 289
au cours de la restauration fonctionnelle après curarisation, quand
il faut encore deux stimuli pour obtenir une réponse.
Quand le 2e stimulus survient à moins de 2,5 a chez la grenouille,
il est inefficace ; pour des intervalles croissants, la réponse croît
passe par un maximum, alors que Tinte: valle(23,8 a chez la grenouille),
est encore compris dans la limite de la phase réfractaire relative
d'hypoexcitabilité), et décroît à nouveau ; elle disparaît quand l'i
ntervalle atteint environ 70 a.
Ce fait permet de rejeter l'hypothèse de Keith Lucas et Adrian,
attribuant l'action de sommation à une phase d'hyperexcitabilité
post-réfractaire. Il y a probablement addition, au niveau de la jonc
tion neuro-musculaire, de l'excitation apportée par le 2e stimulus à
une certaine quantité résiduelle d'excitation du premier. H. P.
63. — L. BARD. — Le tonus musculaire. Ses diverses acceptions
physiologiques. — Eric, XXII, 6, 1927, p. 421-438.
L'A. n'admet pas le dédoublement de la fonction musculaire en
contraction clonique ou myofibrillaire et contraction tonique ou
sarcoplasmique. Le sarcoplasme ne joue qu'un rôle trophique, comme
tous les protoplasmes, et à ce titre il est bien innervé par le sympat
hique. Mais la contraction, quelle qu'en soit la forme apparente,
est myofibrillaire et reçoit ses incitations du système cérébro
spinal.
Pour expliquer la diversité des effets, il suffit d'attribuer à l'influx
nerveux, au mouvement moléculaire ondulatoire, qui le constitue
assurément, les propriétés communes à tous les mouvements ondul
atoires connus : double polarité, rythme d'émission, longueurs
d'ondes, amplitude des vibrations. A la double polarité répondrait
l'allongement ou le raccourcissement des muscles. Et les autres pro
priétés varieraient et se combineraient entre elles, selon l'action
superposée de différents centres, que le mouvement mettrait moment
anément en jeu.
De ces dosages divers résulteraient les contractions cloniques, sta
tiques et toniques. Aux contractions cloniques répondent les dépla
cements dans l'espace, le mouvement cinétique. La double polarité
est en jeu : raccourcissement des muscles protagonistes et allongement
des antagonistes. La sensibilité musculaire et tendineuse provoque les
réflexes régulateurs du mouvement.
Les contractions statiques sont celles qui maintiennent une atti
tude : les deux systèmes antagonistes se font équilibre, seule est en
jeu la polarité positive. Les réflexes régulateurs tirent leur origine des
sensations musculaires tendineuses et articulaires.
Enfin les contractions toniques sont celles qui assurent l'équilibre
et son rétablissement dès qu'il est menacé ; aux réflexes précédents
s'ajoutent ceux qui sont d'origine labyrinthique.
La simplicité toute schématique que prend, dans cette hypothèse,
la question encore bien obscure de la contraction musculaire et du
tonus, s'accorde-t-elle avec les faits à expliquer, avec les affections
nombreuses dans lesquelles les neurologues mettent en cause le
tonus ? H. W.
l'année psychologique, xxviii. 19 290 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
64. — I. AT H AN AS IU. — The nervous motive energy [L'énergie
motrice du nerf). — J. of Ph., LXIV, 1927, p. 174-186.
Réponse à Cooper et Adrian. Cooper et Adrian ont admis que
le rythme des oscillations dans l'électromyogramme réflexe suit
exactement la fréquence de la décharge nerveuse de la moelle
(120 à 150 par seconde chez la grenouille). L'auteur montre que
les oscillations de tout électromyogramme, réflexe ou volontaire,
ont deux origines différentes : les oscillations grandes et moyennes
sont des ondes musculaires et représentent le courant d'action qui
accompagne la secousse musculaire. Les très petites oscillations
sont d'origine nerveuse et le courant qui l'énergie nerveuse motrice. Cooper et Adrian n'ont
pas séparé ces deux types d'oscillations parce que la vitesse de leur
appareil enregistreur était trop lente (150 millimètres par seconde)
alors qu'une vitesse de 500 millimètres par seconde est néces
saire dans ces expériences. En outre, ces auteurs ne donnent pas
les constantes physiques et la tension de leur corde. Le refro
idissement de la moelle diminue la fréquence des deux types
d'oscillations, de même que l'intoxication de-; centres par l'alcool.
A l'inverse d'Adrian et Cooper, l'auteur admet que toutes les fibres
du muscle se contractent en même temps en accomplissant un certain
travail; la valeur du travail accompli dépend de la quantité d'énergie
dépensée par chacune des fibres et non du nombre des fibres en
contraction, le synchronisme fonctionnel est une condition essentielle
du travail musculaire. P. B.
65. — P. HOFFMANN et H. STRUGHOLD. — Ein Beitrag zur Frage
der Oszillationsfrequenz der willkürliehen

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