Etudes générales et Méthodologie - compte-rendu ; n°1 ; vol.30, pg 310-321
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Description

L'année psychologique - Année 1929 - Volume 30 - Numéro 1 - Pages 310-321
12 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1929
Nombre de lectures 18
Langue Français
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Extrait

a) Etudes générales et Méthodologie
In: L'année psychologique. 1929 vol. 30. pp. 310-321.
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a) Etudes générales et Méthodologie. In: L'année psychologique. 1929 vol. 30. pp. 310-321.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1929_num_30_1_4942310 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
203. — J. M. FLETCHER. — An old solution of the new problem
' Ps. of instinct Rev., XXXVI, (Une vieille I, 1929, solution p. 44-55. du nouveau problème de l'instinct).
C'est la doctrine de l'hérédité des caractères acquis qui permettait
de comprendre la genèse des instincts. Mais cette doctrine a perdu
beaucoup de sa force après les travaux de Weismann. F. suggère que
l'on pourrait concilier les deux théories en admettant que la première
s'applique surtout aux formes inférieures d'organisation tandis que
la seconde vaudrait surtout pour les formes supérieures plus évoluées.
Il indique à l'appui de sa thèse les faits établis par Stewart qui a
montré qu'en soumettant les colibacilles à l'action de certains
sucres, on obtient des variations de formes héréditaires. G. P.
204. — EMILE DESVAUX. — La genèse de l'intelligence humaine.
Rev. gén. Se, XL, 5, 1929, p. 144-150.
C'est, d'après l'auteur, la vie en cavernes qui aurait vraiment « fait
l'homme » comme la forêt a fait le singe, en faisant apparaître chez
des enfants d'anthropoïdes les attributs caractéristiques de l'huma-
nitë.
1° Grâce à une hypoactivité fonctionnelle prolongée après la
naissance, la croissance.se serait prolongée et la durée d'éducabilité
accrue ;
2° Le rétard sexuel avec infantilisme relatif aurait entraîné
l'allongement des jambes, et par là, avec la marche bipède, la libé
ration de la main et l'emploi d'outils.
3° L'harmonie cérébrale aurait pu être maintenue sans l'acquisi
tion du « monstreux » cerveau postérieur de l'homme des bois ;
4° Le sens des faits aurait été compris par observation extérieure,
et en quelque sorte spectaculaire, d'où l'acquisition de l'intelligence
proprement humaine.;
5° Acquisition du langage ; 6° Appel à un Dieu présent et invisible
comme cause des causes ; 7° Domestication du chacal des cavernes
devenu le chien ; 8° Acquisition de la demeure faisant naître le sent
iment de la propriété et l'esprit de famille.
Construction bien singulièrement arbitraire 1 H. P.
2° Psychologie Zoologique et Biologie
a) Etudes générales et Méthodologie 1
âO5. — J. A. BIERENS DE HAAN. — Animal Psychology for
Biologists [Psychologie animale pour Biologistes). — 1 vol. in-8 de
80 pages, University of London, 1929. Prix : 4,6 sh.
Ce petit volume est un recueil de trois leçons faites au Kings Col
lege, à Londres, par l'auteur, lecteur de zoologie expérimentale à
T. Voir aussi les n<* 172, 173, 174. PSYCHOLOGIE ZOOLOGIQUE Et BIOLOGIE âii
l'Université d'Amsterdam, et bien connu par ses travaux de psychol
ogie animale.
Les sujets des trois conférences sont les suivants : la psychologie
des animaux comme branche indépendante de la zoologie ; l'animal
comme sujet connaissant (knowing subject) ; l'animal comme sujet
sentant et désirant (feeling and striving subject).
Tout en reconnaissant que la psychologie des animaux, envisagée
d'un point de vue génétique, peut se rapprocher de la psychologie
humaine dans laquelle elle constitue une branche d'introduction, il
considère que, pour assurer une connaissance suffisamment complète
des animaux comme c'est le but de la zoologie, il faut que la psychol
ogie animale se constitue comme une section autonome de cette
science, ainsi que l'a déjà fait la physiologie comparée, se détachant
de la, physiologie humaine.
On pourrait penser qu'un zoologiste envisageant la psychologie
animale se rallie aux attitudes objectives du Behaviorisme. Mais,
alors que ce sont les psychologues qui, de plus en plus, font du com
portement le véritable objet de leur science, ce sont les zoologistes
qui sont disposés à garder l'attitude traditionnelle, et B. de H. fait
de la psychologie animale l'étude des phénomènes subjectifs des an
imaux. Se fondant sur l'introspection, il distingue le domaine de la
connaissance, de l'affectivité, et de la volonté (tendance, inclination),
et dès lors examine les faits généraux de la psychologie animale sous
ce triple point de vue du knowing, du feeling et du striving.
Des données sur la perception, la mémoire, l'imagination, l'idéa-
tion sont fourmes, mais sans souci de classification, dans un désordre
qui se comprendrait mieux de la part d'un psychologue que d'un
zoologiste écrivant pour les biologistes (à la différence d'Hempel-
mann).
Une discussion de la conception des tropismes ouvre la dernière
partie sur le « striving ». Et, dans l'ensemble, c'est une ten
dance et quelques idées générales de l'auteur que reflètent les leçons,
plutôt qu'elles n'apportent une synthèse de faits. H. P.
206. — J. A. BIERENS DE HAAN. — Animal language in its
relation to that of Man {Le langage animal dans son rapport avec le
langage humain). — Biological Reviews, IV, 3, 1929, p. 249-268.
Dans cet examen de la question du langage animal (fondé sur une
série de 27 travaux), l'auteur détermine d'abord les caractéristiques
de ce qu'il considère comme le langage véritable, à l'image du lan
gage humain, qui est vocal, articulé, de signification conventionnelle
(apprise et non héritée), indicateur (d'objets ou de concepts), fondé
sur une intention de communication réciproque, et servant par
union d'éléments à des combinaisons nouvelles et variées (phrases
faites de mots).
Des sons vocaux se rencontrent chez un certain nombre d'espèces,
mais les sons articulés n'existent que chez certains oiseaux (et encore
l'articulation est plus apparente que réelle).
Mais c'est du côté sociologique que les différences sont notables
entre les langages animaux et le langage humain : ce qui est compris
l'est congénitalement, et n'est pas appris ; il y a expression de sen- Sl^ ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
timents, non désignation d'objets ou d'idées, ce qui implique qu'il n'y
a pas de « mots » à proprement parler malgré quelques assertions
contraires qui sont réfutées (en ce qui concerne les singes anthro
poïdes).
Le langage animal n'est pas « allocentrique », visant à la commun
ication, mais « égocentrique ». L'usage pour des communications
se montre secondaire et accidentel.
Enfin il n'y a pas constitution de phrases ; les sons sont stéréotypés,
représentent des formes instinctives et ne comportent pas de progrès.
Dans ces limites, les manifestations du langage des animaux sont
exposées dans les différentes espèces d'Insectes et de Vertébrés.
Au contact de l'homme un certain développement se manifeste
chez les animaux commensaux, dont certains apprennent même à
se servir de certains mots. L'orang de Furnus (1916) aurait su utiliser
le mot « cup » pour obtenir à boire, mais le fait reste douteux. On en
a cité des exemples chez des perroquets.
Mais, en somme, pour l'auteur, un fossé infranchissable sépare
l'homme des autres animaux. Toutefois, il spécifie en terminant
qu'il n'oppose au langage des animaux que celui de l'homme adulte
sans envisager le cas de l'enfant, qui n'atteindrait qu'après l'âge de
deux ans le stade du véritable langage. , H. P.
207. — MAURICE THOMAS. — L'Instinct. Théories. Réalité. —
In-8 de 335 pages. Paris, Payot, 1929. Prix : 30 francs.
Farouchement anti-évolutionniste, l'auteur a écrit un livre, non
de mise au point objective et de science froide, mais de discussions et
de controverses passionnées.
Après un éloge des naturalistes anciens et une apologie de Fabre,
T. s'en prend successivement à Marchai, Hachet-Souplet, Bouvier,
Rabaud, Roule, Cathelin et Bohn, victimes très inégales offertes à
ses coups.
Il n'est pas possible de suivre l'auteur dans ces multiples contro
verses. Mais, à titre d'exemple, nous prendrons celle qui concerne
l'ouvrage de Bouvier sur la vie psychique

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