Etudes générales et Méthodologie. - compte-rendu ; n°1 ; vol.35, pg 312-323
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Description

L'année psychologique - Année 1934 - Volume 35 - Numéro 1 - Pages 312-323
12 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1934
Nombre de lectures 15
Langue Français

Extrait

a) Etudes générales et Méthodologie.
In: L'année psychologique. 1934 vol. 35. pp. 312-323.
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a) Etudes générales et Méthodologie. In: L'année psychologique. 1934 vol. 35. pp. 312-323.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1934_num_35_1_5283312 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
de la sexualité à un âge précoce. Mais l'éléphant, d'après Heck, est
une espèce indépendante du mammouth qui a péri pendant l'époque
glaciaire. J. F.-W.
2° Psychologie zoologique et Biologie
a) Etudes générales et méthodologie^
225. — L. VERLAINE. — Biologistes et Philosophes devant la
Psychologie. — Le Flambeau, janvier 1934. Extrait, 24 pages.
Dans ce discours prononcé à la séance de rentrée de l'Institut des
Hautes Études de Bruxelles, V. passe en revue une série de concepts
bio-psychologiques, ceux de réflexe, d'instinct, de finalité, de cons
cience, à la lumière de ses observations personnelles et de ses expé
riences de psychologie animale.
Le réflexe, qui ne possède pas la constance que lui attribue à tort
un scheme abstrait, n'aurait rien de primordial et représenterait ua
aboutissement d'un mode d'activité vraiment primordial, désigné
sous le nom de « généralisation » et capable d'élaborer un acte utile à
la réalisation d'une fin déterminée .
S'exprimant en finaliste, V. considère qu'il le fait, sans hésiter
« parce qu'il n'est pas possible de faire autrement à l'heure actuelle »
en escomptant le rachat de la concession faite au verbalisme par des
victoires remportées sur les faits par lui dénaturés.
Les sensations sont des conduites qui s'élaborent, comme les
réflexes, par des processus de généralisation de même nature.
Ainsi «( la notion de la primordialité et de l'universalité de la
généralisation permet de ramener tous les aspects que prend le myst
ère psychique à un mode unique d'activité élémentaire et de rétablir
une admirable unité dans tout le règne animal, y compris l'homme ».
Même l'existence du langage humain ne comporte qu'une différence
de degré avec les animaux supérieurs. H. P.
226. — H. GASON. — Organic psychology. II. The psychological
organism (La psychologie organique. II. L 'or ganisme psycholo
gique). — Ps. Rev., XLI, 4, 1934, p. 356-367.
Voici la deuxième partie de l'étude de G. inspirée — comme
son titre l'indique — par la notion biologique de l'organisme (et
dont la première partie a paru dans le British Journal of Psychology
et la troisième, dans le Journal of General Psychology).
La définition de l'organisme psychologique donnée par G. n'a
pas cependant de contours suffisamment nets. D'après lui, « l'org
anisme en tant qu'un tout est un idéal auquel on ne peut jamais
atteindre ». Il est impossible, dit-il, de faire des expériences et des
observations sur l'organisme entier pris dans son ensemble. Mais,
dans une étude analytique, on peut tenir compte des interrelations
entre les divers pocessus organiques. En somme, l'organisme ne serait
qu'un « cadre de référence » utile pour toutes les formes de l'activité
psychologique. P. K.
227. — E. S. RUSSELL. — The study of Behaviour (Vétude du
comportement). — Nature, GXXXIV, n° 3396; 1934, p. 835-839.
1. Voir aussi les Xos -207. 309. 891. 1012, 1034. ZOOLOGIOUL' ET BIOLOGIE 313 PSYCHOLOGIE
En employant le concept abstrait de matière, dit R., on substitue
au monde objectif de la perception un monde symbolique, et de
même pour le concept d'esprit, substitué à l'expérience subjective.
On ne connaît pas plus matière qu'esprit, on ne perçoit que des
objets, des relations, des événements.
C'est le dualisme abstrait qui a conduit à la notion d'un organisme-
machine, avec, planant au dessus, le pâle fantôme de l'esprit.
Aristote a été mieux inspiré que Descartes, quand il a envisagé
la forme et l'activité de l'animal comme un tout indissoluble.
Pour R., du point de vue du zoologiste, l'organisme doit être
considéré comme un processus dynamique, spatio-temporel, à 4 dimens
ions, « a dynamic pattern in time », suivant l'expression de Coghill,
et la définition générale en sera : « une unité organisée présentant les
activités de maintien, de développement et de reproduction ».
Il y a une direction, vers une fin, à laquelle l'expression de « direc
tive » (Myers) convient mieux que le terme de « purposive », qui paraît
impliquer une conscience de finalité, nullement nécessaire (la direc
tion se montrant déjà dans Je développement embryonnaire).
Le comportement est une forme de l'activité directive générale
de l'organisme, celle qui concerne les relations avec le monde exté
rieur, et son étude n'est pas davantage du ressort de la physiologie
que de la psychologie comparée ; elle doit commencer par 1' « écologie »
branche de l'histoire naturelle.
L'activité du comportement se rattache aux formes physiologi
ques comme un processus directif spatio-temporel global à ses parties.
H. P.
228. — J. v. UEXKULL et G. KRISZAT. — Streifzüge durch
die Umwelten von Tieren und Mensehen (Excursions dans les
mondes des animaux et des hommes). — 1 vol. in-12 de 102 pages.
Berlin, J. Springer, 1934.
Ce petit livre fait partie d'une collection de vulgarisation :
« La Science intelligible ». U. y expose sous une forme attrayante
sa thèse bien connue sur les « Umwelten » des différents êtres. Nous
nous trompons quand nous croyons que les animaux vivent dans
notre monde humain. Chaque être vit dans son monde à lui, qui
répond à la fois à son organisation sensorielle et à ses types de
réaction, étroitement adaptés l'un à l'autre. Chaque objet est à
la fois Merkbild et Wirkbild. Toute réaction à un premier aspect
le fait évanouir et fait apparaître un second aspect, qui commande
une autre réaction, et ainsi de suite. Ces aspects, non seulement
l'auteur nous les décrit, mais il les représente ou les symbolise
par le dessin. Il arrive ainsi à des images peut-être hardies et discutab
les, mais concrètes et saisissantes. Il prétend nous rendre sensible
l'espace kinesthésique de l'abeille et de la patelle ; il nous montre ce
que voit l'insecte avec ses yeux à facettes ; il nous met à même de
comparer le même paysage vu par l'homme, par la mouche et par le
mollusque. Nous savons comment chacun de ces espaces est limité
en profondeur, quelle est pour chacun la distance critique où les objets
cessent de s'éloigner, se rapetisser. La relativité du temps
n'est pas moins frappante ; on peut déterminer pour chaque être la 314 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
durée minimale pour laquelle un changement objectif cesse d'être
perceptible ; elle serait pour l'homme de 1/18 de seconde, pour
l'escargot de 3 à 4 secondes. Mais l'espace et le temps ne sont encore
que des cadres : quels sont les objets qui les remplissent ? Le monde
de la paramécie est très simple : pour tout ce qui n'est pas aliment,
une seule qualité sensible, la résistance locale à la progression, à
laquelle correspond une seule réaction, le renversement de la vibration
des cils. Plus complexe déjà est celui de ces républiques de réflexes
que sont l'oursin et l'astérie, mais ces réflexes sont indépendants et
les aspects correspondants restent isolés les uns des avitres. Les objets
et leurs formes caractéristiques n'apparaissent qu'aux échelons
supérieurs ; pour le mollusque, le prédateur n'est encore qu'un
mouvement qui approche et non le mouvement d'un être déterminé ;
pour l'oiseau lui-même, la sauterelle n'est visible que lorsqu'elle
bondit et l'insecte immobile ne s'individualise pas dans le chaos des
herbes de la prairie. Les premières perceptions de formes sont très
sommaires : pour l'abeille, il n'y en a que de deux types : formes
découpées, intéressantes (fleurs épanouies) ; formes compactes, indif
férentes (boutons), et cette différenciation sommaire est merveilleu
sement adaptée à ses besoins. Il s'agit d&#

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